La constipation se définit par un retard d’évacuation des selles et touche un grand nombre de personnes. En effet, en France 30% de la population adulte souffre de ce trouble intestinal, dont un homme sur quatre et une femme sur deux. Face à cette pathologie bénigne mais pourtant douloureuse et invalidante, il peut être pertinent de se tourner vers le thermalisme. En effet, la constipation peut être traitée en cure thermale de façon douce, naturelle et sans effet secondaire.
La constipation est un désordre digestif complexe qui correspond à une insatisfaction lors de la défécation, due soit à des selles peu fréquentes, soit trop sèches et ayant séjourné trop longtemps dans l’intestin. La constipation en elle-même n’est pas une maladie, mais bien un symptôme.
On distingue deux types de constipations :
Les constipations secondaires d’origine organique, lésionnelle, maladive ou médicamenteuses retrouvées par exemple dans les hypothyroïdies, carence vitaminique en vitamine B1, hypokaliémies, colites (dont la sigmoïdite), maladies névrotiques, dépression, tumeurs pelviennes, tumeurs du colon, rectales….
Les constipations fonctionnelles chroniques primitives dues à un mauvais fonctionnement de l’intestin ( souvent lié au mode de vie) et non dues à une atteinte ou lésion de l’intestin en lui-même : alimentation pauvre en fibres, vieillesse, perte de musculature abdominale, stress, sédentarité, sous hydratation, retenues fréquentes d’aller à la selle….
La constipation s’accompagne parfois de flatulences, ballonnements, douleurs abdominales. Même si cette pathologie est bénigne, l’inconfort quotidien qu’elle entraine altère fortement la qualité de vie du patient.
Constipation et cure thermale, tout ce qu’il faut savoir pour organiser votre cure
Après consultation auprès de leur médecin, et éviction de tout risque de lésion intestinale le patient peut se faire prescrire une cure thermale conventionnée afin de l’aider à combattre ce mal récidivant qu’est la constipation.
Les établissements thermaux ayant l’orientation en affectives digestives et maladies métaboliques sont indiquées dans la prise en charge de la constipation.
Quels sont les soins dispensés lors d’une cure thermale ?
Durant son séjour de 21 jours, le curiste recevra des soins quotidiens à base d’eau thermale, aux nombreuses vertus grâce à la composition de l’eau thermale, riche d’un multitude de minéraux et oligo-éléments. On retrouvera :
L’ensemble des soins dispensés a pour objectif de réguler le transit intestinal afin de soulager la constipation et les douleurs liées.
La prescription d’une cure thermale : à qui devez-vous vous adresser ?
Une cure thermale peut être prescrite par un médecin traitant ou votre médecin spécialiste.
Cette prescription est obligatoire afin que votre cure thermale soit conventionnée par l’assurance maladie et ainsi, qu’une partie des frais liés soit remboursée.
Le rôle de la diététique dans la prise en charge de la constipation
Lorsqu’un curiste est constipé, la diététicienne ou le médecin de la cure lui fournira quelques conseils alimentaires afin de faciliter la défécation. En effet, la constipation est souvent l’association d’une alimentation pauvre en fibres, d’une faible consommation d’eau et d’un bol alimentaire peu volumineux.
On conseillera alors d’opter pour une alimentation riche en fibres: fruits, légumes, céréales (complètes), son de blé, d’éviter les aliments réputés constipant comme le thé de chine, le riz blanc, les carottes cuites, le chocolat, et la banane par exemple. Également, on conseillera de boire 1.5 à 2L d’eau par jour, et de préférer des eaux magnésienne comme Hépar par exemple.
La gastrite est une inflammation fréquente de la muqueuse tapissant l’estomac. Aiguë ou chronique, elle fait partie des affections digestives pouvant être traitée en cure thermale.
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La gastrite est un trouble digestif caractérisé par une inflammation de la muqueuse de l’estomac. Cette muqueuse joue un rôle protecteur en absorbant les sécrétions acides produites lors de la digestion. Sans cette barrière, la paroi de l’estomac serait vulnérable aux attaques des acides ou d’autres substances irritantes. Elle peut être déclenchée par certains médicaments ou par la bactérie Helicobacter pylori, capable de résister à l’acidité de l’estomac. Des facteurs tels que l’âge, la consommation d’alcool, le tabagisme ou le stress peuvent également favoriser cette inflammation.
La gastrite peut être aiguë, avec des symptômes immédiats (brûlures d’estomac, difficultés à digérer, vomissements, nausées, ballonnements…) qui disparaissent en quelques jours, ou bien chronique. La prise en charge d’une gastrite est indispensable afin d’écarter la chronicité de cette pathologie et ainsi éviter toute complication telle que l’ulcère ( perte de substance plus ou moins étendue de la paroi digestive atteignant la couche musculaire) ou les cancers de l’estomac.
La cure thermale interviendra dès lors qu’une chronicité se met en place et que les traitements peinent à soulager le patient.
