La dermatite atopique (ou eczéma atopique) est une pathologie inflammatoire chronique de la peau, d’origine génétique et immunologique. Elle est le plus souvent diagnostiquée chez les enfants, dès leur 3ème mois (elle touche 20% des enfants de moins de 7 ans). Cette pathologie se traduit par une peau très hyper-perméable, irritable et sèche (vésicules, croutes, démangeaisons, rougeurs…). Ces caractéristiques rendent la peau de l’atopique sujette à la surinfection et aux diverses allergies, si bien que la peau ne joue plus son rôle de barrière avec l’extérieur.
La médecine thermale, une prise en charge globale de la dermatite atopique
Cette pathologie nécessite une hygiène de vie stricte au quotidien afin de limiter les « poussées ». La cure thermale se positionne comme un traitement complémentaire naturel dont les effets ne sont plus à prouver. La dermatite atopique (ou eczéma atopique), est une des lésions de la peau les plus fréquentes chez l’enfant. La cure thermale a pour objectif d’atténuer considérablement voire d’éliminer toutes les croûtes et traces de germes sur la peau ainsi que de réduire l’inflammation et les démangeaisons. Cependant, la cure thermale a également pour objectif d’apprendre au patient (et à sa famille) à mieux vivre au quotidien face à cette « maladie » bégnine mais contraignante. La cure a une visée éducative et curative.
Les propriétés des eaux thermales, permettent :
de traiter la peau en profondeur,
de calmer les démangeaisons,
d’éliminer la présence des germes sur la peau
de faciliter la cicatrisation et la régénération de la peau.
L’objectif est que la peau retrouve son rôle de barrière naturelle avec l’extérieur. Cela permettra, dans un second temps, de diminuer le risque allergique présent chez les personnes souffrant de cette pathologie.
Les établissements spécialisés dans le traitement de la dermatite atopique de l’enfant :
Prise en charge et remboursement d’une cure thermale ?
La réalisation d’une cure thermale est encadrée par des décrets de façon identique chez l’enfant et chez l’adulte.
Ainsi, pour être prise en charge, une cure thermale doit :
Être prescrite par un médecin (traitant ou spécialiste),
Avoir reçu l’accord de prise en charge par la sécurité sociale,
Se dérouler dans l’un des 110 établissements thermaux français,
Etre l’unique cure thermale réalisée durant l’année civile,
Durer 21 jours, soit 18 jours de soins. L’ensemble des soins doit être réalisé. Toute absence non justifiée par un motif recevable peut entrainer le non-remboursement de la cure thermale.
Si l’ensemble des conditions est réuni, la cure thermale sera prise en charge par la sécurité sociale à hauteur de 70% du forfait de surveillance médicale et à 65% du forfait thermal. En fonction des contrats établis, la part restante (nommée ticket modérateur) pourra être prise en charge par la mutuelle du curiste.
Fondé en 1989 par Monsieur Bernard Riac, le groupe Valvital compte actuellement 12 stations thermales réparties sur l’ensemble du territoire.
Source photo : https://www.valvital.fr/
Chaque année, plus de 57 000 curistes conventionnés par la sécurité sociale sont accueillis par le groupe.
Depuis la création du groupe, celui-ci n’a cessé de construire, de concevoir et gérer de nouveaux établissements. En 2018 le groupe a racheté le centre thermal d’Enghien-les-Bains, en 2020 il a inauguré les thermes de Santenay et depuis le mois de janvier 2022 le groupe est à la tête des thermes de Royat-Chamalières.
Les établissements du groupe Valvital prennent en charge une multitude de pathologies chroniques et offrent la possibilité de réaliser des cures thermales en double orientation.
En plus des cures thermales conventionnées, chaque établissement propose des cures thermales spécifiques (minceur, arthrose ou encore fibromyalgie) ainsi que des mini-cures thermales.
En France, le cancer du sein touche chaque année plus de 50 000 nouvelles patientes. A l’issue des programmes thérapeutiques, les séquelles laissées par les traitements en oncologie sont nombreuses (cicatrices, peaux et muqueuses sèches, fatigue, anxiété, perte de confiance en soi…).
Source photo : Freepik – Photo créée par Diana.grytsku
Le thermalisme, un accompagnement durant la convalescence post-cancer du sein
Afin de répondre aux besoins des patientes en rémission d’un cancer du sein, de nombreux centres thermaux ont mis en place des séjours, des modules ainsi que des programmes d’éducation thérapeutique dédiés à ces patientes. Véritable parenthèse de détente, la cure thermale est une prise en charge globale des séquelles post-cancer. Certains centres thermaux français se sont spécialisés dans le traitement « post-cancer du sein » en proposant des soins, des ateliers et des activités adaptés.
Le thermalisme est une prise en charge naturelle se basant sur les vertus des eaux thermales, des boues et des gaz. Chaque complexe thermal, en fonction de la qualité, de la composition et des vertus de son eau minérale propose une ou plusieurs orientations thermales.
