Aviez-vous fait le rapprochement entre la présence d’un casino et la pratique thermale de la ville ? Cela ne doit rien au hasard, il s’agit héritage historique français. Pour bien comprendre cette pratique, un retour sur les grandes lignes historiques du thermalisme est nécessaire.

Casinos et stations thermales : l’histoire du thermalisme en France
Le thermalisme est une médecine naturelle qui base ses bienfaits sur l’utilisation des eaux de sources minérales, riches en une multitude d’oligo-éléments et de sels minéraux. On doit cette pratique aux grecs, puis aux romains qui affectionnaient les bains collectifs, dont la pratique était cependant différente de celle connue aujourd’hui.
Après une longue période d’oubli durant le Moyen-Âge, le thermalisme refait son apparition au 16ème siècle.
Puis, en 1604 sous l’impulsion d’Henri IV, la première Charte des eaux minérales est inaugurée.
Par la suite, durant la seconde moitié du 19ème siècle, Napoléon III et sa famille perpétuent l’amplifient cette tradition. Dès lors, les anciennes stations s’agrandissent, d’autres apparaissent, et toute la noblesse va « prendre les eaux ».
Les stations thermales deviennent alors de véritables lieux de villégiature.
Les villes d’eaux commencent à développer différents aménagements afin de satisfaire et de divertir leur clientèle.
La présence des Casinos dans les stations thermales : un héritage historique
En 1804, Napoléon crée un établissement officiel pour lutter contre la clandestinité liée aux jeux d’argent. S’en suivra, en 1806, une loi autorisant l’ouverture des casinos uniquement au sein des villes thermales et balnéaires.
C’est donc à partir de cette date que les premiers casinos légaux voient le jour en France, au cœur des stations thermales. Cela offrira à ces dernières un nouvel attrait aux yeux des populations aisées.
À cette époque, le casino n’est plus seulement un lieu dédié uniquement au jeu mais il représente un lieu de vie et de distraction. Alors réservé aux classes aisées, c’est le lieu où il se doit d’être vu.
De nos jours, la réglementation a évolué. Après l’accord du Ministre de l’Intérieur, les casinos sont maintenant autorisés dans « les villes ou stations classées stations balnéaires, thermales ou climatiques ». « Dans les communes classées stations de tourisme et constituant la ville principale d’une agglomération de plus de 500 000 habitants et participant pour plus de 40 %, le cas échéant avec d’autres collectivités territoriales, au fonctionnement d’un centre dramatique national, d’un orchestre national, d’un théâtre et d’un opéra présentant en saison une activité régulière d’au moins vingt représentations lyriques ». (Source :lefigrance.gouv.fr)
L’aménagement spécifique et caractéristique des villes thermales
Afin de faire face à la concurrence naissante entre les différentes stations, les villes d’eaux rivalisent d’imagination afin de créer des édifices aux architectures grandioses dans le but de séduire le plus grand nombre de personnes.
Afin de divertir leurs curistes, les villes thermales mettent en place différentes infrastructures, que l’on retrouve dans la quasi-totalité des stations thermales :
- La promenade
- Les hôtels particuliers, à l’architecture particulière et éclectique
- Le parc thermal
- Le casino
- La gare
Le thermalisme a eu une forte influence sur le développement de l’urbanisme des villes d’eaux et de certains territoires reculés.
A l’heure actuelle, ce patrimoine est toujours visible et fréquenté par les curistes.
Quelles sont les stations thermales françaises disposant d’un casino ?
- La station thermale de Bourbon-l’Archambault
- La station thermale de Vichy
- La station thermale de Néris-les-Bains
- La station thermale de Gréoux-les-Bains
- La station thermale de Vals-les-Bains
- La station thermale d’Ax-les-Thermes
- La station thermale de Niederbronn-les-Bains
- La station thermale de Chaudes-Aigues
- La station thermale de Jonzac
- La station thermale d’Évaux-les-Bains
- La station thermale d’Allègre-les-Fumades
- La station thermale de Barbotan
- La station thermale de Castéra-Verduzan
- La station thermale de Lamalou-les-Bains
- La station thermale de Balaruc-les-Bains
- La station thermale de Salies-du-Salat
- La station thermale de Luchon
- La station thermale de Luxeuil-les-Bains
- La station thermale de Saint-Gervais-les-Bains
- La station thermale d’Évian-les-Bains
- La station thermale de Bagnères-de-Bigorre
- La station thermale de Capvern-les-Bains
- La station thermale d’Uriage-les-Bains
- La station thermale d’Allevard
- La station thermale de Salins-les-Bains
- La station thermale de Lons-le-Saunier
- La station thermale du Grand Dax
- La station thermale de Montrond-les-Bains
- La station thermale d’Amnéville
- La station thermale de Saint-Honoré-les-Bains
- La station thermale de Saint-Amand-les-Eaux
- La station thermale de Bagnoles-de-l’Orne
- La station thermale du Mont-Dore
- La station thermale de Châtel-Guyon
- La station thermale de Royat-Chamalières
- La station thermale de Salies-de-Béarn
- La cure thermale de Divonne-les-Bains
- La station thermale du Boulou
- La station thermale d’Amélie-les-Bains
- La station thermale de Bourbon-Lancy
- La station thermale d’Aix-les-Bains
- La station thermale de Challes-les-Eaux
- La station thermale de Brides-les-Bains
- La station thermale d’Enghien-les-Bains
- La station thermale de la Roche-Posay
- La station thermale de Contrexéville
- La station thermale de Plombières-les-Bains
- La station thermale de Vittel
- La station thermale de Vernet-les-Bains
Découvrez les mini-cures thermales, un séjour de quelques jours idéal pour votre santé et votre bien-être.
Les mini-cures thermales sont des séjours courts et flexibles, conçus pour tous ceux qui souhaitent prendre soin d’eux mais qui ne peuvent pas se libérer durant 3 semaines. Que ce soit pour prévenir des troubles émergents, soulager des problèmes existants ou se relaxer dans un environnement paisible, la mini-cure thermale est idéale.
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Différence entre cure thermale et thalassothérapie : on vous explique tout
Lorsque l’on cherche à se ressourcer ou à améliorer sa santé, les termes cure thermale et thalassothérapie reviennent souvent. Mais savez-vous exactement en quoi ces deux pratiques diffèrent ? Bien qu’elles reposent toutes deux sur l’utilisation de l’eau et de ses vertus et leurs objectifs sont très différents. La cure thermale s’inscrit dans un cadre médical précis et conventionné, adaptée au traitement de pathologies chroniques grâce aux propriétés spécifiques des eaux thermales minérales. De nombreuses études reconnaissent leur efficacité. La thalassothérapie, quant à elle, se concentre sur la relaxation, la détente et le bien-être général, en exploitant l’eau de mer et les ressources marines.