Gastrites et cure thermale en affections digestives
Tout d’abord, il faut savoir que le traitement de la gastrite aiguë dépend de sa cause, un changement d’hygiène de vie peut être conseillé. En fonction de l’état de santé du patient et de l’avancée de sa pathologie, le médecin thermal recommandera certains soins spécifiques à base d’eau thermale tels que :
Riche en oligoéléments et minéraux spécifiques, l’eau thermale possède de nombreuses vertus : cicatrisante, antalgique, apaisante et antispasmodique. Ainsi, les soins thermaux, combinés à une hygiène de vie adaptée, permettront de soulager le patient.
Gastrite et alimentation, ce qu’il faut privilégier
Tout d’abord, il faut savoir que la gastrite chronique est à l’origine de la diminution de la faculté d’absorption de certains ions comme le fer, le calcium et la vitamine B 12. Le curiste se verra donc supplémenté en ces vitamines et minéraux. .
Après une cure de boisson, il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée, légère et digeste. Le curiste peut se voir prescrire un régime d’épargne digestive ayant pour finalité la mise au repos de l’estomac.
Il sera également conseillé de privilégier des aliments riches en fibres (complets) et en antioxydants (légumes et fruits). Il convient également d’éviter l’alcool, les boissons irritantes et gazeuses, le tabac ainsi que les aliments peu digestes (fritures, graisses cuites, produits raffinés).
« Une vaste étude réalisée par l’Université de Harvard a démontré qu’un régime riche en fibres était associé à la diminution du risque de développer des ulcères en cas de gastrite. Sur une période de six ans, le risque de développer des ulcères était 45% plus faible pour ceux avec une diète à haute teneur en fibres. »
Prise en charge d’une cure thermale en affections digestives
Une cure thermale conventionnée doit faire l’objet d’une prescription médicale. D’une durée de 3 semaines, la cure thermale est partiellement prise en charge par la sécurité sociale. Un complément peut également être apporté par une mutuelle.
La sinusite est une inflammation des cavités nasales survenant principalement après un rhume. Chez certaines personnes, le phénomène de sinusite devient chronique et difficile à gérer au quotidien. Des traitements peuvent être mis en place, mais ils perdent en efficacité sur le long terme. La cure thermale est alors prescrite comme un traitement complémentaire car ses effets bénéfiques sur l’organisme sont reconnus.
La sinusite est une infection virale ou bactérienne affectant occasionnellement les muqueuses, les sinus et la cavité nasale. Cependant, après plusieurs cycles infectieux chez certaines personnes, la sinusite devient chronique. Cette chronicité se traduit par des cycles infectieux de 4 à 8 semaines, plusieurs fois par an. Il devient alors plus compliqué de la guérir sur le long terme.
La sinusite est une pathologie bénigne dont les symptômes sont douloureux (sensation de pression et de douleur autour des orbites, congestion nasale, sécrétions épaisses et purulentes, perte ou diminution de l’odorat, mauvaise haleine). Un traitement médical sur le long terme est mis en place afin de limiter l’infection, toutefois celui-ci connaît une perte d’efficacité au fil du temps. Alors, pourquoi ne pas se tourner vers une médecine plus douce et dont les effets bénéfiques sont reconnus ?
Cure thermale et sinusite chronique, quelle prise en charge ?
Les soins thermaux apportent de nombreux bienfaits aux muqueuses
La cure thermale ORL/Voies respiratoires est un traitement naturel et efficace permettant de soulager les symptômes entraînés par la sinusite. En effet, l’eau thermale permet de réduire les cycles infectieux en améliorant l’état des muqueuses. Dans un second temps, les soins d’eau thermale permettront de réduire considérablement la prise d’antibiotiques sur le long terme.
Les eaux thermales, riches d’une multitude de minéraux et d’oligo-éléments, utilisées durant les soins, soulagent les douleurs grâce à l’action antalgique sur l’organisme. Elles permettent également de nettoyer en profondeur les muqueuses, d’améliorer leur aspect et leur état.
La technique de Proetz (réalisée par le médecin thermal).
La cure thermale aboutit à des résultats significatifs sur l’état du patient. Malgré tout, lorsque des effets sur le long terme sont recherchés, la cure doit être répétée plusieurs années consécutives. Le séjour en cure thermale a pour objectif d’améliorer la qualité du quotidien des patients en apprenant à vivre avec cette pathologie.
Les établissements thermaux ayant l’orientation thérapeutique en voies respiratoires sont indiqués dans la prise en charge des sinusites chroniques. En France, 36 stations thermales sont conventionnées en voies respiratoires (VR) par l’Assurance maladie. Ces stations sont réparties sur le territoire, des Pyrénées aux Alpes, en passant par le Massif Central et les Hauts de France.
La carte des stations thermales en voies respiratoires
Démarche et prise en charge d’une cure thermale en voies respiratoires
Si vous souhaitez réaliser une cure thermale, celle-ci devra faire l’objet d’une prescription de la part de votre médecin traitant (ou spécialiste). Cela permettra une prise en charge partielle des frais par l’assurance maladie et votre mutuelle, en fonction de votre contrat.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsque la circulation sanguine est subitement stoppée au niveau du cerveau. En France, chaque année, 150 000 personnes sont victimes de ce type d’accident pouvant laisser de nombreuses séquelles. La réalisation d’une cure thermale neurologie permet d’améliorer la motricité, de préserver l’autonomie et de réduire les douleurs des patients.
