Le point sur les travaux des thermes de Vals-les-Bains

Après un important chantier de modernisation et d’agrandissement, estimé à plus de 12 millions d’Euros, les thermes de Vals-les-Bains ont fait peau neuve. Le nouveau centre accueillera ses premiers visiteurs, curistes et curieux dès le début de la prochaine saison thermale, en avril 2020.
Réalisé par l’architecte Luc Demolombe, cet établissement s’inspire de l’environnement géologique et paysagé du site. L’utilisation de matériaux tels que le bois et le basalte a été préconisée afin de créer une harmonie totale avec le cadre naturel de la station.

source photo : www.brefeco.com
source photo : www.brefeco.com

Ce nouveau complexe mettra le bien-être de ses curistes au centre de ses préoccupations. Les nouveaux aménagements, la qualité des équipements, l’acoustique et l’éclairage ont ainsi été pensés afin d’assurer un confort optimal.

Un centre thermal qui s’est agrandi

Les thermes de Vals-les-Bains sont indiqués dans la prise en charge des affections digestives et des troubles métaboliques grâce à leurs eaux bicarbonatées. Ils sont notamment spécialisés dans le traitement du diabète et des maladies métaboliques. Chaque année, plus de 2 600 curistes viennent bénéficier des bienfaits de cette eau thermale.

Le programme de modernisation et d’agrandissement a prévu de multiplier par deux la surface de l’établissement thermal. Le nombre de curistes par saison pourra ainsi être doublé.

(Crédits : Office de tourisme Pays d'Aubenas Vals-Antraigues)
(Crédits : Office de tourisme Pays d’Aubenas Vals-Antraigues)

Un espace innovant dédié au bien-être : le Spa Séquoïa RedWood

Un tout nouveau centre de bien-être sera accessible à l’étage du bâtiment, il offrira une vue directe sur le parc du Casino. Ce centre de bien-être sera axé autour d’une piscine en forme de goutte.
Un parcours sensoriel, inspiré du cycle de vie de l’eau thermale de Vals-les-Bains, sera proposé aux visiteurs. Il se composera d’une succession de soins alternant chaud et froid (une piscine, un bassin froid, un hammam…).

Source photo : www.thermesdevals.com
Source photo : www.thermesdevals.com

D’ici 10 ans, ce nouvel espace de balnéothérapie prévoit d’accueillir jusqu’à 80 000 clients par an.

Véritable moteur économique, cette modernisation permettra la création d’une vingtaine d’emplois directs ainsi qu’une quarantaine d’emplois indirects. Ce projet s’inscrit dans la mise en place du « plan de développement 2016-2020 » de la région Auvergne-Rhône-Alpes visant à positionner la région comme la première destination thermale de France.

Un projet de Resort Thermal à Salies-de-Béarn

France Thermes est le deuxième groupe thermal français. Ce groupe est spécialisé dans le développement de Resorts Thermaux et Touristiques, ayant des indications thérapeutiques historiques, comme le montre ses projets de Bagnoles-de-l’Orne (B’O Resort), de Châtel-Guyon (Aïga Resort) et plus récemment de Vichy. Le groupe France Thermes développe une vision moderne du thermalisme en proposant sur un même lieu une offre de soins médicalisés, des activités bien-être, des hébergements, de la restauration ainsi que des loisirs qui peuvent être réservés via un seul et unique intermédiaire.

Le groupe France Thermes souhaite faire l’acquisition de l’établissement thermal de Salies-de-Béarn, de l’espace bien-être et d’un hôtel afin de créer un nouveau Resort Thermal sur le même modèle que les précédents.

La station thermale de Salies-de-Béarn, située dans la région Aquitaine, est reconnue pour son eau thermale unique au monde. En effet, celle-ci a la particularité d’être dix fois plus salée que l’eau de mer. Cela lui confère des propriétés médicinales uniques, notamment dans la prise en charge de 3 des 12 orientations thermales reconnues par la sécurité sociale : la rhumatologieles troubles du développement chez l’enfant et la gynécologie.
Les Thermes de Salies-de-Béarn disposent d’un savoir-faire unique depuis plus de 150 ans, dont certains soins associant les eaux thermales aux eaux mères sont uniques.

À Salies-de-Béarn, France Thermes a pour objectif d’accroître l’attractivité de la station thermale. Pour cela un investissement global est prévu. Celui-ci sera réparti entre la modernisation de l’établissement thermal et la création d’une nouvelle offre hôtelière qui passera, notamment, par la réhabilitation de l’emblématique hôtel de France et d’Angleterre.