Comprendre la différence entre cure thermale et thalassothérapie permet de choisir la formule la plus adaptée à vos besoins.
Les eaux utilisées : une distinction majeure et fondamentale
La principale différence entre cure thermale et thalassothérapie réside dans le type d’eau utilisé.
Cure thermale : l’eau minérale naturelle
La cure thermale utilise une eau minérale issue de sources souterraines. Ces eaux contiennent des minéraux, des oligoéléments et des gaz naturels. Leur composition varie selon la station. Cette diversité permet de traiter différentes pathologies.
Les stations thermales se situent souvent dans des zones montagneuses ou dans des vallées où les sources émergent naturellement.

Thalassothérapie : l’eau de mer et les éléments marins
La thalassothérapie repose exclusivement sur l’eau de mer. Les centres se trouvent donc toujours au bord de l’océan. L’eau de mer, les algues et les boues marines apportent détente et relaxation. L’eau de mer reste assez stable en composition, ce qui explique son usage principalement orienté vers le bien-être et non vers un traitement médical.
Une différence majeure entre la cure thermale et la thalassothérapie : la prise en charge
La thalassothérapie et le thermalisme utilisent toutes les deux les bienfaits de l’eau. En revanche, leur objectif n’est pas le même.
La thalassothérapie mise sur la détente, la prévention et la remise en forme.
La cure thermale, elle, vise le traitement de pathologies chroniques. De nombreuses études reconnaissent l’efficacité du thermalisme. La cure thermale suit donc une démarche médicale. Seul un médecin peut la prescrire. Grâce à cette prescription, l’Assurance Maladie et certaines mutuelles prennent en charge une partie du séjour.
La thalassothérapie peut aussi améliorer le bien-être, mais elle ne relève pas du domaine médical. Le séjour reste donc entièrement à la charge du client.
Autre différence importante :
- une cure thermale conventionnée dure trois semaines,
- un séjour en thalassothérapie peut durer un jour, un week-end ou une semaine, selon les besoins.
Cure thermale conventionnée ou séjour en thalassothérapie ?
Votre choix dépendra de plusieurs facteurs :
Si vous souffrez d’une pathologie chronique
La cure thermale conventionnée constitue une option adaptée pour réduire durablement vos douleurs. Il s’agit d’une démarche médicale complète, qui demande du temps et un réel investissement pour votre santé.
Les soins peuvent parfois être fatigants et provoquer, de manière temporaire, une recrudescence de certaines douleurs. La cure thermale n’est donc pas une prestation de bien-être, mais bien une prise en charge médicale encadrée, répondant à des normes strictes. Ainsi, selon votre état de santé, votre médecin pourra vous orienter vers la cure thermale la plus indiquée.
La durée de séjour souhaitée
Si vous recherchez à vous relaxer et à vous détendre sur un week-end au bord de l’eau un séjour en thalassothérapie pourrait être plus approprié. Sachez toutefois que les établissements thermaux, en plus des cures thermales conventionnées de 3 semaines, proposent des mini séjours.
Les pathologies prises en charge par les cures thermales
La médecine thermale couvre 12 orientations thérapeutiques reconnues par l’Assurance Maladie, ce qui permet de traiter un large éventail de pathologies chez l’enfant et l’adulte. Chaque station adapte ses soins à la composition de ses eaux, garantissant ainsi une prise en charge personnalisée et médicale.
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Déremboursement des cures thermales : Julien Dubois, Maire de Dax, nous fait part des dernières actualités
Depuis plusieurs semaines, le remboursement des cures thermales est remis en question en raison d’un possible déremboursement dès 2026, lié aux débats autour du budget de la Sécurité sociale. Un amendement, massivement rejeté par l’Assemblée nationale, proposait de réduire la prise en charge : de 100 % à 65 % pour les patients en ALD, et de 65 % à seulement 15 % pour les curistes classiques.
Face à cette menace, l’ensemble du secteur thermal se mobilise pour défendre l’accès aux soins de plus de 500 000 curistes chaque année.