Un AVC est une attaque cérébrale brutale qui stoppe l’apport en sang et en oxygène d’une partie du cerveau. La survenue d’un AVC est liée à différents facteurs de risque :
L’âge
Les antécédents familiaux
L’hyper-tension artérielle
Le diabète
L’obésité
La consommation de tabac
La consommation d’alcool
La sédentarité
L’AVC apparaît brutalement, ses symptômes peuvent durer quelques secondes, quelques minutes, quelques heures ou même quelques jours. Les symptômes et les séquelles d’un AVC dépendent de la partie du cerveau touchée :
Paralysie ou engourdissement d’un côté du corps
Trouble du langage
Diminution soudaine de la vision d’un œil
Vertige
Trouble de l’équilibre
Maux de tête violent et inhabituel
L’AVC est une urgence absolue, un traitement doit être réalisé dans les 4h30 suivant l’accident, afin d’éviter le décès de la personne et de limiter les séquelles irrémédiables.
Malgré une prise en charge immédiate, les AVC peuvent laisser d’importantes séquelles invalidantes :
Troubles de l’équilibre
Troubles de la mémoire
Paralysies ou parésies d’un ou plusieurs membres, hémiplégie (paralysie d’une moitié du corps)
Les troubles du langage, aphasie (incapacité à parler)
Les problèmes de vision
La fatigue chronique
Le risque de syndrome dépressif post AVC
Cure thermale et AVC : quelle prise en charge ?
Les personnes ayant subi un AVC seront suivies médicalement tout au long de leur vie.
La cure thermale vient en complément d’un traitement médical. En aucun cas, la cure thermale ne peut guérir cette pathologie.
La cure thermale « neurologie » est un complément naturel reposant sur une prise en charge totale du patient et de la pathologie. Elle permet, grâce aux vertus des eaux utilisées :
De ralentir l’installation des symptômes
De récupérer plus rapidement certaines fonctions endommagées
De mieux gérer le quotidien
D’atténuer les troubles sensitifs
D’améliorer la sensibilité
D’améliorer la motricité
De soulager les douleurs articulaires et musculaires
La cure thermale doit être réalisée une fois que l’état du patient est stabilisé, un aval du médecin traitant est nécessaire. Un séjour en eau thermale doit être réalisé au plus tôt afin que le patient en tire tous les bénéfices.
La qualité des eaux thermales des stations spécialisées, riches en magnésium et en lithium, ont un effet régulateur sur les douleurs neuropathiques (c’est-à-dire dues aux lésions du système nerveux), ce qui permet de soulager les douleurs.
En plus des soins en eaux thermales, des ateliers et des activités sont proposées aux patients (penser à se renseigner auprès de votre établissement de cure, certains modules ne sont pas remboursés par la sécurité sociale). Ces modules permettent aux patients d’apprendre à vivre avec cette pathologie, de limiter les douleurs et de la comprendre.
Les stations ayant l’orientation thermale en neurologie
En France, 3 stations thermales proposent l’orientation en neurologie :
La carte des stations thermales en Neurologie
Les thermes de Néris-les-Bains
Les thermes de Néris-les-Bains, situés en Auvergne, puisent leur eau thermale à une profondeur de 4 500 mètres, à une température de 53°C. Cette eau, exceptionnelle par sa richesse en minéraux, est recommandée pour traiter diverses pathologies, notamment en neurologie (séquelles d’AVC, hémiplégie), en affections psychosomatiques (dépression, troubles du sommeil) ainsi qu’en rhumatologie (rhumatismes, arthrose, névralgies).
L’établissement thermal de Lamalou-les-Bains, situé dans le Parc naturel régional du Haut-Languedoc, est spécialisé dans le traitement des affections neurologiques et rhumatologiques. Il appartient au groupe de la Chaîne Thermale du Soleil.
La station thermale d’Ussat-les-Bains, nichée dans les Pyrénées Ariégeoises, offre un cadre paisible, parfait pour traiter les affections neurologiques, gynécologiques, psychosomatiques et rhumatologiques.
La tendinite de l’épaule est la forme la plus courante de toutes les tendinites. Elle résulte des frottements répétitifs des tendons qui entourent la tête de l’humérus. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cette tendinopathie, qui devient souvent chronique en raison de la répétition de certains mouvements. Face à ce défi persistant, avez-vous déjà envisagé le thermalisme comme solution ? Le thermalisme, médecine douce, naturelle et sans effets secondaires indésirables, est reconnu pour soulager efficacement les douleurs. Plusieurs études ont démontré ses bienfaits sur la tendinite chronique de l’épaule. Grâce à la qualité exceptionnelle des eaux thermales et à des soins adaptés, les patients retrouvent une meilleure mobilité et une réduction significative de leurs douleurs. Ainsi, la cure thermale et la tendinite de l’épaule forment une association pertinente pour offrir un soulagement durable aux patients.