Source photo : www.sudouest.fr
Source photo : www.sudouest.fr

En 2020, rendez-vous pour une cure thermale à Bourbon-Lancy

bourbon

Bourbon-Lancy est une destination thermale du sud de la Bourgogne. Après l’annulation de la saison thermale en 2019, suite à un incendie sur la toiture de l’établissement, les Thermes seront prêts pour accueillir leurs curistes dès le 18 mars 2020 et pour fêter les 30 & 1 ans de la station thermale !

 

Pourquoi faire une cure thermale à Bourbon-Lancy ?

 

1 – Pour la qualité de l’eau thermale et des soins

La station thermale de Bourbon-Lancy est reconnue pour la qualité de son eau thermale depuis plus de 2 000 ans. Cette eau, si particulière, émerge à 58°C dans la cours des thermes. Appartenant au groupe des eaux hyperthermales, elle bénéficie d’une multitude de vertus, notamment dans la prise en charge des affections liées à la rhumatologie (RH) et aux maladies cardio-artérielles (MCA).
Avec sa forte teneur en lithium, elle est un excellent régulateur d’humeur en plus de soulager angoisse, stress et anxiété.
Les Thermes de Bourbon-Lancy proposent également une prise en charge personnalisée de la Fibromyalgie à travers des séjours spécifiques.

bourbonjets

Entre les soins en piscine, les bains, les massages, les étuves, les cataplasmes de boue et le couloir de marche, chaque curiste pourra bénéficier de soins adaptés à ses pathologies. Il pourra également participer, en complément des soins thermaux, aux activités du programme de Prévention Santé : Taï-Chi aquatique, marche nordique, aquagym, Pilates, conférences santé…

 

2 – Pour l’établissement thermal et les équipements

Les thermes construits au XIXème siècle se trouvent au cœur du Quartier thermal, entourés de parcs verdoyants. Cet établissement est en constante évolution afin de garantir à ses curistes une offre de soins toujours plus performante.
L’établissement thermal de Bourbon-Lancy est une structure à taille humaine, familiale et passionnée, où le bien-être, la santé et la convivialité sont au cœur des préoccupations de l’équipe thermale.

 

3 – Pour prendre du temps pour soi et profiter des atouts de la destination.

Bourbon-Lancy est une destination de bien-être à découvrir, qui sera vous fera oublier les tracas du quotidien.
Le centre CeltÔ Spa et Bien-Être, composé de ses Espaces Thermoludiques (piscine d’eau thermale, sauna, hammam,…) et de ses espaces de soins, est un véritable lieu de détente dédié au bien-être.

bourbonmassage
Profitez également des atouts de la région et de la ville de Bourbon-Lancy (nature, patrimoine, culture…) avec les activités et sorties organisées par l’Office de Tourisme et du Thermalisme, votre séjour thermal vous sera ainsi des plus bénéfique.

 

Pour contacter le centre thermal :

 

Thermes de Bourbon-Lancy
Place D’Aligre
71140 BOURBON-LANCY

www.thermes-bourbon-lancy.fr

03 85 89 18 84

 

bourboncouple

Le thermalisme du Microbiote Intestinal : une exclusivité thermale à l’Aïga Resort de Châtel-Guyon

Le nouveau complexe thermal Aïga Resort ouvrira ses portes aux curistes le 27 avril 2020. Ce futur Resort thermal offrira un concept médical unique en Europe : Le thermalisme du microbiote intestinal.


ok

Après un an et demi de travaux et un investissement de plus de 30 millions d’euros, le nouveau Resort de Châtel-Guyon souhaite devenir le centre européen du microbiote et la référence en matière de nutrition et de bien-être digestif. Ce nouveau projet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, s’inscrit dans le cadre du Plan Thermal 2016-2020 visant à faire d’Auvergne-Rhône-Alpes la première région thermale de France.


Le centre thermal de Châtel-Guyon est spécialisé dans la prise en charge de 2 des 12 orientations thérapeutiques reconnues par la sécurité sociale :

Les nombreuses vertus des eaux thermales minérales, utilisées au quotidien durant les soins thermaux des curistes, apaisent les maux du patient et soulagent les douleurs du quotidien.

La spécialisation dans le microbiote intestinal : un concept unique

Dès 2020, les curistes pourront bénéficier d’une nouvelle approche dans la prise en charge des affections liées au système digestif.