Toutes les orientations thérapeutiques ne sont pas indiquées dans la prise en charge post cancer du sein.
En effet, une cure thermale :
en dermatologie sera indiquée dans le traitement des cicatrises et de la sécheresse cutanée.
en phlébologie sera une prise en charge optimale pour le lymphœdème du membre supérieur.
L’étude Pacthe : l’amélioration de la qualité de vie des patientes suite à une cure thermale
Une étude de l’Association française pour la recherche thermale (AFRETh), a été menée auprès de trois stations thermales auvergnates Vichy, Châtel-Guyon et Le Mont-Dore.
La moitié des patientes a été en cure thermale pendant deux semaines au cours des 9 mois suivant la fin du traitement. Les patientes bénéficiaient également d’un soutien psychologique, d’un accompagnement esthétique et participaient à des ateliers consacrés à la nutrition.
Un an après, les femmes ayant suivi une cure thermale avaient une meilleure qualité de vie, moins de dépressions, un meilleur sommeil, plus d’activité physique, moins d’obésité et un moindre recours aux soins de kinésithérapie. « Les résultats sont significatifs en termes de qualité de vie » selon le Pr Christian-François Roques. En précisant que la cure thermale « n’a pas de visée curative » mais « contribue à l’amélioration des conditions de reprise d’une vie normale et notamment d’une activité professionnelle. »
Thermalisme après un cancer du sein, comment suivre une cure thermale ?
Une cure thermale peut être prescrite par un médecin traitant, un dermatologue, un gynécologue ou un oncologue. La réalisation d’une cure thermale peut être prise en charge, en partie, par l’assurance-maladie. La mutuelle peut venir en complément et prendre en charge certains des frais annexes. Toutefois, les programmes d’ETP ou les modules complémentaires restent à la charge du curiste.
Lors de son séjour au sein d’un établissement thermal, la curiste recevra entre 4 et 6 soins thermaux quotidien, selon sa prescription médicale et l’orientation de la station. On retrouvera des soins tels que :
Initialement d’une durée 18 jours, la cure thermale conventionnée en post-cancer du sein est maintenant prise en charge dès 12 jours. Véritable révolution dans le domaine thermal, cette cure est disponible dès maintenant dans certains centres thermaux.
Les établissements thermaux conventionnés post-cancer du sein
La spécialité “post cancer” réside généralement en un module spécifique, des soins particuliers, un programme d’ETP. N’hésitez pas à contacter les centres thermaux afin d’avoir de plus amples informations concernant les programmes disponibles.
Pourquoi ne pas suivre une cure thermale en double orientation ?
Il n’est pas rare de devoir faire face à plusieurs pathologies suite à un cancer du sein, notamment lorsque l’une des pathologies favorise le développement d’une autre. La cure thermale en double orientation est alors une solution adaptée qui permettra de soulager plusieurs pathologies lors d’un seul séjour sans entrainer d’effets secondaires.
Il existe un grand nombre de combinaisons de cures ayant une double orientation, cependant, tous les établissements ne sont pas en mesure de la proposer.
La médecine thermale est pratiquée au sein de 113 établissements thermaux français. Elle intervient dans le traitement de nombreuses pathologies classées selon 12 orientations thermales thérapeutiques. Le thermalisme se base sur l’exploitation des vertus des eaux thermales minérales contenant de nombreux minéraux et oligoéléments. La médecine thermale s’est toujours positionnée comme un traitement tant préventif que curatif en fonction des pathologies soignées.
Source : La Chaine Thermale du Soleil
Le groupe de la Chaîne Thermale du Soleil a été fondé en 1947 par Adrien Barthélémy. Il invente, avec la naissance de la sécurité sociale,le thermalisme social. En effet, le thermalisme était jusqu’alors réservé à une patientèle privilégiée et aisée dans les grandes stations thermales que sont Vichy ou Plombières-les-Bains développées sous le Second Empire. Aujourd’hui, le groupe de la Chaine Thermale du Soleil réuni 20 établissements thermaux et prend en charge 10 des 12 orientations thermales, se positionnant ainsi en véritable leader du thermalisme en France.
Depuis une vingtaine d’années, les établissements du groupe ont fait le pari de renforcer l’aspect préventif en proposant une offre de soin globale se basant sur la modification des facteurs de risques. Pour cela, le groupe a développé une expertise dans la prise en charge du diabète, de l’obésité, des séquelles de maladies neuro-dégénératives, de l’endométriose ou encore de la fibromyalgie.
Groupe familial, il est aujourd’hui dirigé par les petites filles d’Adrien Barthélémy, Adeline et Éléonore Guérard.
Le nombre de salariés du groupe approche les 2 000 collaborateurs en haute saison, pour un chiffre d’affaire annuel de 140 millions d’euros, hors crise sanitaire.
Les établissements thermaux de la Chaine Thermale du Soleil
Le 1er groupe thermal a une manière spécifique de gérer ses établissements auquel il est profondément attaché. En effet, la Chaine Thermale du Soleil exerce son métier de façon patrimoniale, sur le long terme, en étant propriétaire de l’ensemble de ses stations thermales (excepté Saint Laurent-les-Bains).