Une tendinite de l’épaule se caractérise par une importante et douloureuse inflammation des tendons reliant les muscles à l’omoplate. La tendinite est provoquée par la répétition continue des gestes entraînant le frottement des tendons. L’âge du patient n’est pas le principal facteur d’explication de cette pathologie, souvent l’origine d’une pratique particulière (sportive ou professionnelle) est mise en cause.
Un traitement par anti-inflammatoire et antalgique est mis en place afin de soulager l’inflammation. Des séances de kinésithérapie sont également prescrites sur une période de plusieurs mois.
Dans certains cas, et au vu de la chronicité de cette pathologie, le patient peut se retrouver dans deux configurations :
Soit ne voir aucun effet ni soulagement avec le traitement médical.
Soit ne plus supporter le traitement et les effets secondaires.
Cure thermale et tendinite de l’épaule, quelle prise en charge en prise en charge thermale ?
Les centres spécialisés en rhumatologie proposent des soins basés sur la balnéothérapie et la pélothérapie. Les eaux et boues thermales, riches en minéraux et oligo-éléments, permettent d’améliorer considérablement l’état général du patient.
Les soins thermaux, notamment ceux en immersion (soins en piscine), permettent de travailler l’amplitude des mouvements, tandis que les propriétés anti-inflammatoires de l’eau thermale aident à réduire les douleurs et l’inflammation.
Les stations thermales ayant l’agrément en rhumatologie peuvent accueillir les patients souffrant de cette pathologie :
Pourquoi ne pas faire une cure thermale en double orientation ?
Il n’est pas rare de devoir faire face à plusieurs pathologies chroniques, notamment lorsque l’une d’elles favorise le développement d’une autre. La cure thermale en double orientation est alors une solution adaptée, permettant de soulager plusieurs pathologies au cours d’un même séjour, sans entraîner d’effets secondaires.
Il existe un grand nombre de combinaisons de cures en double orientation, cependant, tous les établissements ne sont pas en mesure de les proposer.
Être l’unique cure thermale réalisée durant l’année civile,
Durer 21 jours, soit 18 jours de soins,
L’ensemble des soins doit être réalisé. Toute absence non justifiée par un motif recevable peut entrainer le non-remboursement de la cure thermale.
Si l’ensemble des conditions est réuni, la cure thermale sera prise en charge par la Sécurité Sociale à hauteur de 70% du forfait de surveillance médicale et à 65% du forfait thermal. En fonction des contrats établis, la part restante (nommée ticket modérateur) pourra être prise en charge par la mutuelle du curiste.
À la suite d’un traumatisme articulaire, vous avez peut-être ressenti une douleur intense, un gonflement, et une sensibilité accrue de la peau au toucher. Ces symptômes pourraient indiquer une algodystrophie, une maladie chronique particulièrement douloureuse. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Dans ce contexte, une cure thermale pourrait vous apporter un soulagement précieux en tirant parti des bienfaits de l’eau thermale pour atténuer les douleurs liées à l’algodystrophie.
L’algodystrophie (ou syndrome douloureux régional complexe) est une maladie survenant à la suite d’une intervention chirurgicale, d’une fracture, d’une luxation ou d’une entorse. Les douleurs qui en résultentsont d’une intensité disproportionnée par rapport à l’accident initial. Même si son origine est encore floue, il semblerait qu’elle soit due à une perturbation au niveau du système nerveux. L’algodystrophie affecte les tissus d’une région articulaire (peau, os, tendons…) et entraîne :
d’importantes douleurs,
des raideurs articulaires,
des troubles de la sensibilité,
des troubles de la sudation au niveau de la zone affectée,
une atrophie,
un changement de texture de la peau,
l’apparition d’un œdème.
Il n’existe actuellement aucun traitement spécifique pour l’algodystrophie. Les différentes prises en charge médicales (traitement à base d’antalgiques et séances de rééducation avec un kinésithérapeute) ont pour objectifs de soulager les douleurs du patient et de réduire les séquelles.
Cure thermale et algodystrophie : une prise en charge globale pour lutter contre les douleurs et les raideurs articulaires
La cure thermale est une alternative naturelle, douce et sans effet secondaire pour le patient. Véritable approche globale de la maladie, elle permettra d’améliorer la qualité de vie du patient et de rompre l’isolement induit. Une cure thermale conventionnée est soumise à une prescription médicale par un médecin traitant ou spécialiste (rhumatologue). Une fois prescrite, celle-ci pourra faire l’objet d’une prise en charge partielle par la caisse d’Assurance-maladie.
En fonction du stade d’évolution de la maladie, la cure thermale conventionnée permettra soit de diminuer les douleurs, soit d’éviter la survenue de raideurs irréversibles.