Développé en collaboration avec le Docteur Didier Chos (Président de l’Institut Européen de Diététique et Micronutrition) et Solveig Darrigo Dartinet (Diététicienne Nutritionniste), le thermalisme du microbiote intestinal s’appuie sur les révolutions de la médecine moderne :

  • le décodage du génome humain,
  • l’épigénétique,
  • l’étude du génome du microbiote intestinal.

Ces découvertes ont permis aux équipes de mettre en place des programmes adaptés pour chaque patient, en fonction de leurs besoins, de leur état de santé et de leurs habitudes alimentaires. Ces programmes seront réalisés en parallèle des soins thermaux quotidien de la cure thermale conventionnée (cure de boisson, piscine d’eau thermale, douche, bain, cataplasme de boue ou d’argile…).

Cette nouvelle approche se basera sur 3 axes :

  1. Le microbiote : En complément des bienfaits des soins thermaux, Aïga Resort proposera à ses curistes une « modulation personnalisée du microbiote intestinal ».
  2. La micro-nutrition : Le centre thermal d’Aïga Resort offrira une approche micro-nutritionnelle de l’alimentation afin de définir le profil nutritionnel de chaque curiste.
  3. La nutrition : Avec la mise en place d’un programme adapté et destiné à rééquilibrer le microbiote.

Ainsi, la station thermale de Châtel-Guyon sera une destination où tout sera dédié au bien-être intestinal des curistes. Les domaines de la « pleine santé » seront également valorisés avec une attention particulière portée à l’alimentation, au sommeil, à la pratique d’activité physique et à l’éducation à la santé.

Comment bénéficier d’une cure thermale ?

Pour bénéficier d’une cure thermale conventionnée au sein de l’établissement thermal d’Aïga Resort à Châtel-Guyon, celle-ci doit être prescrite par un médecin traitant (ou spécialiste). Une cure thermale conventionnée, d’une durée de 18 jours, prévoit entre 4 et 6 soins thermaux par jour en fonction de l’orientation thermale choisie et des besoins du curiste.
Les différents soins proposés sont réalisés à base d’eau thermale chaude et/ou de boues thermales. En effet, leur composition riche en oligo-élément, permet de soulager durablement le patient.
Toutefois, afin de faire perdurer les bienfaits des eaux thermales, il est conseillé de réaliser une cure thermale durant 3 années consécutives.

Interview du mois – Valvital, un groupe thermal aux projets uniques.

Découvrez le groupe Valvital aux côtés de Monsieur Riac qui en est le Directeur et le Fondateur.

Valvital est le 2ème  groupe thermal français. Il compte actuellement 11 stations thermales réparties sur l’ensemble du territoire.

Pouvez-vous présenter le groupe Valvital à nos lecteurs ?

Je suis Bernard RIAC, le PDG et le fondateur du groupe Valvital.
J’ai créé ce groupe en 1989, nous allons donc fêter ses 30 ans cette année.
Le groupe Valvital est le 2ème groupe thermal français. Chaque année, nous recevons 57 000 curistes conventionnés par la sécurité sociale. Nous avons également un chiffre d’affaires important au niveau du bien-être, de nos 4 résidences et plus récemment d’un hôtel 4* dont nous venons de faire l’acquisition.

Le groupe Valvital a annoncé le développement d’un important projet : Le Grand Nancy Thermal.
Pouvez-vous nous présenter ce nouvel établissement ?

Il y a eu un appel d’offre de la métropole du Grand Nancy. Elle recherchait un concepteur, constructeur et exploitant dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Au bout d’une procédure qui a duré 2 ans, sur un dossier extrêmement complexe, notre projet a été retenu. C’est un projet qui sera de loin le plus grand projet thermal réalisé en France. On est sur un investissement de 97 Millions d’euros.

Il y aura essentiellement 4 volets dans ce projet :

  • Le deuxième volet concerne la partie sportive. Nous allons construire sur un ancien établissement thermal, au centre ville de Nancy, qui était ouvert jusque dans les années 30. Actuellement, sur ce site, il existe la piscine municipale sportive. C’est cette infrastructure que nous allons rénover et agrandir de façon à poursuivre l’activité de piscine sportive et bien-être. Il y aura une piscine olympique couverte et une piscine olympique nordique ouverte toute l’année à l’extérieur pour la nage. A côté de ces piscines, nous aurons également une partie thermo-ludique, notamment avec les toboggans pour les enfants, ainsi qu’une partie ludique pour toute la famille.
  • Ensuite, il y aura une partie SPA dédiée au bien-être. On sera sur le modèle de la thalassothérapie.
  • Pour finir, la partie concernant la résidence hôtelière pour les clients. Elle se trouvera dans le bâtiment et se composera de 72 studios et appartements.