Le groupe propose des cures thermales dédiées à la santé mentale. Ces cures sont réalisées en partenariat avec les thermes de Saujon, la référence dans le thermalisme psychiatrique et sont disponibles dans certains établissements du groupes ( thermes de Cambo-les-Bains et Saint-Amand-les-Eaux)
Le groupe propose également des cures thermales conventionnées post cancer du sein, dont la durée sera de 12 jours et non de 18 jours. En effet, à titre exceptionnel, le principe de base de 18 jours volera en éclat. C’est une importante innovation dans la prise en charge thermale permettant de s’adapter aux femmes en rémission. Cette cure thermale conventionnée de 12 jours prévoit des soins thermaux ainsi qu’un module spécifique comprenant des activités touchant l’alimentation, la remise en activité physique, le bien être au nombre de 2 à 3 activités chaque jour.
Ce module sera partiellement pris en charge par la sécurité sociale. Sur son coût de 700 euros, 350 euros feront l’objet d’une pris en charge par l’Assurance maladie. Cette cure thermale est possible dans une vingtaine de stations françaises, dont 7 stations de la Chaine Thermale du Soleil (Gréoux-les-Bains, Cambo-les-Bains, Eugénie-les-Bains, Barbotan-les-Thermes, Saint-Amand-les-Eaux, Molitg-les-Bains).
Nous partons à la découverte des thermes de La Léchère-les-Bains aux côtés de monsieur Thierry THOMAS, le responsable du pôle santé et communication des thermes et du SPA de La Léchère-les-Bains depuis le mois d’août 2020.
Pouvez-vous présenter votre centre thermal et nous en dire plus sur vos spécialités ainsi que vos orientations thermales ?
Les thermes de La Léchère-les-Bains datent de 1897. Dans le monde du thermalisme, il s’agit d’un centre relativement récent.
Situés au cœur de la Savoie, les thermes de La Léchère-les-Bains ont une expertise médicale incontestée.
En effet, l’établissement thermal accueille le Centre de Recherche Universitaire de La Léchère (C.R.U.L.L.) dépendant de l’université de médecine de Grenoble. Le Professeur Patrick CARPENTIER, chef du service des maladies artérielles, veineuses, lymphatiques et de la microcirculation au CHU de Grenoble en est le dirigeant. Grâce au CRULL, les thermes de La Léchère-les-Bains ont toujours été à l’avant-garde de la recherche thermale, notamment dans le domaine de phlébologie.
Notre centre thermal détient 3 orientations thérapeutiques : la phlébologie, la rhumatologie et la gynécologie qui nous permettent d’accueillir chaque année environ 6 000 curistes.
La station de la Léchère est un véritable Resort thermal regroupant les thermes, le plus grand SPA en eau thermale de Savoie, un restaurant ainsi qu’un hôtel à la décoration Art Déco. La station propose également une suite hôtelière d’appartements et de studios.
Les curistes séjournant dans notre hôtel ou en résidence hôtelière ont un accès direct au centre thermal.
Dans nos spécificités, nous avons également des cures thermales dédiées au traitement du lymphœdème. Il s’agit du programme d’éducation thérapeutique « thermœdème» reconnu par l’ARS. Celui-ci s’adosse à une cure thermale conventionnée en phlébologie.
Ce programme prévoit des soins particuliers ainsi que des ateliers dédiés à cette pathologie.
Quelles seront les nouveautés pour cette saison ?
Nous avons 2 programmes complémentaires pour cette nouvelle saison.
Le Thermal Stress Detox qui vient accompagner les personnes en état de stress. Ce protocole s’accole à une cure thermale de 3 semaines et est disponible durant la majeure partie de la saison, au prix de 150 euros.
Nous avons également développé un protocole de soin dédié à l’endométriose. En effet, notre eau thermale étant indiquée pour l’orientation thérapeutique en gynécologie, nous avons souhaité ajouter des ateliers spécifiques à cette pathologie. Ce module est disponible en plus de la cure thermale conventionnée ou lors d’une mini-cure thermale (non prise en charge par la sécurité sociale).
Pour les prochaines années, nous voulons garder l’aspect médical de notre station tout en dynamisant notre activité afin de la rentre plus attractive.
Le lancement de nos 2 programmes complémentaires est une première étape.
Nous sommes également l’une des stations thermales pilotes en Auvergne-Rhône-Alpes avec les stations thermales de Vichy, Aix-les-Bains et La Bourboule pour la mise en place d’un séjour d’une semaine dans la prévention santé.
Nous allons tester ce format de cure durant le mois juin. L’objectif de ce type de séjour est de cibler une clientèle plus jeune afin de leur montrer que les stations thermales ont un rôle important à jouer dans la prévention santé. Les premiers résultats de ces tests sortiront dès la fin de l’année 2022. La volonté de notre région est que l’ensemble des stations d’Auvergne-Rhône-Alpes puisse mettre en place des séjours de prévention santé avec une méthodologie commune dont l’efficacité a été préalablement démontrée.