Rencontre avec Julien Dubois, maire de Dax et président de l’Association nationale des maires de communes thermales.
Monsieur Dubois, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Julien Dubois, maire de Dax, président de la communauté d’agglomération du Grand Dax et membre du conseil départemental des Landes. J’assume également la présidence de l’Association nationale des maires de communes thermales, qui rassemble les élus de toutes les villes thermales de France. Notre mission est avant tout de partager nos expériences et d’analyser l’évolution de la filière, car il existe une grande diversité de stations thermales en France. Nous avons besoin de fédérer nos expériences pour mieux structurer le thermalisme.
Dans le contexte actuel, il nous revient aussi de peser dans les décisions nationales, notamment celles qui concernent le remboursement des cures thermales, un sujet devenu critique.
Vous êtes à l’initiative de la pétition contre le déremboursement des cures thermales. Quel est son objectif ?
Notre objectif est d’alerter le Gouvernement, l’Élysée et les deux chambres du Parlement sur les conséquences qu’aurait un déremboursement, même partiel, des cures thermales. D’abord, ce serait catastrophique pour les patients. Le thermalisme concerne toutes les catégories de population et nécessite un remboursement pour rester accessible.
Ensuite, un déremboursement fragiliserait toute l’économie des territoires thermaux. La filière représente 25 000 emplois directs et indirects et près de 4,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, pour un remboursement d’environ “244 millions d’euros” par la Sécurité sociale.
Or, l’assurance maladie ne prend en charge que les soins : hébergement, transport et restauration restent à la charge des curistes et accompagnants. La baisse de fréquentation impacterait donc fortement les retombées locales.
Enfin, de nombreuses villes se sont construites autour du thermalisme : une chute d’activité mettrait en danger l’ensemble de cet écosystème.
Notre volonté, globalement, est donc de faire comprendre à tous ceux qui peuvent influencer cette décision qu’un déremboursement aurait des effets négatifs à de nombreux niveaux. Pour cela, nous avons lancé une pétition, cosignée par Denis Fégné, député des Hautes-Pyrénées, Président du groupe d’études thermalisme à l’Assemblée nationale, Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, Fondateur des Journées parlementaires du thermalisme, Thierry Dubois, Président du Conseil national des Établissements Thermaux (CNETh) et moi-même.
L’objectif est de montrer que ces enjeux sont majeurs et de mobiliser tous ceux qui considèrent qu’un déremboursement serait une erreur, en les invitant à nous soutenir en signant cette pétition.
Mobilisation : signez la pétition pour dire non au déremboursement
Combien de signatures ont déjà été recueillies et quelles ont été les réactions jusqu’à présent ?
Les signatures sont en cours de comptabilisation, car il y a plusieurs vagues d’envoi et de nombreuses stations thermales sont en train de signer. En quelques jours, nous avions déjà dépassé les 20 000 signatures, un chiffre en constante augmentation.
L’amendement visant le déremboursement des cures thermales a été rejeté. Pourquoi continuer à se mobiliser ?
Il y a plusieurs possibilités pour remettre en cause le taux de remboursement des cures thermales. Il y a la possibilité de la voie parlementaire, dont on comprend qu’elle n’aboutira pas, car 90 % des députés ont voté contre les amendements qui proposaient le déremboursement des cures thermales ; ce sera probablement la même chose pour le Sénat.
En revanche, un décret ministériel pourrait, à lui seul, modifier et réduire le taux de remboursement.
C’est pourquoi il est essentiel de rester mobilisés pour faire entendre l’importance de maintenir la prise en charge.
Nous échangeons très régulièrement avec le cabinet du Premier ministre afin de défendre nos arguments.
Quelles sont les prochaines étapes pour lutter contre le déremboursement des cures thermales ?
Nous poursuivons nos initiatives conjointes, qui sont portées avec les établissements thermaux, les syndicats qui représentent les professionnels de l’hébergement et de la restauration, ainsi que les médecins thermaux et généralistes, pour valider scientifiquement les effets des cures thermales sur la santé des patients.
L’écosystème du thermalisme est large : il est d’abord médical, mais aussi, de façon périphérique, il joue sur l’ensemble des activités des territoires concernés.
Des courriers ont également été envoyés à tous les préfets de département afin de remonter le sujet au niveau national. Nous utilisons toutes les voies possibles pour faire entendre nos arguments, qui sont réels, objectifs et vérifiés scientifiquement.
Quand peut-on espérer des réponses officielles concernant le déremboursement des cures thermales ?
Pour l’instant, aucun calendrier précis n’a été communiqué.
Les débats se poursuivent au Sénat dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Il est probable que les deux chambres ne votent pas dans les mêmes termes, ce qui nécessitera la convocation d’une commission mixte paritaire.
La Caisse Nationale d’Assurance Maladie doit également être consultée avant toute décision.
Il faudra donc attendre encore plusieurs semaines avant d’obtenir une réponse officielle.
Peut-on être optimiste pour l’avenir du thermalisme en France ?
Je reste optimiste, pour une raison essentielle : la cure thermale est indispensable pour les patients qui en ont besoin, plus de 500 000 chaque année. Tant qu’il y aura des patients, il y aura nécessité, et tout sera mis en œuvre pour qu’ils puissent en bénéficier.
Oui, il faut être optimiste, oui nous sommes prêts, bien évidemment, à montrer l’ensemble des études existantes et à en produire afin d’entériner les preuves de façon définitive.
La filière, comme toute filière de santé, continue de se renouveler et de se diversifier. Mais il est essentiel que le service médical rendu soit pleinement reconnu, et que la Sécurité sociale maintienne sa prise en charge.
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Non au déremboursement des cures thermales : cosignons ensemble le texte de soutien
Face aux annonces des dernières semaines, le Gouvernement indique envisager de réduire drastiquement le remboursement des cures thermales : de 100 % à 65 % pour les patients en ALD, et de 65 % à 15 % pour les curistes conventionnés.
Cette mesure menace directement l’avenir de la médecine thermale, fragilise les territoires et risque de bloquer l’accès aux soins pour des centaines de milliers de patients chroniques.
La profession se mobilise et vous invite à co-signer ce texte, destiné à être publié sous forme de tribune dans un quotidien national et envoyé au Gouvernement.

Des chiffres clés à retenir
- 4,8 milliards d’euros de retombées économiques annuelles
- 25 000 emplois directs et indirects non délocalisables
- Une offre de soins supérieure à la moyenne dans les communes concernées
- Un coût global représentant seulement 0,1 % du budget de l’Assurance Maladie
Pourquoi préserver le remboursement des cures thermales ?
Une pratique médicale efficace et scientifiquement validée
Chaque année, près de 500 000 patients chroniques suivent une cure thermale dont l’efficacité est démontrée par plus de 60 études cliniques. Les cures offrent un bénéfice médical réel :
- réduction durable de la douleur,
- amélioration de la qualité de vie,
- diminution des médicaments et hospitalisations.
Allemagne, Autriche, Italie, Pologne, République tchèque… tous remboursent les cures thermales, souvent davantage que la France. Renoncer au remboursement reviendrait à affaiblir une médecine reconnue au niveau européen.
Un coût minime pour l’Assurance Maladie
Les cures thermales ne représentent que 0,1 % du budget de l’Assurance Maladie. L’économie espérée de 200 millions d’euros serait marginale et rapidement absorbée par les coûts supplémentaires de soins de substitution.
Remboursement des cures thermales : ce que dit le Parlement
Un rejet clair du déremboursement
Le 8 novembre, l’Assemblée nationale a largement repoussé un amendement visant à remettre en cause le remboursement des cures thermales : 167 voix contre, 24 pour. Un signal politique fort en faveur du maintien du système actuel et un message clair : Non au déremboursement des cures thermales !
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Ce que disent vraiment les curistes : un rappel essentiel dans le débat sur le déremboursement des cures thermales
Depuis plus de 10 ans, le site internet LesCuristes.fr, leader du thermalisme sur internet, récolte chaque année des milliers d’avis de curistes relatant les nombreux effets bénéfiques d’un séjour thermal sur leur pathologie. À l’heure actuelle, qui est mieux placé pour parler des vertus d’une cure thermale que ceux qui en bénéficient et en retirent un réel soulagement ? En effet, depuis plusieurs semaines, les annonces autour du déremboursement des cures thermales par l’Assurance Maladie inquiètent les patients et la filière. Le gouvernement a proposé de réduire le taux actuel de 65 % à 15 %, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026. L’objectif affiché : générer environ 200 millions d’euros d’économies pour réduire le déficit prévu de la Sécurité sociale.