Vous allez donc créer un véritable pôle de bien-être au cœur de la ville, c’est très innovant pour la France et rarement vu ?

C’est original car c’est la première fois qu’une station thermale se construit de cette manière, en plein centre ville et en pleine métropole. Nous serons sur un véritable établissement thermal urbain.
C’est un projet innovant mais également complexe. D’abord le projet prévoit d’englober de nombreuses activités sur un site existant, que l’on va doubler en volume. C’est également innovant sur le plan architectural.
C’est un projet très important où beaucoup de choses sont à faire, le montage financier est à la hauteur de l’enjeu.

Quelle est la date d’ouverture prévue de l’établissement ?
Les travaux ont-ils commencé ?

Ce sera pour janvier 2023.

Les travaux n’ont pas commencé. C’est assez complexe car il y a plusieurs étapes. Le permis de construire devrait être déposé rapidement, d’ici un ou deux mois. Ensuite, il y a ce que l’on appelle le recours des tiers. Enfin nous pourrons démarrer les travaux, si tout se passe bien, dès le début de l’année prochaine.

A partir de quand les curistes pourront-ils réserver une cure thermale dans ce nouvel établissement Valvital ?

Les curistes pourront réserver leurs cures thermales en 2022, pour une cure thermale en 2023. C’est à dire que dès l’année 2022, les médecins pourront prescrire une cure thermale en rhumatologie au sein de l’établissement thermal de Nancy.

Nous avons également pu lire dans la presse qu’un projet d’ouverture d’un établissement thermal à Saint-Jean-d’Angély était possible. Qu’en est-il ?

En effet, nous avons racheté une source d’eau thermale connue dans la région. Elle est intéressante car son débit est important, nous avons  50m3 par heure à une température de 42°C. Nous avons racheté au même endroit une friche militaire qui été abandonnée en plein centre ville de Saint-Jean-d’Angély. Elle va nous permettre de créer une nouvelle station thermale dans la région Poitou-Charentes.
On espère d’ailleurs pouvoir ouvrir cet établissement en 2024, juste après Nancy.

Est-ce que cette source d’eau thermale a déjà reçu un agrément ?

Elle n’a pas d’agrément, nous venons de démarrer les études pour l’avoir. C’est une eau minérale naturelle mais il nous faut un agrément pour l’orientation en rhumatologie. Nous allons réaliser un module expérimental qui va nous permettre de traiter 120 patients. Ils feront une cure thermale de 3 semaines et à l’issue de cette cure et des études menées, nous pourrons déposer un dossier de demande. Par la suite, nous déposerons un avis à l’Académie de médecine qui permettra au Ministère de la santé de nous octroyer l’agrément.

Comment allez-vous procéder pour trouver ce groupe de personnes nécessaire à la réalisation votre expérimentation ?

Dans un premier temps, nous allons procéder avec les médecins traitants que nous contactons régulièrement. Ils verront naturellement, au niveau de leur patientèle, les personnes qui pourraient être intéressées.

Nous allons également faire une petite promotion de cette étude au niveau de la région.

Aujourd’hui, il n’y a rien. C’est un projet qui a démarré sur le plan de l’étude. Nous sommes actuellement en train de construire ce module expérimental. Il sera éphémère puisqu’il sera détruit à l’issue de l’étude afin de construire les futurs thermes.

Un petit mot sur la saison 2019, comment se déroule-t-elle ? Le dynamisme du groupe Valvital en terme d’investissement profite-t-il d’ores et déjà à l’ensemble de vos établissements ?

Nous poursuivons notre campagne.
On est un groupe thermal français et nous faisons de la publicité au niveau national. On a donc poursuivi en 2019 sur la tendance des années précédentes, avec une petite hausse du nombre de curistes.
De plus, on est très heureux d’avoir ouvert notre premier hôtel 4*  à Lectoure, dans le Gers, qui est une station thermale du groupe Valvital. Dans cet établissement nous avons construit un souterrain pour se rendre directement, depuis l’hôtel, jusqu’au spa ou directement dans le centre de cure thermale.

Nous avons eu une année 2018 chargée avec de nombreux projets. Nous avons notamment récupéré la gestion des thermes d’Enghien-les-Bains près de Paris.

Depuis cette année 2019, nous commençons à développer nos projets et nous allons les mener à terme.

Quel est le plan de développement de la filière thermale en Nouvelle-Aquitaine ?