Le thermalisme est une médecine naturelle et alternative qui suscite de nombreuses interrogations. Basée sur l’utilisation des minéraux et oligo-éléments, l’eau thermale soigne de nombreuses affections depuis des siècles. Comme toutes les médecines, elle a dû prouver son efficacité. Toutefois, certains stéréotypes et idées reçues subsistent.
Malgré le fait que nos ainés représentent la part la plus importante de curistes, le thermalisme est indiqué à tout âge.
Il n’est pas rare de voir certains enfants souffrir d’affections au niveau des voies respiratoires, des adolescents de troubles au niveau de la croissance, desactifsde stress et des séniors de rhumatismes.
La cure thermale est donc un traitement alternatif adapté à tous. Il saura soulager les différents maux, quand parfois la médecine classique peine. Le thermalisme est notamment indiqué dans le traitement des affections chroniques afin d’éviter l’évolution et l’installation de celles-ci. Il permettra de soulager les douleurs et d’éviter les récidives tout en diminuant la prise de traitements médicaux.
2 – Le thermalisme ne soigne que les rhumatismes
L’indication en rhumatologie représente plus de 70% des cures totales prescrites chaque année.
Cependant, l’Assurance-maladie reconnaît12 orientations thérapeutiques allant des voies respiratoires à la neurologie, en passant par la gynécologie et les affections urinaires et digestives.
En fonction de la composition du sol dans lequel l’eau s’infiltre, sa teneur en oligo-éléments et minéraux sera différente d’une source d’eau à l’autre. De ce fait, chaque établissement thermal sera indiqué dans la prise en charge de maladies chroniques spécifiques.
Tous les établissements thermaux ne sont pas indiqués et n’ont pas la capacité de soulager les rhumatismes.
3 – Le thermalisme c’est la même chose que la thalassothérapie
Souvent confondus, le thermalisme et la thalassothérapie sont 2 choses très distingues. Les séjours de thalassothérapie se pratiquent en bordure de littoral et basent leurs bienfaits sur l’utilisation de l’eau de mer. Généralement à visée préventive, les séjours en thalassothérapie durent entre 2 et 10 jours. A contrario, la cure thermale est prescrite par un médecin (traitant ou spécialiste) dans un cadre curatif, vis-à-vis d’une pathologie chronique, et dure obligatoirement 21 jours.
La différence la plus importante réside dans la prise en charge de la cure thermale par la sécurité sociale, contrairement à la thalassothérapie qui reste à la charge intégrale du client.
Encore aujourd’hui, de nombreux témoignages vont dans ce sens. Cependant, il est essentiel de noter que la cure thermale est une véritable démarche de soins réalisée par le patient. Les soins quotidiens sont très contraignants. Ils entrainent une importante fatigue et les premiers jours de soins peuvent réveiller de nombreuses douleurs. De plus, les curistes ne choisissent pas la destination de leur séjour, mais doivent suivre les indications du médecin prescripteur (traitant ou spécialiste). Loin d’être un séjour de vacances, les curistes investissent du temps et de l’argent pour leur santé.
5 – La cure thermale coûte chère (très chère) à la sécurité sociale
Au détour d’une conversation, il n’est pas rare d’entendre cette affirmation. Cependant, chaque année, les cures thermales coûtent 273 millions d’euros à la Sécurité Sociale, soit 0.15% des dépenses de santé. De plus, à la suite d’un séjour en cure thermale, nombreux sont les curistes à noter une amélioration concernant leur état de santé. Cette amélioration leur permet : – de réduire leur consommation de médicaments, – de diminuer leurs besoins en actes médicaux, – de réduire le nombre d’arrêt de travail.
Dans le temps, la cure thermale est une source d’économie pour la sécurité sociale.
6 – Les soins individuels se réalisent nu
De nombreuses personnes sont réticentes à l’idée de réaliser une cure thermale car les soins thermaux individuels se déroulent « obligatoirement » nu.
En réalité, les soins individuels peuvent se dérouler nu si, et uniquement si, le patient le désire et en émet le souhait. Certains établissements thermaux le proposent mais ce n’est en aucun cas obligatoire. Il est conseillé, au moment du soin, d’émettre son souhait au praticien.
7 – Le thermalisme, ça ne marche pas
L’efficacité des soins thermaux fait régulièrement débat. Saviez-vous que la médecine thermale, via l’Afreth, réalise chaque année des études visant à démontrer l’efficacité du thermalisme en comparaison d’une prise en charge classique ?
Des études comme Maathermes, Stop-Tag, Thermarthrose et Specth en démontrent l’efficacité. Les études concernant le thermalisme sont disponibles et rendues publiques, quelque soit le résultat. N’hésitez pas à les consulter afin de vous faire votre propre avis.