La médecine thermale base son savoir-faire sur l’utilisation des eaux minérales thermales et des boues au travers de différentes techniques de soins adaptées :
Les soins ayant pour objectif de réduire les douleurs et les œdèmes : douches locales, bains, douches locales écossaises ou douche kneipp (alternance d’eau chaude et froide provoquant une succession de vasoconstrictions et vasodilatations).
Les soins ayant pour objectif de lutter contre l’atrophie et la raideur articulaire : cataplasmes ou illutations de boue ou d’argile, soins de mobilisation en piscine avec un kinésithérapeute.
Dans certains établissements thermaux français, il est possible de suivre une cure thermale en double orientation. En effet, il n’est pas rare de devoir faire face à plusieurs pathologies chroniques liées aux voies respiratoires ou à la phlébologie par exemple.
Sensation de jambes lourdes douloureuses, de crampes ou de fourmillements ? Vous souffrez probablement d’insuffisance veineuse, comme une très large partie de la population. Pourquoi ne pas vous tourner vers le thermalisme ? Une médecine naturelle, douce et sans effet secondaire permettant de réduire les douleurs et la gêne quotidienne.
Comprendre l’insuffisance veineuse, les jambes lourdes et les symptômes liés
La sensation de jambes lourdes touche toutes les populations : hommes, femmes, jeunes et moins jeunes. Elle est due à un dysfonctionnement des valves veineuses en bas des jambes. Cela signifie que les veines, moins performantes, ne permettent pas un renvoi suffisant de sang vers le cœur. Le sang stagne au niveau des jambes, cela entraîne l’apparition de symptômes douloureux et gênants (douleurs, sensation désagréable de picotements, de fourmillements, d’engourdissement). De plus, certaines conditions de travail représentent un facteur aggravant des troubles veineux. En effet, le fait de rester debout ou assis de manière prolongée accroît significativement le problème.
La prise en charge des jambes lourdes repose principalement sur des règles d’hygiène de vie (sport adapté, alimentation, douches froides…) ainsi que sur le port de bas de contention.
Le thermalisme : une solution naturelle contre l’insuffisance veineuse et les jambes lourdes
La cure thermale est une alternative naturelle, douce et sans effet secondaire sur l’organisme. L’action mécanique des soins, ajoutée aux vertus des eaux thermales, permet de stimuler la circulation sanguine et d’améliorer le retour veineux par une double action de vasoconstriction et de vasodilatation. Le thermalisme est une prise en charge globale des jambes lourdes et de l’insuffisance veineuse qui permet de réduire les douleurs dans les jambes.
La cure thermale associe également un volet « éducatif » à la partie soins. En effet, elle permet la mise en place d’activités physiques régulières adaptées et combinées à une nouvelle hygiène de vie, afin de limiter l’évolution et les complications possibles de cette pathologie.
Les types de soins thermaux en phlébologie
Durant une cure conventionnée (prescrite par un médecin) de nombreux soins seront au programme quotidien du curiste. Ces soins sont prescrits en amont du séjour par le médecin thermal, afin de s’adapter au mieux aux besoins du curiste :
Les séjours courts et mini-cures thermales phlébologie
Pour les personnes ayant moins de temps, ou dans le cas de pathologies plus légères on optera pour des courts séjours de santé ou des mini-cures thermales, d’une durée de 3 à 12 jours. Disponibles dans certains établissement thermaux, ces séjours permettent aux personnes de bénéficier de l’ensemble des vertus de l’eau thermale.La mini-cure thermale permet d’améliorer le retour veineux, de diminuer les œdèmes et de retarder l’affaiblissement des vaisseaux sanguins.
Les angines, rhumes, bronchites, pharyngites et otites viennent rythmer votre hiver, vous êtes lassé par ces infections ? Pourquoi ne pas vous tourner vers la cure thermale ? Une alternative qui permettra à toute la famille de passer un hiver plus serein afin de limiter les différentes affections hivernales des voies respiratoires.
Les pathologies liées aux voies respiratoires sont très fréquentes et s’accentuent à l’approche de l’hiver. L’apparition d’une réaction inflammatoire est à l’origine des différentes affections ORL (angines, rhumes, bronchites, pharyngites, otites). En effet, celle-ci est due aux agressions des virus, des bactéries ou bien des allergènes qui sont favorisés par le terrain propice qu’est l’hiver. Certaines personnes, déjà soumises à ce type d’affections chroniques, voient leurs réactions inflammatoires s’amplifier. L’organisme étant fragilisé, les risques d’infections hivernales sont accrus.
Dès lors qu’une pathologie de la sphère ORL devient chronique, que les traitements médicaux peinent à soulager le patient (enfant ou adulte), la réalisation d’une cure thermale est fortement conseillée.
Pourquoi réaliser une cure thermale avant l’hiver ?
La richesse en minéraux de l’eau thermale (zinc, soufre, cuivre, bicarbonate, chlorure de sodium…) lui confère une multitude de propriétés : anti-inflammatoire, anti-infectieuse, décongestionnante, cicatrisante. L’ensemble des soins réalisés lors d’une cure thermale permettra de désencombrer et d’assainir les muqueuses de la sphère ORL.