En 2018, la région Nouvelle-Aquitaine a lancé son « plan de développement 2018-2022 » concernant sa filière thermale. Son objectif est de renforcer le leadership de la région au niveau de cette pratique.

la filière thermale en Nouvelle-Aquitaine
Image de pressfoto sur Freepik

La région Nouvelle-Aquitaine

Le poids du thermalisme en Nouvelle-Aquitaine représente une part importante des retombées économiques. Avec les 29 établissements thermaux repartis dans 15 stations, la Nouvelle-Aquitaine est la deuxième
région thermale
en terme de fréquentation avec 145 800 curistes accueillis en 2016.

 

 

Les établissements thermaux de la région Nouvelle-Aquitaine

 

Le plan de développement de la filière thermale en Nouvelle-Aquitaine

Forte de ses atouts et consciente de la concurrence grandissante à l’échelle nationale, la région Nouvelle-Aquitaine a souhaité rassembler l’ensemble des acteurs du thermalisme dans un plan de développement du secteur thermal. L’objectif est d’accroître la compétitivité de la filière en créant une cohérence entre les acteurs. Cela s’est concrétisé par la mise en place d’une stratégie commune et partagée autour du thermalisme de santé, dans un souci de développement durable et de prévention.

Ce plan thermal a été réalisé par l’ensemble des acteurs régionaux du territoire et le Cluster Thermal Aqui O Thermes. Les actions retenues se déclinent à trois niveaux :

  • l’établissement thermal, par l’accompagnement de projet de modernisation et  d’amélioration continue afin de répondre à l’évolution de la demande.
  • la station thermale, en soutenant le développement d’un lien entre les établissements thermaux et le territoire. L’objectif étant de rendre la station plus attractive et adaptée aux besoins des curistes.
  • l’écosystème thermal, afin d’accompagner l’évolution du secteur dans sa globalité et de maintenir son dynamisme. Pour cela, 3 niveaux ont été identifiés : les ressources humaines, la communication et la préservation des ressources en eau.

Un axe transversal a également été retenu, il regroupera la recherche, l’innovation et la formation.

Le lancement de ce plan thermal s’étendant sur une durée de 4 ans doit permettre à la région Nouvelle-Aquitaine d’affirmer son positionnement dans le thermalisme de prévention. L’ensemble des actions prévues doit lui permettre de résister à la concurrence face aux autres destinations thermales françaises.

Rendez-vous les 21 et 22 septembre 2019 pour le « World Wellness Weekend »

Pour la 3ème édition du  « World Wellness Weekend » de nombreux établissements français se mobilisent. Au programme de ce weekend « bien-vivre, bon-vivre & joie de vivre », des activités de découverte à prix réduits ou gratuites seront proposées. L’objectif de cet événement est de vous donner l’envie de prendre soin de vous,  de bouger et d’adopter les bons réflexes pour faire durer les bienfaits de l’été.

World Weekend Wellness

Où retrouver les différentes activités mises à l’honneur dans les stations thermales ?

De nombreuses stations thermales françaises ont rejoint ce mouvement mondial et proposent des initiations à des activités de bien-être et de détente.

Durant ce weekend, vous aurez la possibilité de réaliser :

  • de la marche nordique,
  • du stretching et du pilates,
  • de participer à des ateliers de relaxation et de musicothérapie,
  • de découvrir différents soins à base d’eau thermale et différents modelages,
  • de participer à différents cours de sport.

Vous retrouverez cet événement au sein des stations thermales françaises suivantes : 

Station thermale de Bourbon-Lancy

Station thermale de Bourbon-l’Archambault

Station thermale de la Bourboule

Station thermale de Néris-les-Bains

Station thermale de Châteauneuf-les-Bains

Station thermale de Châtel-Guyon

Station thermale de Chaudes-Aigues

Station thermale de Royat-Chamalières

Station thermale d’Evaux-les-Bains

Station thermale de Cransac

Station thermale de Vichy

Station thermale du Mont-Dore

Station thermale de Saint-Honoré-les-Bains

Station thermale de Saint-Laurent-les-Bains

Station thermale de Vals-les-Bains

Station thermale de Gréoux-les-Bains

Station thermale de Challes-les-Eaux

(liste non exhaustive)

 Afin de connaitre l’ensemble des activités mises à l’honneur près de chez vous durant ce weekend, vous pouvez consulter le site internet : www.weekend-wellness.com

Certaines activités étant sur réservation, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’établissement thermal de votre choix afin de connaître l’ensemble des modalités de participation.

 

La construction du SPA thermal de Dignes-les-Bains est lancée

Située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la station thermale de Digne-les-Bains proposera bientôt à ses visiteurs une toute nouvelle offre dédiée au bien-être.