8 – Pas de cure thermale pour les femmes enceintes
Contrairement à certaines idées reçues, la cure prénatale n’est pas dangereuse si elle est adaptée à chaque femme, en fonction de son stade de grossesse et de sa condition physique habituelle. Il est ainsi tout à fait possible pour une femme enceinte, suivant avis médical, de réaliser une cure thermale prénatale afin de soulager ses maux de grossesse (douleur articulaire, fatigue). Si certaines précautions doivent être prises, la cure thermale (voire la mini-cure thermale) est accessible aux femmes enceintes entre le 4eme et le 7eme mois. Il s’agit évidemment du cas général, un avis médical adapté à la patiente doit être donné avant toute cure.
9 – Pas de bébé en cure thermale
Les nouveau-nés peuvent présenter certaines pathologies dès leur naissance.
La cure thermale, notamment en dermatologie, est accessible dès 3 mois.
Accompagné d’au moins un parent, ce séjour permettra de prendre en charge certaines pathologies (dermatite atopique, eczéma…) de l’enfant afin d’éviter la mise en place d’une chronicité.
10 – Il faut avoir les « moyens » pour faire une cure thermale
Lorsqu’une personne annonce qu’elle part en cure thermale, l’aspect financier est régulièrement soulevé .
Si elle est prescrite par un médecin et correspond à l’une des 12 orientations thermales reconnues par l’Assurance maladie, une cure thermale sera prise en charge à hauteur de 65% des frais liés aux soins thermaux et 70 % des soins médicaux. Les frais restants seront à la charge du patient mais peuvent être complétés par une mutuelle. De plus, en fonction des revenus, l’Assurance maladie peut prendre en charge une partie des frais de transport et d’hébergement.
Les établissements thermaux, ainsi que les professionnels du secteur, sont formés à l’accueil de personnes ayant de nombreuses pathologies chroniques. De par la nature des publics accueillis, le secteur thermal est déjà soumis en temps normal à de nombreuses règles d’hygiène et de prévention.
L’activité des centres thermaux français est encadrée par un référentiel sanitaire rigoureux garantissant la sécurité des curistes et des personnels. Les établissements de cure thermale mettent en place les mesures prévues par ce guide sanitaire de référence, élaboré par des professionnels et validé par la Direction Générale de la Santé (DGS).
En raison de l’évolution de la situation sanitaire, le gouvernement français adapte ses mesures. Pour la saison thermale 2022, une partie du protocole sanitaire a été allégée.
L’assouplissement du protocole sanitaire covid-19. La réponse à vos questions.
Pour toutes questions concernant l’application du protocole sanitaire, nous vous recommandons de contacter directement votre centre thermal. En effet, les mesures appliquées varient d’un centre thermal à l’autre.
Les établissements thermaux n’ont pas été soumis à cette mesure. Si un schéma vaccinal complet ne pouvait pas être présenté, l’accès était possible avec un test PCR négatif de moins de 48h.
Depuis le début du mois de mars, sans schéma de vaccination complet, aucun test PCR négatif n’est pas systématiquement demandé. Il reste toutefois obligatoire dans certains établissements thermaux.
Puis-je suivre une cure thermale si je ne suis pas vaccinée ?
Depuis le début de la pandémie de covid-19, aucune restriction d’accès n’a été appliquée. Vous pouvez suivre une cure thermale avec ou sans schéma de vaccination complet.
Le port du masque est-il obligatoire durant la cure thermale et les soins ?
Les règles concernant le port du masque lors d’une cure thermale peuvent différer selon l’établissement, merci de vous rapprocher de votre établissement pour connaître la règle appliquée par celui-ci.
L’ensemble des soins thermaux sont-ils à nouveau dispensés ?
L’ensemble des soins thermaux est dispensé.
Toutefois, une jauge ainsi qu’une distanciation physique doivent être respectées lors de certains soins collectifs : inhalation collective, piscine de mobilisation, bain de vapeur collective, vaporarium etc.
Le personnel soignant est-il vacciné ?
Depuis le mois d’août 2021 la vaccination contre le Covid-19 est exigée pour les professionnelles de la santé. Le personnel des établissements thermaux est donc concerné par cette obligation.
Vous souhaitez réaliser une cure thermale cette année ?
Le thermalisme est une médecine naturelle qui base ses bienfaits sur l’utilisation des eaux naturelles chaudes au travers de soins spécifiques. La cure thermale est un traitement préventif et curatif qui permet d’éviter que la pathologie évolue et ne devienne potentiellement plus grave et plus difficile à soigner.
En France, il existe 110 établissements thermaux indiqués dans la prise en charge de pathologies spécifiques. En fonction de vos besoins, votre médecin (traitant ou spécialiste) vous indiquera les stations les plus adaptées à une prise en charge optimale en fonction de son orientation thermale thérapeutique (rhumatologie, phlébologie, affections digestives, voies respiratoires, neurologie, dermatologie…)
Une cure thermale conventionnée doit faire l’objet d’une prescription médicale. D’une durée de 3 semaines, la cure thermale est partiellement prise en charge par la sécurité sociale.