Réaliser une cure thermale avant l’hiver a pour but de réduire les affections hivernales des voies respiratoires. En effet, elle permettra d’apaiser les muqueuses, de stimuler le système immunitaire et de ce fait, de réduire les risques d’infections à l’approche de l’hiver. La cure thermale en orientation « voies respiratoires » est la méthode la plus efficace pour faire pénétrer l’eau thermale au niveau des muqueuses et ainsi agir directement à la source du problème.
Les soins d’une cure thermale en voies respiratoires, pour réduire les affections hivernales des voies respiratoires :
Les soins thermaux des voies respiratoires ne sont pas les plus agréables et les plus relaxants, cependant leur efficacité est reconnue. Leur objectif est de mettre en contact les muqueuses avec l’eau thermale. Pour ce faire, différents soins thermaux sont réalisés :
Le bain nasal,
L’humage (simple ou collectif),
L’aérosol,
La pulvérisation,
Le bain,
La douche ou l’irrigation du nez,
Les gargarismes.
À la suite de ces soins, les capacités respiratoires des patients seront nettement améliorées.La cure en voies respiratoires permet à certaines personnes de passer un hiver serein, sans rhume, sinusite ou otite. Toutefois, pour bénéficier des bienfaits de la médecine thermale sur le long terme, il est conseillé de réaliser une cure thermale durant plusieurs annéesconsécutives.
A savoir
Les cures thermales ORL sont indiquées pour les enfants dès 3 ans. Certains établissements thermaux proposent également des espaces de soins dédiés ainsi que des maisons d’enfants à caractère sanitaire afin de les accueillir durant la durée de leurs cures thermales. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’établissement thermal de votre choix afin d’avoir plus d’informations.
L’arrêt du tabac peut être un chemin semé d’embûches. Alors, pourquoi ne pas vous tourner vers la médecine thermale et ses cures anti-tabac ? Dans ce dossier, nous verrons comment les cures thermales anti-tabac et les bienfaits des eaux peuvent jouer un rôle clé dans le sevrage tabagique et l’arrêt de la cigarette, offrant ainsi aux fumeurs une approche différente afin d’abandonner cette habitude et retrouver leur bien-être.
La réalisation d’une cure thermale est une prise en charge globale du curiste. Elle a pour objectif de prendre en compte les effets du tabac sur les voies respiratoires et les artères, ainsi que d’aider le curiste à réduire sa consommation.
Un séjour en cure thermale sera également le moment propice pour renouer avec une vie plus saine et reprendre une activité sportive et une meilleure alimentation.
Pour accompagner les personnes souhaitant arrêter de fumer (60% selon tabac info service), des stations thermales ont mis en place des cures thermales “sevrage tabagique” afin d’aider le curiste tout au long de son processus d’abstinence.
L’addiction au tabac : un enjeu majeur de santé
Le tabac agit comme une drogue sur l’organisme, en raison de la présence de nicotine. Cette consommation entraîne une rapide dépendance chez le fumeur, qui sera difficile à inhiber avec le temps.
Cette addiction se traduit par plusieurs symptômes :
des sensations de manque
un besoin de tabac lors d’une situation de stress
un réflexe créé par un mécanisme d’habitude
un coupe-faim
Il est prouvé que les situations de stress ou de forte sensibilité entraînent une envie de sortir une cigarette afin d’apaiser ses angoisses. Il faut savoir que le tabac n’est pas composé uniquement de nicotine. De ce fait, lors d’une bouffée, de très nombreuses substances sont inhalées et ont des effets négatifs sur l’organisme. La cigarette, qu’elle soit industrielle ou roulée, est l’un des principaux facteurs de risque pour de nombreux cancers.
De plus, les effets du tabac sont sournois et mettent de très nombreuses années à apparaître chez le fumeur ou chez son entourage. Il n’existe pas de « petit » ou « grand » fumeur, le contact avec les différentes substances inhalées entraîne de graves soucis au niveau de différents organes (poumons, cœur, langue, gorge mais également vessie ou peau).
En effet, arrêter de fumer peut être difficile pour certaines personnes. Commencer ou poursuivre ce processus en cure thermale vous permettra : :
d’être dans un environnement propice à la détente,
de vous éloigner du stress quotidien,
de prendre le temps de découvrir de nombreuses activités
Et en parallèle, les vertus des eaux thermales agiront sur les voies respiratoires, soulageant vos muqueuses respiratoires en vous apportant un nouveau souffle.
Pourquoi partir en cure thermale pour arrêter de fumer ?
Le sevrage tabagique est souvent un parcours difficile, tant sur le plan physique que psychologique. Pour accompagner ceux qui souhaitent arrêter de fumer et atténuer les effets néfastes du tabac sur l’organisme, certaines stations thermales ont mis en place des programmes spécifiques alliant bien-être et prévention.
Voici les principaux avantages des cures thermales anti-tabac :
Un environnement propice à la détente : loin du stress quotidien et des tentations habituelles.