Source photo : www.hauteprovenceinfo.com
Source photo : www.hauteprovenceinfo.com

La construction du SPA thermal de Dignes-les-Bains

Début juillet, la première pierre du futur SPA thermal de la ville a été posée. Ce chantier d’agrandissement, estimé à plus de 6 300 000 euros, prévoit d’accueillir ses premiers clients d’ici la fin de l’année 2020.
Au programme des travaux, un agrandissement de 475 m2 de la surface au sol, soit plus de 1345 m2 répartis sur 3 niveaux. Ces nouveaux espaces seront dédiés à la santé et au bien-être avec :

  • un espace fitness
  • deux salles polyvalentes
  • un espace accueil pour le Spa Thermal
  • un espace boutique
  • une salle de repos cocoon
  • une grande terrasse solarium
  • un bassin extérieur
  • un bassin intérieur

 

Le SPA Thermal de Digne-les-Bains

 

Avec ce projet, les thermes de Digne-les-Bains souhaitent diversifier leur clientèle. En effet, la réalisation d’un espace de bien-être permettra à l’établissement thermal d’attirer une nouvelle clientèle, plus jeune et soucieuse de préserver sa santé.

La station thermale de Dignes-les-Bains

La station thermale de Dignes-les-Bains est reconnue dans la prise en charge des affections liées aux voies respiratoires et à la rhumatologie. Située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence.

La construction du SPA thermal de Dignes-les-Bains permettra de diversifier l’offre de la station thermale.

Interview du mois – Le CNETh, véritable pilier du secteur thermal

Découvrez le CNETh,  une organisation unique en son genre au service du thermalisme, avec Monsieur Claude-Eugène BOUVIER, Délégué Général.

M Bouvier - Interview Cnth jpg

Le CNETh est le Conseil National des Établissements Thermaux Français. Peu connu du grand public, il est toutefois le garant de ce secteur. Structure incontournable au fonctionnement unique, nous allons vous présenter aujourd’hui ses différentes missions avec Monsieur Claude-Eugène BOUVIER.

Pouvez-vous présenter le CNETh à nos lecteurs ? 

Le CNETh est une organisation professionnelle née en 2012. Il est l’unique syndicat professionnel du thermalisme. À ce jour, le CNETh représente l’intégralité des 109 établissements thermaux, tous adhérents du syndicat professionnel. Comme tous les syndicats professionnels, nous assurons différentes missions :

  • Nous représentons l’ensemble des professionnels du thermalisme français auprès des partenaires institutionnels, c’est à dire des pouvoirs publics et des instances de tutelle. Nous représentons notamment la profession thermale auprès de l’UNCAM (Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie), par l’intermédiaire d’une commission paritaire qui est chargée de l’élaboration, de l’application et de l’interprétation de la convention nationale thermale.
    Nous sommes en effet liés à l’assurance maladie par une convention quinquennale, renouvelée en décembre 2017, qui sera appliquée jusqu’en 2022. C’est dans ce cadre que nous représentons nos adhérents, en particulier lorsqu’il y a un litige lié à l’application de la convention nationale thermale.
    Le Ministère de la santé est notre second interlocuteur public, notamment dans le cadre de la préparation des lois et des règlements. Nous sommes consultés, généralement, en amont de la publication d’un décret ou d’un quelconque texte de lois touchant au thermalisme.
  • Le syndicat, par le biais de la délégation patronale, participe à la négociation de la convention collective qui s’applique à tous les salariés du secteur.
  • Le CNETh est également un centre de ressources. C’est une activité moins exposée au grand public, mais qui est très importante. Dès qu’un établissement thermal rencontre une difficulté au niveau de l’application d’un texte (conventionnel ou légal), et qu’il n’arrive pas à le résoudre à l’échelle locale, il se tourne vers le CNETh. On essaye alors de lui apporter de notre expertise afin qu’il puisse prendre les bonnes décisions.
  • Ensuite, nous intervenons dans  l’évolution des pratiques professionnelles. C’es-à-dire que nous organisons toute la démarche liée à la qualité au sein des établissements thermaux, avec la participation à la rédaction du guide des bonnes pratiques thermales. Celle-ci a permis la définition du référentiel de qualité AQUACERT.
    On anime également un certain nombre d’ateliers consacrés à l’optimisation des soins, notamment au travers des programmes d’ETP
    (Education Thérapeutique du Patient).
  • Nous concevons et finançons la campagne de communication collective en relais de la communication des établissements, auprès du public et du corps médical.
  • Et le dernier point, qui n’est pas des moindres, est celui du financement de la recherche scientifique et médicale. Le CNETh est le principal contributeur et financeur de la recherche médicale thermale en France. En effet, il a financé plus de 90% des études de SMR (Service Médical Rendu) et de Recherche et Développement du milieu thermal.