Nous partons à la découverte des Thermes de Balaruc-les-Bains, situés sur les bords de l’étang de Thau au côté de m. Houvion, le directeur général du centre depuis août 2021
Pouvez-vous présenter votre établissement thermal à nos lecteurs ?
Le thermalisme fait partie de l’histoire de la ville de Balaruc-les-Bains. Depuis plus de 2 000 ans, notre ville thermale exploite les bienfaits des eaux souterraines. Actuellement ont lieu, au cœur de la ville, des fouilles archéologiques qui ont mis en lumière d’anciens thermes romains. Ces vestiges permettaient aux légionnaires de venir se soigner dans l’eau et les boues de notre ville.
Si le thermalisme dans notre cité a une histoire de plus de 2 000 ans, nous n’en sommes pas moins l’un des établissements thermaux les plus modernes de France. Il faut savoir que notre centre thermal a été refait en totalité en 2015 et propose maintenant des installations exclusives et uniques :
Nous proposons une revisite totale du soin à base de boue thermale. Ce soin se déroule en baignoire et utilise une boue liquide (un mélange d’argiles pasteurisées et d’eau thermale).
Une douche thermale à 2 jets. Cela permet de réaliser un réel massage à l’eau afin de mieux faire pénétrer les minéraux présents dans l’eau thermale chaude.
L’un des plus grands couloirs de marche de France, d’une longueur de 110 mètres.
Les eaux thermales de la station sont riches en minéraux renforçant l’effet antalgique et cicatrisant. Notre eau thermale est également isotonique, ce qui signifie qu’elle pénètre mieux dans la peau.
Vous venez d’ouvrir la saison thermale 2022, comment s’est déroulé le lancement ?
Nous étions ravis d’accueillir nos premiers curistes et ils étaient également ravis de nous revoir.
Le contact humain est très important pour nous, nous mettons le bien-être de nos curistes aux centres de nos préoccupations. La détente, l’apaisement et le bien-être sont au cœur de nos priorités, ils permettent une prise en charge globale du patient.
C’est pour cela que nous avons redistribué l’espace au sein des thermes. L’accueil a été déplacé plus loin afin que l’attente se déroule dans de meilleures conditions. Nous avons également ouvert un café afin que de créer des moments de convivialité et de partage.
Pouvez-vous nous parler du dispositif de réservation mis en place au sein de votre centre thermal afin de simplifier le parcours curiste ?
Le relationnel, le dialogue et la bienveillance sont essentiels. Nous avons commencé à mettre en place des dispositifs afin de les favoriser.
Nous avons ainsi souhaité faciliter les démarches d’inscription en cure thermale dans le but de réduire l’attente du curiste. Nous avons donc mis en place, avec la solution Maiia de Cegedim Santé, une prise de rendez-vous simplifiée permettant de confirmer l’inscription au centre thermal sur un créneau précis. Cela permet de réduire considérablement l’attente et le stress entrainés par les formalités du premier jour de cure.
Ce rendez-vous peut se prendre en ligne ou directement par téléphone.
Quelles seront les nouveautés pour cette saison thermale 2022 pour les Thermes de Balaruc ?
Nous lançons différents programmes.
En relation avec l’Institut du cancer de Montpellier, nous allons proposer une orientation en post-cancer du sein. Avec de nombreux professionnels, comme des diététiciens, des psychologues ou des ergothérapeutes nous souhaitons mettre en place un suivi avant et après le séjour en cure thermale. L’idée est que la cure thermale s’intègre dans le parcours de soin du patient.
Nous souhaitons faire partager une expérience thermale aux personnes en rémission. Pour cela, nous avons réaménagé une partie de notre établissement afin de pouvoir accueillir ces curistes dans un étage dédié pour les soins secs. Cela permettra un échange d’expériences et la création d’un lieu de partage.
Cette cure vient compléter un séjour en simple (rhumatologie ou phlébologie) ou double orientation (PH-RH ou RH-PH). Elle comprendra un programme d’accompagnement personnalisé composé d’atelier d’activités sportives adaptées, de relaxation, de conseils nutrition, d’échanges et de groupe de parole permettant d’échanger dans un cadre bienveillant de conseil et de partage d’expérience. En parallèle, un pack d’activité santé à un tarif attractif de 100 euros pour 5 activités collectives sur 18 jours permet de renouer à son rythme avec des activités telles que le sport, la relaxation, ou encore le plaisir pour une alimentation santé.
Nous proposons également une mini-cure thermale au prix de 249 euros pour 5 jours de cure comprenant 5 soins par jour.
Cela permet de rendre plus accessible les vertus de l’eau thermale, sans prescription, aux accompagnants de curistes mais également aux actifs et aux personnes voulant découvrir les bienfaits du thermalisme.
Quels sont vos projets pour les prochaines années ?
L’ensemble des soins disponibles aujourd’hui sont accessibles au post-cancer, mais nous souhaiterions travailler des soins particuliers et dédiés à cette pathologie . Nous souhaitons développer des outils et des soins ciblés notamment dans la gestion des effets post-rayons et chimiothérapie.