Des soins ciblés : les eaux thermales soulagent les voies respiratoires irritées par le tabac.
Un accompagnement professionnel : des tabacologues, psychologues et diététiciens sont présents pour encadrer le sevrage.
Des activités relaxantes et sportives : pour réduire le stress, améliorer la condition physique et retrouver une hygiène de vie équilibrée.
Les cures thermales anti-tabac, basées sur l’expertise des établissements et les propriétés bénéfiques de leurs eaux, offrent une prise en charge globale. Elles combinent des soins thermaux axés sur les voies respiratoires avec un accompagnement personnalisé par des professionnels (tabacologue, diététicien, psychologue, etc.). Le cadre apaisant de la cure permet aux curistes de réduire leur stress, d’adopter une nouvelle hygiène de vie et de mieux prendre soin d’eux. Les activités physiques et les ateliers pour réduire le stress favorisent ainsi un sevrage tabagique plus efficace et durable.
Les cures thermales anti-tabac spécifiques pour accompagner le sevrage tabagique en France
La cure thermale voies respiratoires est indiquée pour le sevrage tabagique. En effet, la qualité des eaux permettra d’apaiser le système respiratoire exposé au tabac et permettra au curiste de retrouver son souffle. Les propriétés de l’eau permettront également d’apaiser les symptômes liés au sevrage tabagique comme le stress, les troubles du sommeil, l’anxiété ou encore la prise de poids. En France, plusieurs stations thermales proposent des programmes spécifiques pour accompagner les fumeurs dans leur sevrage tabagique. Ces cures se déclinent sous différents formats, adaptés aux besoins et disponibilités de chacun :
Les cures thermales conventionnées spécialisées dans le sevrage tabagique
Les cures de 21 jours, prises en charge par la Sécurité Sociale, sont idéales pour un sevrage approfondi. Elles incluent des soins ciblés sur les poumons et les voies respiratoires, complétés par des activités physiques et des ateliers de gestion du stress. En France, de nombreuses stations thermales ont obtenu l’orientation en voies respiratoires (VR).
Face à la demande, plusieurs stations thermales proposent des mini-cures dédiées au sevrage tabagique :
La station thermale d’Aix-les-Bains, avec les thermes Marlioz
Situés en Savoie, Les thermes Marlioz proposent une mini cure thermale “Evasion Tabac” d’une durée de 6 jours. Elle s’adresse à toute personne souhaitant arrêter de fumer tout en bénéficiant des bienfaits d’une cure thermale. Cette mini-cure thermale comprend un suivi médical, des soins à base d’eau thermale, des séances de sophrologie ou encore un accès au spa.
Les Grands Thermes de La Bourboule proposent une mini-cure thermale “Une vie sans tabac” d’une durée de 6 jours. L’objectif de cette mini-cure est de “prendre conscience que la consommation de tabac réduit les capacités pulmonaires et nuit à votre bien-être”. Au programme, des soins afin d’apaiser les voies respiratoires en profondeur, de l’activité physique adaptées ainsi que des séances de relaxation.
Quels sont les soins lors d’une cure thermale en sevrage tabagique ?
Les soins dispensés se focaliseront autour des voies respiratoires, des poumons du cœur et des artères, avec des soins d’eaux tels que :
la douche à jet,
les bains,
la cure de boisson,
les inhalations,
les gargarismes,
aérosols
les humages,
Soins thermaux en voies respiratoires Saint Gervais les Bains
Ces soins sont complétés par des activités physiques adaptées, telles que l’aquagym ou la marche nordique, ainsi que par des séances de relaxation et des consultations avec des professionnels de santé.
L’ensemble de ces établissements proposent des soins d’eaux thermales ayant pour objectif un mieux-être des parties du corps exposées aux substances de la cigarette. En plus des soins d’eaux, ces mini-cures thermales ont inclus, dans leur programme, des activités plus sportives telles que la marche nordique, l’aquagym, le fitness, complétées par des cours de sophrologie et des rendez-vous avec des diététiciens. Ces rendez-vous, ainsi que la mise en place de programme alimentaire, sont très fréquents. En effet, arrêter de fumer entraîne une augmentation de l’appétit impactant une possible prise de poids. Ce facteur peut constituer un des freins dans l’arrêt de la cigarette.
Un séjour en établissement thermal constitue un environnement propice à l’arrêt du tabac. Il est vrai que le patient se retrouve loin de sa vie quotidienne, donc de toutes sources de stress. Contrairement à d’autres méthodes médicamenteuses pour aider la personne dans sa démarche de sevrage, un séjour en eaux thermales est naturel et bénéfique en toute circonstance pour l’organisme.
La cure thermale anti-tabac et sevrage tabagique remboursée sécurité sociale
La mini-cure thermale n’est pas conventionnée par l’assurance maladie. Elle ne peut pas être remboursée par la sécurité sociale contrairement à une cure conventionnée en voies respiratoires de 21 jours.