Le thermalisme est une pratique médicale historique en France et dans toute l’Europe. Reconnue depuis des siècles, elle a façonné le paysage français et de nombreuses villes thermales, et aide chaque année plus de 500 000 curistes à soulager durablement leurs pathologies chroniques afin d’améliorer leur qualité de vie.
“C’est la première cure que je fais et je suis ravie, je ne ressens plus mes douleurs et je marche sans ma canne.” Thérèse , Curiste à Nancy Thermal.
“Dès les premières séances j’ai constaté une nette amélioration de l’état de mes mains.” Marlène curiste aux Thermes Christus de Saint-Paul-les-Dax
“Après ma première cure à Néris-les-Bains, grande amélioration du sommeil. Mes douleurs cervicales ont beaucoup diminué.” Nadia Curiste à Néris-les-Bains
Pourquoi les cures thermales sont-elles remboursées par l’Assurance Maladie ?
Contrairement à ce que certains pourraient penser, le thermalisme n’est pas un luxe : il s’agit d’une démarche médicale encadrée par des règles strictes. Les eaux thermales, riches en minéraux et oligo-éléments, possèdent des effets thérapeutiques scientifiquement prouvés sur de nombreuses pathologies. Leur efficacité a été démontrée par la recherche médicale et de multiples études, ce qui justifie le soutien de l’État à leur financement.
Parmi les affections pour lesquelles les cures thermales apportent des bénéfices reconnus :
- Les problèmes respiratoires, dès le plus jeune âge
- Les troubles articulaires et rhumatologiques
- Les affections dermatologiques
- Les affections liées à la phlébologie
- Les troubles digestifs
- La fibromyalgie
- Les séquelles post-cancer
- Etc.

Crédit : David Duchon-Doris
Plus une cure thermale est réalisée tôt dans la prise en charge d’une pathologie, plus les effets seront visibles et durables. C’est pourquoi, la prise en charge de l’asthme ou des dermatites est préconisée pae exemple dès le plus jeune âge chez les enfants, afin d’éviter l’installation d’une chronicité dans la pathologie et donc, d’un suivi médical rigoureux et coûteux.
Les preuves scientifiques de l’efficacité des cures thermales
De nombreuses études médicales montrent que les cures thermales réduisent la douleur, améliorent la mobilité et contribuent à une meilleure qualité de vie.
L’étude Thermarthrose, par exemple, a démontré de manière statistique et officielle l’efficacité d’une cure thermale dans la prise en charge de l’arthrose du genou.
« C’était ma première cure, tout le monde me disait qu’il fallait plusieurs années pour ressentir les bénéfices… pour moi, ça a été concluant sur mes douleurs musculaires, tendinites et sur l’arthrose », témoigne Maya, curiste à Balaruc-les-Bains.
D’autres travaux, tels que Maathermes, STOP TAG, Thermes & Veines ou encore Pacthe, ont, au cours des dix dernières années, confirmé la légitimité des cures thermales pour la prise en charge de nombreuses pathologies chroniques. « Cette année, j’ai découvert Royat et ses soins carbo-gazeux, en plus des soins de boue et autres, tant pour l’arthrose que pour mes soucis cardiovasculaires. J’en garde le bénéfice 3 mois après », précise Marie, curiste à Royat.
La recherche montre également que ces effets ne sont pas uniquement immédiats : en effet, les bénéfices peuvent durer plusieurs mois après la fin de la cure, renforçant le rôle du thermalisme comme solution durable et complémentaire aux traitements classiques comme le précise Suzi, curiste à Aix-les-Bains « Cela me permet de ne pas avoir recours aux médicaments antidouleurs » ou encore Angelik à Rochefort « Et les soins d’une efficacité à lâcher les médicaments pendant plusieurs mois…et chaque année plus longuement… ».
Ainsi, les données scientifiques et les témoignages des curistes convergent : les cures thermales apportent des bienfaits durables, tant physiques que psychologiques, et constituent une solution complémentaire aux traitements classiques.
Les bénéfices pour les patients : une prise en charge naturelle et durable
Les cures thermales représentent :
- Une alternative ou un complément aux traitements classiques (sur avis médical)
- Une amélioration de la qualité de vie à long terme
- Une prise en charge globale d’une pathologie par des équipes pluridisciplinaires
« Et le plus important, dans le cadre d’une fibromyalgie, j’ai ressenti de grands bénéfices à la sortie de ma cure et un mois après, c’est toujours le cas (très forte diminution des douleurs et diminution de la fatigue) », raconte Véronique curiste à Jonzac.
« Très satisfaits, nous revenons pour la 3ème année. La cure est agréable et utile, on a bien moins besoin de médicaments et les douleurs sont réduites pour plusieurs mois », ajoute Turcas, curiste à Rochefort.
Pour de nombreux patients, souvent âgés ou vivant en zones rurales, la cure thermale constitue une véritable bouffée d’oxygène, physiquement et psychologiquement. Elle représente une prise en charge globale de la pathologie, ce qui permet un suivi efficace et durable. Sans cure thermale, un patient pourrait voir sa qualité de vie diminuer, nécessiter un suivi médical plus fréquent, des examens supplémentaires et un traitement médicamenteux plus important.
Le thermalisme en quelques chiffres
Au-delà de leur rôle médical, les stations thermales font vivre tout un tissu local.
On estime à 4,8 milliards d’euros les retombées économiques annuelles du thermalisme en France, et à 25 000 le nombre d’emplois directs et indirects liés à cette activité.
Dans de nombreuses régions rurales ou de montagne, les établissements thermaux constituent un pilier de l’économie locale, soutenant l’hôtellerie, la restauration et les services.
Comme l’indique la Médecine thermale : « Le poids réel du thermalisme social sur les budgets sociaux et fiscaux est inférieur à 60 millions d’euros par an pour 520 000 cures, soit moins de 120 euros par cure : peu d’interventions sanitaires, dédiées comme la médecine thermale à la prise en charge des patients chroniques, sont réalisables à ce coût social… »
Le CNETh rappelle que le thermalisme ne représente que 0,1 % des dépenses de santé.
Vers un déremboursement des cures thermales pour la prochaine saison thermale ?
Certains critiques présentent le thermalisme comme un vestige dépassé ou un « loisir aux frais de la Sécurité sociale ». Pourtant, les données et études confirment sa sécurité et son efficacité, faisant du thermalisme une pratique moderne et essentielle.
Preuve de son importance reconnue : l’amendement concernant le déremboursement des cures thermales de 65 % à seulement 15 % a été largement rejeté par l’Assemblée nationale lors du vote du projet de budget de la Sécurité sociale !