La polyarthrite rhumatoïde est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Elle touche près de 300 000 personnes en France. Depuis plusieurs années, de nombreux établissements thermaux proposent des séjours en cure thermale visant à soulager les curistes atteints de polyarthrite rhumatoïde .
La polyarthrite rhumatoïde est un rhumatisme inflammatoire chronique se traduisant par un gonflement des articulations. C’est une maladie auto-immune touchant les articulations et s’accompagnant d’une inflammation de la membrane synoviale (membrane entourant l’articulation).La polyarthrite rhumatoïde est une pathologie évolutive touchant de 0,5 à 1 % de la population occidentale, plus majoritairement les femmes. Cette pathologie peut survenir à n’importe quel âge mais les premiers symptômes se manifestent généralement entre 40 et 60 ans.
L’évolution est souvent imprévisible à son début. Elle peut se guérir rapidement dans certains cas, ou persister et s’aggraver sur de nombreuses années. Évoluant par poussées, elle se caractérise par l’apparition de déformations plus ou moins importantes au niveau des articulations.
Le traitement se base sur des antalgiques, associé à un traitement de fond permettant de prévenir et de ralentir les destructions articulaires. La réalisation d’une cure thermale, en parallèle d’un suivi médical, permettra de prendre en charge le patient dans sa globalité, afin d’améliorer la qualité de sa vie quotidienne.
Cure thermale et polyarthrite rhumatoïde : quels soins thermaux sont prodigués ?
La cure thermale en rhumatologie contribue à améliorer la douleur articulaire et plus globalement l’état du patient. En effet, lors de la cure, le curiste se verra prescrire par son médecin thermal des soins thermaux visant à diminuer l’inflammation. Les soins se basent sur la qualité des eaux thermales naturellement chaudes, riches d’une multitude d’oligo-éléments et de minéraux aux nombreuses vertus.
La réalisation en parallèle d’une activité sportive adaptée et d’exercices de postures permettent de prendre en charge la globalité de la pathologie. Le sport, (gym douce, natation…) a pour but de maintenir du capital musculaire. Les cours de posture (pilate…) visent à soulager les articulations.
De nombreuses études ont montré l’efficacité des cures thermales dans l’amélioration des capacités fonctionnelles et de la qualité de vie des patients. Cependant elles sont contre-indiquées pendant les périodes de poussée inflammatoire.
L’orientation thermale en rhumatologie fait partie des 12 orientations thermales thérapeutiques reconnues et prises en charge par la Sécurité sociale.
Sur prescription d’un médecin traitant ou spécialiste, le forfait thermal (soins thermaux) ainsi que le forfait de surveillance médicale (rendez-vous avec le médecin de cure), font l’objet d’une prise en charge partielle par l’Assurance maladie.
Le ticket modérateur (la part restante à la charge du curiste) peut être pris en charge par une mutuelle en fonction du type de contrat souscrit.
Le rôle de la diététique dans la prise en charge de la polyarthrite.
Même si aucune étude ne prouve l’existence de « régime spécial polyarthrite », une alimentation équilibrée est une aide pour le traitement. En effet, l’alimentation aidera à lutter contre l’inflammation, l’alimentation est la base de la médecine.
Pour l’inflammation, on privilégiera des graisses insaturées, riches en omégas 3 (poissons gras, huile de colza, de noix et huile de poisson) car elles ont un effet anti-inflammatoire, au détriment de ceux riches en Oméga 6 (huile de tournesol). On conseillera également une alimentation riche en antioxydants.
De plus, les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde sont traités par corticothérapie. La corticothérapie nécessite une supplémentation en calcium et en vitamine D afin de lutter contre l’ostéoporose.
Démarche et prise en charge d’une cure thermale polyarthrite
La réalisation d’une cure thermale est encadrée par des décrets.
Ainsi, pour être prise en charge, une cure thermale conventionnée doit :
Faire l’objet d’une prescription médicale,
Avoir reçu l’accord de prise en charge par la sécurité sociale,
Etre l’unique cure thermale réalisée durant l’année civile,
Durer 21 jours, soit 18 jours de soins,
L’ensemble des soins doit être réalisé. Toute absence non justifiée par un motif recevable peut entrainer le non-remboursement de la cure thermale.
Si l’ensemble des conditions est réuni, la cure thermale sera prise en charge par la sécurité sociale à hauteur de 70% du forfait de surveillance médicale et à 65% du forfait thermal. En fonction des contrats établis, la part restante (nommée ticket modérateur) pourra être prise en charge par la mutuelle du curiste.
Pourquoi ne pas faire une cure thermale en double orientation ?
Il n’est pas rare de devoir faire face à plusieurs pathologies chroniques, notamment lorsque l’une des pathologies favorise le développement d’une autre (par exemple lombalgie et jambes lourdes). La cure thermale en double orientation est alors une solution adaptée qui permettra de soulager plusieurs pathologies lors d’un seul séjour sans entrainer d’effets secondaires.