Toutefois, si vous réalisez une cure thermale conventionnée en voies respiratoires ou en maladies cardio-artérielles, faisant suite à une prescription médicale, votre cure thermale sera partiellement prise en charge par l’assurance maladie et un complément pourra être fait par une mutuelle, en fonction du contrat souscrit.
Novembre, le moi”s” sans tabac
Chaque mois de novembre, l’initiative nationale « Mois sans tabac » encourage les fumeurs à arrêter pendant 30 jours. Pourquoi ne pas profiter de cet événement pour tenter un séjour en cure thermale ? Vous pourriez ainsi bénéficier d’un accompagnement personnalisé, loin des contraintes du quotidien, pour maximiser vos chances de succès.
La gonarthrose est le terme médical pour désigner l’arthrose du genou. Elle est due à une dégénérescence progressive du cartilage. Cette pathologie se caractérise par des douleurs et des difficultés à se mouvoir qui gênent la vie quotidienne du malade. La cure thermale en rhumatologie se présente alors comme une alternative douce et naturelle, permettant de réduire les douleurs du patient.
Quel est l’intérêt des cures thermales dans le traitement de la gonarthrose ?
La prise en charge médicale de la gonarthrose repose à la fois sur des traitements médicamenteux (antalgiques, anti-inflammatoires) et non médicamenteux (rééducation physique). Le traitement médical peut être complété par la crénothérapie, c’est-à-dire par la médecine thermale. En effet, le thermalisme est une option thérapeutique efficace, bien tolérée et sans effets indésirables dans la prise en charge de l’arthrose du genou.
Etude de grande ampleur financée par l’Association française pour la recherche thermale (AFRETh) et publiée en octobre 2009, l’étude Thermarthrose démontre l’intérêt et l’efficacité de la crénothérapie dans le traitement de la gonarthrose par rapport aux autres traitements médicaux conventionnels. En effet, cette étude met en évidence les effets bénéfiques et durables des cures thermales, avec une nette amélioration des symptômes à moyen et long terme, tant au niveau du soulagement des douleurs (avec pour conséquence une moindre consommation de médicaments observée), que de l’amélioration durable des capacités fonctionnelles des patients.
Quels sont les soins proposés dans lors d’une cure thermale ?
Les cures thermales conventionnées pour soigner la gonarthrose se déroulent sur 3 semaines. Dès l’arrivée dans la station, 72 soins adaptés sont prescrits par le médecin thermal. Ce soins seront administrés aux curistes pendant 18 jours, soit 6 jours sur 7, en complément de leur traitement habituel. Une équipe de professionnels de santé assure le suivi médical des curistes pendant toute la durée du séjour.
Ces soins reposent sur l’utilisation des propriétés physiques et chimiques des eaux minérales naturelles à des fins thérapeutiques (effet apaisant, sédatif, décontracturant). Les principaux soins thermaux proposés sont :
En parallèle, la cure thermale est aussi un moment privilégié pour accompagner le curiste dans une approche globale de sa maladie. Ainsi, les soins peuvent être complétés par des séances d’éducation thérapeutique autour de thématiques diverses (ateliers diététique, ergonomie, hygiène de vie, soutien psychologique, gestion du stress, etc.). Ces soins éducatifs et préventifs permettent d’aider le curiste à adopter de nouveaux comportements pour ralentir la progression de sa pathologie et apprendre à mieux gérer sa vie avec sa maladie. Ils sont un complément indispensable pour renforcer les résultats et bénéfices du traitement médical.
Existe-t-il des contre-indications à la cure thermale contre l’arthrose du genou ?
Si les cures thermales sont en général bien tolérées, elles peuvent être contre-indiquées dans certains cas, notamment pour les personnes souffrant de maladies évolutives risquant d’être aggravées par la cure (pathologies inflammatoires en poussée, maladies infectieuses, cancers en phase évolutive). Il est de ce fait fortement conseillé de consulter un médecin avant de réaliser une cure thermale pour soigner les douleurs liées à la gonarthrose.
Ce que vous devez savoir sur la cure thermale en rhumatologie :
Qui prescrit une cure thermale pour la gonarthrose ?
La cure thermale peut être prescrite par le médecin généraliste ou le rhumatologue face à un diagnostic d’arthrose du genou, afin de compléter la prise en charge thérapeutique. Il est conseillé d’entreprendre les démarches nécessaires 4 à 6 mois avant le début de la cure.
Quelle est la prise en charge pour une cure thermale ?
Seules les cures thermales prescrites par un médecin pourront bénéficier d’une prise en charge partielle. A savoir également que l’Assurance Maladie ne prend en charge que les soins thermaux, les autres frais (voyage, hébergement, etc.) sont à la charge du curiste. Pour une prise en charge par la Sécurité Sociale, un formulaire doit être complété et renvoyé à la Caisse d’Assurance Maladie.
En France, de très nombreuses stations thermales possèdent une orientation rhumatologie. Le choix de votre établissement sera décidé d’un commun accord entre vous et votre médecin, en fonction de différents paramètres à prendre en compte (localisation, hébergement, qualité de l’eau, techniques de cures proposées, double orientation, etc.).