Remettre en cause la prise en charge du thermalisme affaiblirait des milliers de patients atteints de maladies chroniques et enverrait un signal contradictoire alors que la prévention et la médecine durable sont au cœur des politiques de santé publique.
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Les dates d’ouverture des cures thermales en 2026 – Informations et modalités pour chaque station thermale
Préparez dès maintenant votre séjour thermal. Voici les dates d’ouverture des cures thermales pour la saison 2026.
Les dates d’ouverture des cures thermales pour la saison thermale 2026, par station :

Retrouvez les établissements thermaux et la date d’ouverture de la cure par ordre alphabétique :
A
> Aix-les-Bains- Thermes Chevalley, du 2 février au 12 décembre 2026
> Aix-les-Bains – Thermes Marlioz, du 09 février au 5 décembre 2026
> Allevard-les-Bains, du 30 mars au 24 octobre 2026
> Amélie-les-Bains, du 29 janvier au 5 décembre 2026
> Amnéville-les-Thermes, du 23 mars au 23 décembre 2026
> Argelès-Gazost, du 31 mars au 31 octobre 2026
> Aulus-les-Bains, du 23 mars au 30 octobre 2026
> Avène-les-Bains, du 16 mars au 21 novembre 2026
> Ax-les-Thermes du 05 janvier au 05 décembre 2026
B
> Bagnères-de-Bigorre – Les Grands Thermes du 2 mars au 28 novembre 2026
> Bagnères-de-Bigorre – Le Berceau de la Source : du 2 mars au 28 novembre 2026
> Bagnoles-de-l’Orne, du 2 mars au 28 novembre 2026
> Bagnols-les-Bains, du 30 mars au 28 novembre 2026
> Bains-les-Bains , du 16 mars au 7 novembre 2026
> Balaruc-les-Bains, du 23 février au 12 décembre 2026
> Barbotan-les-Thermes, du 9 mars au 21 novembre 2026
> Barèges, du 4 mai au 31 octobre 2026
> Berthemont-les-Bains, du 28 mars au 14 novembre 2026
> (Le) Boulou, du 2 mars au 25 novembre 2026
> (La) Bourboule du 6 avril au 21 octobre 2026
> Bourbon-l’Archambault, du 19 mars au 21 novembre 2026
> Bourbon-Lancy, du 18 mars au 18 novembre 2026
> Bourbonne-les-Bains du 30 mars au 21 novembre 2026
> Brides-les-Bains, du 23 mars au 31 octobre 2026
C
> Cambo-les-Bains, du 23 février au 13 décembre 2026
> Camoins-les-Bains, établissement fermé définitivement
> Capvern-les-Bains, du 6 avril au 31 octobre 2026
> Casteljaloux, du &§ mars au 21 novembre 2026
> Castera-Verduzan, du 2 mars au 28 novembre 2026
> Cauterets, du 9 mars au 31 octobre 2026
> (La) Chaldette, dates à venir
> Challes-les-Eaux, établissement fermé définitivement
> Châteauneuf-les-Bains, du 20 avril au 10 octobre 2026
> Châtel-Guyon, du 30 mars au 5 décembre 2026
> Chaudes-Aigues, du 30 mars au 5 décembre 2026
> Cilaos, du 5 janvier au 30 mai 2026 puis du 27 juillet au 19 décembre 2026
> Contrexéville, du 30 mars au 14 novembre 2026
> Cransac-les-Thermes, du 4 mars au 25 novembre 2026
D
> Digne-les-Bains, du 6 mars au 28 octobre 2026
> Divonne-les-Bains, établissement fermé définitivement
E
> Eaux-Bonnes, Fermé pour travaux
> Eaux-Chaudes, du 4 mai au 24 octobre 2026
> Enghien-les-Bains, du 2 mars au 19 décembre 2026
> Eugénie-les-Bains, du 23 février au 5 décembre 2026
> Évaux-les-Bains, du 16 mars au 31 octobre 2026
> Évian-les-Bains, du 12 janvier au 19 décembre 2026
F
> (Les) Fumades , du 2 mars au 28 novembre 2026
G
> Gréoux-les-Bains, du 3 mars au 5 décembre 2026
J
> Jonzac, du 10 février au 6 décembre 2026
L
> La Léchère, du 23 mars au 17 octobre 2026
> La Preste-les-Bains, du 10 mars au 14 novembre 2026
> Lamalou-les-Bains, du 9 février au 5 décembre 2026
> Le Mont-Dore, du 2 avril au 4 novembre 2026
> Lectoure, du 13 avril au 14 novembre 2026
> Lons-le-Saunier, du 30 mars au 28 novembre 2026
> Luchon, du 2 mars au 14 novembre 2026
> Luxeuil-les-Bains, du 9 mars au 21 novembre 2026
> Luz-Saint-Sauveur, du 30 mars au 31 octobre 2026
M
> Molitg-les-Bains, du 30 mars au 21 novembre 2026
> Montbrun-les-Bains, du 2 mars au 6 décembre 2026
> Montrond-les-Bains, du 30 mars au 28 novembre 2026
> Morsbronn-les-Bains, du 9 mars au 5 décembre 2026
N
> Nancy Thermal : du 16 mars au 28 novembre 2026
> Néris-les-Bains, du 23 mars au 24 octobre 2026
> Neyrac-les-Bains, du 30 mars au 21 novembre 2026
> Niederbronn-les-Bains, du 16 mars au 5 décembre 2026
P
> Plombières-les-Bains, thermes fermés
> Préchacq-les-Bains, du 30 mars au 7 novembre 2026
R
> Rennes-les-Bains, du 06 avril au 31 octobre 2026
> (La) Roche-Posay, du 9 février au 12 décembre 2026
> Rochefort, du 16 février au 5 décembre 2026
> Royat-Chamalières, du 13 avril au 7 novembre 2026
S
> Saint-Amand-les-Eaux, du 19 mars au 28 novembre 2026
> Saint-Gervais-les-Bains, du 2 février au 7 novembre 2026
> Saint-Honoré-les-Bains, du 1er avril au 17 octobre 2026
> Saint-Lary-Soulan, du 30 mars au 31 octobre 2026
> Saint-Laurent-les-Bains, du 27 mars au 5 novembre 2026
> Salies-de-Béarn, du 16 mars au 12 décembre 2026
> Salies-du-Salat, dates à venir
> Salins-les-Bains, du 16 février au 5 décembre 2026
> Santenay, du 16 mars au 21 novembre 2026
> Saubusse-les-Bains, du 23 février au 12 décembre 2026
> Saujon, du 12 janvier au 27 décembre 2026
T
> Thonon-les-Bains, du 2 mars au 9 novembre 2026
U
> Uriage-les-Bains, du 30 mars au 5 décembre 2026
> Ussat-les-Bains, dates à venir
V
> Vals-les-Bains, du 16 mars au 12 décembre 2026
> Vernet-les-Bains, du 30 mars au 14 novembre 2026
> Vichy:
Thermes Callou : du 26 janvier au 14 novembre 2026
Thermes des Dômes : du 18 mai au 19 décembre 2026
> Vittel, du 23 mars au 28 novembre 2026
Les établissements thermaux du Grand Dax – les dates de réouverture.
Liste des établissements du Grand Dax
> Thermes Bérot: du 23 février au 12 décembre 2026
> Thermes Borda: du 2 mars au 12 décembre 2026
> Thermes du Grand Hôtel: du 1 mars au 28 novembre 2026
> Thermes Bains Saint-Pierre: du 2 mars au 28 novembre 2026
> Thermes Les Chênes: du 18 février au 26 novembre 2026
> Thermes Christus: du 2 mars au 28 novembre 2026
> Thermes Daxadour: du 9 mars au 5 décembre 2026
> Thermes Foch: du 2 mars au 28 novembre 2026
> Les Thermes: du 21 janvier au 12 décembre 2026
> Thermes les Écureuils: du 9 mars au 5 décembre 2026
> Les Thermes Régina: du 9 février au 12 décembre 2026
> Thermes Sarrailh: du 1 mars au 28 novembre 2026
> Thermes Sourcéo: du 12 janvier au 20 décembre 2026
> Dax O’Thermes: Établissement fermé définitivement
> Thermes Avenue: du 2 février au 12 décembre 2026
> Thermes des Arènes: du 23 février au 5 décembre 2026
N’hésitez pas à contacter votre centre thermal pour toutes précisions sur les dates d’ouverture de la saison thermale 2026.
Dernière mise à jour des dates d’ouverture des cures thermales : le 1er décembre 2025
Découvrez les mini-cures thermales, un séjour de quelques jours idéal pour votre santé et votre bien-être.
Les mini-cures thermales sont des séjours courts et flexibles, conçus pour tous ceux qui souhaitent prendre soin d’eux mais qui ne peuvent pas se libérer durant 3 semaines. Que ce soit pour prévenir des troubles émergents, soulager des problèmes existants ou se relaxer dans un environnement paisible, la mini-cure thermale est idéale.
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La cure thermale pour soulager les affections de la prostate
La prostate est une glande masculine se trouvant à la base de la vessie. Différentes pathologies peuvent affecter cette glande et entraîner d’importantes gênes quotidiennes. La cure thermale pour la prostate constitue une solution naturelle et efficace pour soulager les troubles urinaires et inflammatoires liés à la prostatite ou au cancer de la prostate. Grâce aux propriétés apaisantes et anti-inflammatoires des eaux thermales, de nombreux hommes constatent une amélioration durable de leur confort urinaire et de leur qualité de vie.

