Après une période compliquée dans les années 2000, le secteur du thermalisme connaît une nouvelle croissance depuis 2010. On comptait 560 000 curistes en 2015, soit une hausse de 2,5% par rapport à 2014.
Le délégué Général du Conseil national des établissements thermaux (CNETh), Claude-Eugène Bouvier, explique que cette croissance est la conséquence de l’évolution démographique du pays, la moyenne d’âge des curistes étant de 64 ans, et de la reconnaissance médicale de plus en plus importante des médecins.
Le professeur Christian-François Roques, président du conseil scientifique de l’Association française pour la recherche thermale (Afreth), précise que plus de 150 études ont été publiées lors des 25 dernières années. Le professeur a présenté lors d’une conférence les bienfaits de la médecine thermale et les effets bénéfiques prolongés pendant au moins six mois. Un questionnaire, administré à 112 000 personnes ayant fait une cure thermale en 2006, indique qu’une très grande majorité (97%) a constaté une baisse de douleurs physiques, une diminution de la prise de médicaments et une meilleure qualité de vie, indique Christian-François Roques.
Cette hausse du nombre de curistes est aussi la conséquence de la hausse des investissements réalisés par les établissements thermaux. A travers la modernisation de leurs infrastructures, la mise en place de nouvelles stratégies de communication novatrice et l’imagination de nouveaux services à destination des curistes, ils ont su attirer de nouveaux adeptes.