Concernant le financement des recherches scientifiques, comment cela se passe-t-il ?

La recherche scientifique et le financement sont réalisés via l’AFRETH (Association Française pour la Recherche thermale). Le CNETh collecte, auprès de ses adhérents, une contribution financière qui permet de dégager un budget pour l’AFRETH, abondé par l’association des Maires des communes thermales.
Depuis 2005, 15 millions d’euros ont été récoltés afin de financer la recherche, c’est un effort sans équivalent en Europe et même dans le monde.

 

L’efficacité des cures thermales est sujette à controverse. Certaines personnes considèrent que cette pratique ressemble à des « vacances » et non à un véritable séjour de santé. Que pensez vous de ces propos ?

Je serais tenté de reprendre les propos de Michel CYMES, qui est intervenu il y a peu dans sa rubrique quotidienne sur RTL. Il a fait une assez bonne synthèse de ce qui peut distinguer le thermalisme de la thalassothérapie et des séjours de bien-être.
Concrètement, qu’est ce qui fait qu’on les distingue et qu’on parle de patient et non pas de client ?
Premièrement, c’est une démarche médicale, soumise à une prescription, par un médecin généraliste ou spécialiste. C’est une démarche très normée du point de vue administratif, puisque le format de la cure thermale et les conditions de sa prise en charge sont définis dans une convention nationale thermale avec un nombre de soins précis.

Après, ce qu’on distingue d’un point de vue administratif, ce sont les conditions de prise en charge et d’accès au remboursement partiel.
Si on veut rester sur le plan médical, ce qui distingue le thermalisme et le séjour en thalassothérapie, c’est essentiellement la durée. On parle de 18 jours dans un cas, d’une moyenne de 3 jours dans un autre cas. De plus, la démarche médicale est confortée par toutes les prestations annexes qui sont accessibles dans un établissement thermal : les ateliers, les conférences de santé, l’éducation thérapeutique ainsi que toutes les démarches de dépistages qui peuvent être mises en place dans un établissement thermal. On est donc réellement, en tant qu’établissement thermal, un acteur du système de santé. Je dirais que la prestation ne se limite pas à la cure thermale mais qu’il faut prendre en compte également tous les à-côtés, qui font que nous avons une démarche plus globale.

Et puis il y a le suivi médical sur place, au cours de son séjour, le patient est suivi au minimum 3 fois pas un médecin thermal. Celui-ci va prescrire les soins et les adapter si besoin. Ensuite, il va établir en fin de séjour un bilan adressé au médecin prescripteur. On boucle ainsi le suivi médical.

Actuellement, des études sont-elles menées ?

Les 1ères études de l’AFRETH étaient essentiellement concentrées sur la rhumatologie, puisque qu’elle représente 78% des prescriptions. On avait le devoir de s’intéresser en priorité à cette orientation. Il y a toujours des études dans ce domaine là, notamment consacrées à la lombalgie et à la gonarthrose

Mais la volonté de l’AFRETH a été de diversifier le champ des études.

Au cours des dernières années, on a abordé de nouvelles pathologies qui n’avaient pas encore fait l’objet d’étude, je pense à la neurologie par exemple.

Actuellement, des études se mettent en place :

  • dans le domaine urinaire concernant l’élimination des fragments lithiasiques et post-lithotripsie,
  • sur la sclérose en plaques,
  • sur les troubles du sommeil,
  • sur le psoriasis,
  • sur la prévention des chutes,
  • sur les troubles mictionnels de l’homme.

Enfin, dans le domaine de la Recherche Fondamentale, nous étudions l’effet de certains éléments (soufre et sélénium) sur le statut de la peau.

En parallèle, depuis quelques années et de façon générale, la fréquentation des établissements thermaux augmente. Comment pouvez-vous l’expliquer ?

Le constat était exact jusqu’à l’année passée durant laquelle nous avons subi un petit tassement et même une petite régression du nombre de curistes. L’une des  raisons est l’évolution du pouvoir d’achat des curistes, qui sont pour la plupart des cas des retraités. Cette année sera une année difficile. En effet, certains de nos établissements sont fermés pour des raisons diverses et variées (travaux, sinistres ou non conformité sanitaire). Néanmoins, l’évolution de la fréquentation sur le long terme est favorable,  tout simplement parce que le vieillissement de la population amène des curistes supplémentaires dans les établissements thermaux. Il y a donc un phénomène démographique qui est très important et qui va perdurer encore quelques décennies.