Qu’est-ce que la prostate et pourquoi consulter ?
La prostate est une petite glande située à la base de la vessie, indispensable au fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin. Diverses affections peuvent l’altérer : prostatite aiguë ou chronique, hypertrophie bénigne ou encore cancer de la prostate. Ces pathologies entraînent souvent des douleurs, des troubles urinaires et une gêne au quotidien.
La cure thermale contre la prostatite : une approche naturelle et préventive
Les symptômes d’une prostatite sont dus à une infection et une inflammation de la prostate par une bactérie. Le volume de celle-ci augmente, elle devient chaude et douloureuse créant une pression sur la vessie. Ce mécanisme entraîne une difficulté à uriner ainsi que des sensations de brûlure lors de la miction. Une prostatite s’accompagne d’autres symptômes similaires à ceux d’une infection (fièvre, fatigue, douleurs musculaires et pelviennes…).
Une cure thermale en affections urinaires et maladies métaboliques viendra en complément d’un traitement visant à diminuer le nombre de cycle de contamination annuel, et se répercutera sur une diminution dans la prise d’antibiotiques.
Les eaux thermales ont la capacité de diminuer l’adhérence des bactéries aux muqueuses de la vessie, freinant ainsi leur développement naturel.
La cure thermale post-cancer de la prostate
Chaque année en France, plus de 70 000 hommes sont touchés par le cancer de la prostate.
La cure thermale post-cancer doit faire l’objet d’une prescription par un médecin traitant ou spécialiste (oncologue, urologue).
Durant un séjour en cure thermale conventionnée « post-cancer », le patient recevra différents soins quotidiens à base d’eau thermale minérale (hydrothérapie) et de boue (pélothérapie). Les nombreux minéraux et oligo-éléments contenus dans les eaux permettront à la peau de retrouver un meilleur aspect, de réhydrater les muqueuses asséchées et de stimuler la repousse des ongles et des cheveux.
Quelles stations thermales pour une cure de la prostate ?
En France, 9 stations thermales agréées en affections urinaires et maladies métaboliques accueillent les patients souffrant de troubles de la prostate :
Ces établissements proposent des soins spécifiques (bains, douches, irrigations, boissons thermales) adaptés aux affections urinaires de l’homme.
Cure thermale et prostate, quelle prise en charge ?
La cure thermale est une approche pluridisciplinaire permettant de soulager globalement le patient, tant sur le plan physique que psychologique d’une durée de 21 jours. Afin de bénéficier d’une prise en charge partielle, la cure thermale doit être prescrite par un médecin traitant ou spécialiste.
En effet, les cures thermales sont prises en charge à 70% pour des frais médicaux de surveillance (sur la base d’un tarif conventionnel) et à 65% de la cure thermale par l’Assurance Maladie.
La partie qui n’est pas remboursée par la sécurité sociale se nomme «ticket modérateur». En fonction des contrats souscrits, celui-ci peut faire l’objet d’un complément par une mutuelle.
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Movember et cure thermale post-cancer : soutenir les hommes après un cancer
Après le mois d’octobre « Rose », consacré au cancer du sein, novembre, ou Movember, est le mois de la sensibilisation aux cancers masculins, à la santé mentale et à la prévention du suicide chez l’homme. Ainsi, face aux cancers, des établissements thermaux se mobilisent et mettent en place des séjours post-cancer afin d’accompagner le patient dans sa convalescence.