Il existe un grand nombre de combinaisons de cure ayant une double orientation, cependant, tous les établissements ne sont pas en mesure de la proposer.
La lombalgie est le mal de dos du siècle. C’est une pathologie très répandue pour laquelle une prise en charge est nécessaire. Chez certaines personnes, ce mal de dos s’installe de façon permanente et les traitements médicaux peinent à le soulager. Alors pourquoi ne pas se tourner vers une alternative douce, naturelle, sans effet secondaire et efficace comme la cure thermale ?
La lombalgie se manifeste par de violentes douleurs lombaires, descendant au niveau des fesses, à l’arrière des cuisses et s’étirant jusqu’aux genoux. Une consultation médicale est recommandée afin d’écarter toutes complications. En effet, dans certains cas, la lombalgie devient chronique(d’une durée de plus de 3 mois) et la prise d’un traitement médical peine à soulager le patient. Les douleurs permanentes engendrées ont par conséquent d’importantes répercussions physiques (des difficultés pour se déplacer et pour soulever des charges) et psychologiques (anxiété, stress, pessimisme…). La vie personnelle et professionnelle du patient en est fortement impactée.
Les origines d’une lombalgie sont nombreuses
Cette douleur lombaire, qui va de la gêne modérée à la douleur intense, peut avoir de multiples origines. On retrouvera généralement :
La cure thermale conventionner pour soulager efficacement et naturellement une lombalgie
Si la douleur persiste malgré la pratique d’une activité sportive douce et adaptée, la prise de différents traitements antalgiques et les rendez-vous chez des kinésithérapeutes.
Pourquoi ne pas songer aux bienfaits de la médecine thermale ?
Une alternative douce, naturelle et sans effet secondaire qui permet de soulager les douleurs de façon durable. L‘incroyable richesse en minéraux et oligo-éléments de l’eau thermale lui confère des vertus thérapeutiques uniques : antalgique, anti-inflammatoire, décontractante, relaxante et stimulante…
Les soins de balnéothérapie et les massages réalisés par des professionnels contribuent à soulager la douleur et l’inflammation.
Les soins de pélothérapie (à base de boue thermale) ont des vertus relaxants et antalgiques.
Les exercices en piscine et la gymnastique adaptée avec un kinésithérapeute donnent des clés pour réapprendre à bouger sans se faire mal.
Pour aller plus loin dans la prise en charge, certains établissements proposent des modules complémentaires (accompagnement éducatif, ateliers de correction de posture, ergothérapie, gymnastique adaptée) ou des programmes d‘Éducation Thérapeutique du Patient. L’objectif de ces modules est d’apprendre aux curistes les bons gestes et les bonnes pratiques du quotidien pour limiter les récidives.
Les soins proposés en cure thermale
Les soins thermaux sont prescrits par un médecin thermal avant le début du séjour. De ce fait, les soins dispensés sont adaptés aux pathologies, aux besoins et à l’état de santé du curiste. Une cure thermale est une prise en charge individuelle et propre à chaque patient.
Si vous souffrez d’une pathologie chronique, votre médecin traitant (ou spécialiste) peut vous prescrire une cure thermale conventionnée d’une durée de 21 jours. Durant ce séjour, vous recevrez des soins quotidiens, basés sur les vertus des eaux et boues thermales. Dans le cas d’une lombalgie, votre médecin vous prescrira une cure thermale conventionnée en rhumatologie.
Pour finir, la reprise d’une activité sportive ainsi que la mise en place d’un régime alimentaire adapté sont conseillées. Cela permettra de faire perdurer effets bénéfiques d’une cure thermale.
En Savoie(région Rhône-Alpes)? Au sein de la station thermale d’Aix les Bains qui propose un module complémentaire pour une cure thermale enrhumatologie. Ce programme permet dedémultiplier les bienfaits de la cure. Il comprend des cours de gymnastique et des ateliers de santé. Ce module n’est pas pris en charge par la sécurité sociale.
Etre l’unique cure thermale réalisée durant l’année civile,
Durer 21 jours, soit 18 jours de soins,
Toute absence non justifiée par un motif recevable peut entrainer le non-remboursement de la cure thermale.
Lorsque l’ensemble des conditions est réuni, la cure thermale sera prise en charge par la sécurité sociale à hauteur de 70% du forfait de surveillance médicale et à 65% du forfait thermal. En fonction des contrats établis, la part restante (nommée ticket modérateur) peut être prise en charge par la mutuelle du curiste.
Pourquoi ne pas faire une cure thermale en double orientation ?
Il n’est pas rare de devoir faire face à plusieurs pathologies chroniques, notamment lorsque l’une des pathologies favorise le développement d’une autre (par exemple lombalgie et jambes lourdes). La cure thermale en double orientation est alors une solution adaptée qui soulage plusieurs pathologies lors d’un seul séjour sans entrainer d’effets secondaires.
Il existe un grand nombre de combinaisons de cure ayant une double orientation, cependant, tous les établissements ne sont pas en mesure de la proposer.