Il y a également une meilleure adaptation de l’offre thermale qui a beaucoup progressé ces dernières années. Notamment par l’inscription dans la démarche qualité (AQUACERT), la professionnalisation des personnels de soins ainsi que des investissements qui ont été très importants, de l’ordre de 400 millions d’euros sur les 5 dernières années.
Globalement, les conditions d’accueil, les équipements, les compétences du personnel et les conditions sanitaires ont largement progressé. Il y a eu une réelle amélioration des services dans les établissements thermaux, tous les indicateurs sont donc favorables.
De plus, l’élément majeur, c’est le nouveau regard que porte les médecins sur le thermalisme. Jusqu’à un passé récent, cette option thérapeutique était déconsidérée.
Depuis peu, et grâce aux études menées, le thermalisme a reconquis une partie du corps médical. En effet, elle a su gagner en crédibilité. Maintenant, elle fait l’objet d’une prescription d’adhésion, autrefois, c’était une prescription négociée avec ou par le curiste.

Quels sont les prochains enjeux de la pratique thermale en France ?

Les enjeux, c’est la poursuite de la certification AQUACERT des établissements thermaux. Actuellement, ils sont de l’ordre de 33 inscrits dans cette démarche, mais il faut progresser.
Ce qui va également caractériser les années à venir, c’est une meilleure information et expression du curiste par rapport à son traitement. La convention thermale a introduit une charte du curiste qui va bientôt se mettre en place.
Les autres enjeux, pour nous, seront de poursuivre la recherche et de couvrir la totalité des orientations thérapeutiques, car nous n’y sommes pas encore parvenus.
Nous avons compris, après le rapport auprès de la Cour des Comptes que l’évaluation du maintien de la prise en charge serait conditionnée par les preuves scientifiques. On a donc tout intérêt à poursuivre nos efforts avec la même exigence méthodologique.

Les vertus de l’eau thermale sont bénéfiques dans la prise en charge de la dystonie thyroïdienne et du goitre en cure thermale : le cas d’Ussat-les-Bains

Le système endocrinien, dont la thyroïde fait partie, peut être soumis à de nombreux dysfonctionnements et entrainer de multiples troubles comme la dystonie thyroïdienne et le goitre. Les vertus des eaux thermales d’Ussat-les-Bains, reconnues pour leurs vertus, constituent une véritable aide pour le patient.

dystonie thyroïdienne et goitre en cure thermale
femme photo créé par Racool_studio – fr.freepik.com

Dystonie thyroïdienne et goitre pris en charge lors d’une cure thermale

La station thermale d’Ussat-les-Bains, située dans le département de l’Ariège (région Midi-Pyrénées), est reconnue dans la prise en charge de 3 des 12 affections reconnues par la sécurité sociale : les affections psychosomatiques, gynécologiques et neurologiques.

En raison de la composition du sous-sol pyrénéen, l’eau thermo-minérale de la station possède des caractéristiques physico-chimiques uniques. Plusieurs siècles de pratique thermale à Ussat-les-Bains ont permis de  constater que cette eau est antispasmodique, sédative, équilibrante, reminéralisante et cicatrisante.

Spécificité rare, les vertus de cette eau permettent à l’établissement thermal de prendre en charge certains troubles endocriniens et plus particulièrement la dystonie thyroïdienne et le goitre lors d’une cure. L’endocrinologie n’étant pas une orientation thermale à part entière, la prise en charge devra donc être réalisée dans le cadre d’une cure thermale « PSY » (Affections psychosomatiques).

Quels sont les soins thermaux dispensés lors de la cure ?

Durant cette cure thermale, l’ensemble des soins reçu est identique à ceux réalisés durant une cure thermale en Affections Psychosomatiques (massage, bain douche, cure de boisson), seule la douche sous-marine sera adaptée. En effet, lors de ce soin, le patient est immergé dans une baignoire d’eau thermale. Un hydrothérapeute, muni d’un jet manuel à pression variable, dirigera le jet d’eau en fonction de la prescription médicale, dans ce cas, au niveau de la thyroïde.

A la suite d’une cure thermale, de nombreux bénéfices seront observés chez le patient. Celui-ci sera apaisé et ses variations hormonales seront atténuées. Cependant, afin de constater ces effets sur le long terme, il est conseillé de réaliser une cure thermale durant 2 à 3 années de suite.