Movember : un mois dédié à la santé masculine
Chaque année, en novembre, a lieu Movember, un événement caritatif qui invite les hommes à se faire pousser la moustache pour la bonne cause : sensibiliser le grand public aux maladies masculines (cancer de la prostate, cancer des testicules, santé mentale et suicide) et récolter des dons pour la recherche. En effet, « les hommes meurent six ans plus tôt que les femmes. Pour des raisons qui peuvent être largement évitées ». (Source : fr.movember.com)
La réalisation d’une cure thermale permet d’accompagner le patient dans sa convalescence. C’est une prise en charge globale d’une pathologie, tant sur le plan physique que psychologique.
La cure thermale post-cancer : un soutien essentiel
Pour les hommes en convalescence après un traitement contre le cancer, la cure thermale post-cancer est un accompagnement complémentaire efficace. Elle prend en charge le patient de manière globale, sur le plan physique et psychologique, et permet de réduire les effets secondaires des traitements lourds.
En France, plus de 70 000 hommes sont touchés par le cancer de la prostate chaque année, et environ 2 000 par le cancer des testicules. La cure thermale peut donc jouer un rôle important dans la récupération après le traitement.
Les bienfaits d’une cure thermale après un cancer
Durant un séjour en cure thermale conventionnée, le patient recevra différents soins quotidiens à base d’eau thermale minérale (hydrothérapie) et de boue (pélothérapie). En effet, les nombreux minéraux et oligo-éléments contenus dans les eaux permettent :
- de retrouver un meilleur aspect au niveau des cicatrices et de la peau,
- de réhydrater les muqueuses asséchées,
- d’assouplir les cicatrices et de stimuler la repousse des ongles et des cheveux.
En fonction des séquelles que le patient souhaite prendre en charge, l’orientation thermale de l’établissement devra être adaptée. En effet, il existe 12 orientations reconnues par l’assurance maladie : rhumatologie, affections psychosomatiques, affections digestives, affections urinaires, dermatologie etc.
Toute personne en rémission d’un cancer peut bénéficier d’une cure thermale.
La cure est un traitement médical de “confort”. Elle ne doit en aucun cas se substituer à une prise en charge médicale.
Réaliser une cure thermale pour le post-cancer de la prostate
Après un cancer de la prostate, de nombreux hommes conservent des séquelles urinaires ou des fonctions altérées liées aux traitements (chirurgie, radiothérapie ou hormonothérapie). Une cure thermale ayant l’orientation en affections urinaires constitue alors un accompagnement naturel et adapté afin d’apaiser et de renforcer le système urinaire.
Les eaux thermales riches en minéraux (souvent bicarbonatées, sulfatées ou calciques) agissent sur :
- Les inflammations chroniques de la vessie et de la prostate,
- Les troubles de la miction (envies fréquentes, brûlures, fuites),
- La douleur pelvienne ou la gêne persistante après traitement,
- La fatigue physique et la tension nerveuse souvent associées à la convalescence.
Une cure thermale pour la prise en charge de la santé mentale
La médecine thermale est également indiquée dans la prise en charge des troubles psychosomatiques. En France, 5 stations thermales proposent l’orientation thérapeutique en affections psychosomatiques
Les soins thermaux dispensés durant une cure thermale permettent de prendre en charge différentes séquelles pouvant survenir à la suite d’un traitement contre le cancer :
- les troubles de l’humeur,
- les troubles du sommeil et l’insomnie,
- le stress, l’anxiété,
- la dépression,
- la spasmophilie,
- la tétanie.

Lors d’une cure thermale en affections psychosomatiques, différents ateliers et un accompagnement psychologique par des professionnels aident le curiste à retrouver un équilibre émotionnel.
Démarches et prise en charge d’une cure thermale pour les hommes
En France, il existe 110 établissements thermaux indiqués dans la prise en charge de pathologies spécifiques. En fonction de vos besoins, votre médecin (traitant ou spécialiste) vous indiquera les stations les plus adaptées à une prise en charge optimale. En effet, en fonction de la composition des sols, les eaux thermales qui y cheminent n’auront pas la même composition et par conséquent les mêmes vertus.
Une cure thermale conventionnée doit faire l’objet d’une prescription médicale. D’une durée de 3 semaines, la cure thermale est partiellement prise en charge par la sécurité sociale. En effet, le forfait thermal (soins thermaux) ainsi que le forfait de surveillance médicale (rendez-vous avec le médecin de cure), peuvent faire l’objet d’une prise en charge partielle par l’Assurance Maladie.
Le ticket modérateur (la part restante à la charge du curiste) peut être pris en charge par une mutuelle, en fonction du type de contrat souscrit.
Movember 2025 : sensibiliser et se dépister
Messieurs, laissez pousser votre moustache pour Movember et sensibilisez votre entourage. Un dépistage précoce du cancer de la prostate ou des testicules augmente considérablement les chances de succès d’un traitement.
Parallèlement, la cure thermale post-cancer constitue un soutien précieux pour la récupération physique et psychologique, permettant aux hommes de retrouver un équilibre complet après les traitements.
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La cure thermale pour apaiser les cicatrices
De nombreuses pathologies, telles que l’acné, les brûlures, les interventions chirurgicales ou les séquelles d’un traitement contre le cancer, peuvent laisser des marques durables sous forme de cicatrices, chez les adultes comme chez les enfants. Les cicatrices, souvent douloureuses et source de complexes, peuvent grandement affecter la qualité de vie. Dans ce contexte, la cure thermale offre une prise en charge complémentaire, visant à soulager les patients et à atténuer les cicatrices.

La cure thermale pour les cicatrices de brûlures : une prise en charge globale
Chaque année, la France compte plus de 300 000 personnes brûlées à la suite d’un accident domestique. Les risques quotidiens de brûlure sont très nombreux, tant pour les enfants que pour les adultes (une casserole d’eau bouillante, un four, un fer à repasser, un barbecue, un produit chimique…). Ces accidents laissent d’importantes cicatrices. Un séjour en cure thermale contribuera à la réparation et à la cicatrisation de la peau brûlée.
La brûlure est une destruction des cellules de la peau. Une brûlure plus profonde peut engager le pronostic vital. Il existe 3 degrés de brûlure, en fonction de la gravité des couches de la peau qui sont atteintes :
- 1er degré : La brûlure ne touche que les couches superficielles de l’épiderme, rendant la peau rouge et sensible. Elle ne nécessite pas d’hospitalisation et se guérit en quelques jours.
- 2ème degré : La brûlure touche l’épiderme et le derme, entraînant l’apparition de cloques très douloureuses. Un traitement est nécessaire, ce type de brûlure guérit entre 2 et 6 semaines.
- 3ème degré : La brûlure est très grave, toutes les couches de la peau sont atteintes, les vaisseaux sanguins et les nerfs sont détruits. Dans les cas les plus graves, les structures sous-jacentes sont touchées (muscles, tendons, os…). Une prise en charge médicale d’urgence est nécessaire. En effet, ce type de brûlure peut provoquer un choc cardiovasculaire et une chute de tension mortelle.
La convalescence après d’importantes brûlures est longue et douloureuse. Elle nécessite souvent de nombreuses interventions chirurgicales et une hospitalisation afin de reconstruire les zones atteintes.
La cure thermale se présente alors comme une prise en charge complémentaire du patient. En effet, les vertus des eaux permettent de stimuler la cicatrisation et de réduire les rougeurs.
Certains établissements comme les Thermes d’Avène-les-Bains, de La Roche Posay et de Saint-Gervais-les-Bains proposent des cures thermales conventionnées dédiées aux grands brûlés.
La cure thermale pour les marques laissées par l’acné
L’acné inflammatoire, en fonction de son importance et de sa localisation, peut laisser des traces plus ou moins visibles chez les personnes qui en souffrent.
Suivre une cure thermale permettra de venir reconstruire en profondeur les tissus cutanés tout en diminuant les rougeurs et les cicatrices.

La cure thermale pour apaiser les chéloïdes
Une chéloïde est une forme de cicatrice résultant d’une excroissance du derme au niveau d’une blessure guérie. Elles apparaissent lorsqu’une plaie n’a pas cicatrisé normalement et s’étend au-delà des limites de la blessure originale. Ce phénomène est causé par une surproduction de collagène dans le derme lors de la réparation du tissu.
Bien que bénignes, les cicatrices chéloïdes peuvent provoquer des démangeaisons et des douleurs.
Réaliser une cure thermale permettra de réduire l’évolution des chéloïdes, d’accélérer la cicatrisation de la peau et de réduire les douleurs.
La cure thermale pour apaiser les cicatrices post-cancer du sein
Les traitements contre le cancer du sein peuvent laisser différentes cicatrices, souvent liées aux interventions chirurgicales lourdes. Suivre une cure thermale permet de soulager ces cicatrices, fréquemment douloureuses et parfois importantes. L’eau thermale contribue à assouplir la peau, à réduire les sensations d’inconfort et à améliorer la cicatrisation, tout en accompagnant la curiste sur le chemin de la convalescence.
Pourquoi suivre une cure thermale ?
La réalisation d’une cure thermale a de nombreux effets bénéfiques pour le patient, tant sur le plan physique et cutané que sur le plan psychologique.
Les vertus de l’eau thermale accompagnées par des techniques thermales accélèrent la cicatrisation de la peau et améliorent l’élasticité de celle-ci. Elles permettent également de réduire l’inflammation et les démangeaisons grâce aux différents soins dispensés par des professionnels durant le séjour en cure thermale dermatologie.
Voici les différents soins qui sont mis en place afin de régénérer l’épiderme endommagé :
- Des bains (local, général ou en piscine).
- Des pulvérisations locales ou générales.
- Des douches filiformes et/ou sous affusions.
- Des douches générales.
- Des massages sous affusion.
Les soins thermaux, afin d’être adaptés à chaque curiste en fonction de sa pathologie, seront prescrits par un médecin thermal. Le médecin thermal rencontre le curiste avant le début de sa cure thermale et le suivra tout au long de son séjour.
Où suivre une cure thermale en dermatologie ?
En France, 9 stations thermales ont reçu l’agrément en dermatologie.
En plus d’être un lieu de rencontre entre les patients, certains centres proposent différents ateliers afin d’accompagner psychologiquement les personnes dans l’acceptation de leur image et de leurs cicatrices.
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Thermes de Rochefort : un nouveau chapitre pour le centre thermal
Au cœur de la Charente-Maritime, les Thermes de Rochefort s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre. Après plusieurs décennies de gestion publique, la cité de Colbert voit sa station thermale emblématique engager une nouvelle étape de son histoire. Un tournant important pour les 15 000 curistes accueillis chaque année.

Changement de gestion : la SET succède à Eurothermes
Depuis plusieurs mois, l’avenir des Thermes de Rochefort suscitait inquiétude et débats. En cause : la fin du contrat de délégation de service public (DSP) avec le groupe Eurothermes, gestionnaire du centre depuis 1982.
En juillet 2025, le conseil municipal a tranché : la gestion du site sera confiée à la Société Européenne de Thermalisme (SET). Dès janvier 2026, cette dernière prendra les rênes du centre dans le cadre d’un bail de trois ans, assorti d’une option d’achat prévue pour 2029.
La Société Européenne de Thermalisme, un acteur thermal reconnu
Déjà présente à Brides-les-Bains et Allevard-les-Bains, la SET est une filiale du groupe Compagnie Lebon. Forte d’un savoir-faire reconnu dans la gestion thermale, elle ambitionne de moderniser l’établissement tout en préservant la qualité des soins qui font la réputation des Thermes de Rochefort.
Le centre continuera à proposer des cures dans 4 des 12 orientations thérapeutiques reconnues par l’Assurance maladie :



Une potentielle rénovation pour un lieu historique
Classés parmi les stations thermales les plus fréquentées de Nouvelle-Aquitaine, les Thermes de Rochefort nécessitent aujourd’hui une réhabilitation complète.
Les travaux, estimés entre 15 et 25 millions d’euros, seront pris en charge par la SET si l’option d’achat se concrétise dans 3 ans.
Saison thermale 2026 : continuité pour les curistes et le personnel aux Thermes de Rochefort
La réouverture de la saison thermale est prévue pour le 17 février 2026. Les 15 000 curistes retrouveront leurs soins habituels, sans changement notable dans les prestations. Le personnel en place sera également maintenu, garantissant ainsi la continuité du service et de l’accueil.
Un séjour thermal à Rochefort permet aussi de découvrir les richesses de la Charente-Maritime : villages de charme, musées, citadelles et littoral préservé, tous à moins d’une heure.

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