La fibromyalgie, une pathologie à part entière. Les eaux thermales, une aide médicale naturelle pour les personnes souffrantes.

La fibromyalgie est une maladie reconnue officiellement par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 2006 comme une pathologie à part entière. Longtemps incomprise et mal diagnostiquée, cette maladie touche plus de 14 millions de femmes en Europe, principalement âgées de 40 à 60 ans. Aucun traitement ne peut guérir cette maladie, il en existe uniquement pour tenter de soulager la douleur. La cure thermale est une alternative très intéressante. Son efficacité a été reconnue de nombreuses fois, notamment par la Ligue Européenne contre les rhumatismes (EULAR).

Localisation de la douleur dû à la fibromyalie

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La fibromyalgie, c’est quoi exactement ?

La fibromyalgie se caractérise principalement par de fortes douleurs articulaires généralisées, un état de fatigue général, un important trouble du sommeil et un état psychologique proche de la dépression entraîné par un fort sentiment d’anxiété (des problèmes de digestion et de maux de tête peuvent également être présent). Cela altère de façon très importante la qualité de vie du fait que la fibromyalgie limite considérablement les mouvements dans le quotidien, par peur d’augmenter les douleurs. Ces souffrances ont du mal à être diagnostiquées en raison de leurs origines floues et peu connues. En effet, cette maladie chronique peut survenir dans certains cas (choc émotionnel, forte chute, choc affectif…), mais ces facteurs ne sont pas toujours présents. Le diagnostic parfois tardif de cette maladie reste le principal souci.

Pourquoi la cure thermale ?

Il n’existe pas qu’un unique traitement pour soulager la fibromyalgie, puisque différents soins sont utilisés en fonction de chaque patient. Cependant, la majorité des personnes ont en commun les fortes douleurs articulaires et musculaires, le stress, l’anxiété et d’importants troubles du sommeil.

La cure thermale est une alternative naturelle intéressante qui a su démontrer son efficacité. Les eaux aux vertus antalgiques aident à soulager les douleurs articulaires. De plus le cadre relaxant des établissements thermaux aide à la relaxation et de ce fait à la diminution de l’anxiété et du stress, bénéfique pour un sommeil réparateur. La cure thermale est aussi un endroit de partage entre les différentes personnes souffrant de cette maladie chronique sur leurs expériences et leurs ressentis.

Les établissements proposant des cures thermales dédiées à la fibromyalgie 

Une multitude d’établissements propose des cures thermales conventionnées pour la fibromyalgie, tel que la station de Bagnoles-de-l’Orne ou la station de Vichy avec des soins d’eaux, de jets et de boue.

Des cures spécifiques ont été mises en place dans différents établissements. Les stations thermales de Cauterets, de Chaudes Aigues et de Royat-Chamalière proposent un accompagnement spécifique tant psychologique que physique pour les patients.

Certains établissements vont plus loin. L’ensemble des établissements thermaux de la ville de Dax, la station thermale de Bourbon Lancy et l’établissement de Barbotan-les-Thermes proposent, en complément de la cure thermale, le programme d’Education Thérapeutique (ETP) FIBR’Eaux. Ce programme ETP, défini au niveau national par le CNETH, comprend, en plus de la cure thermale traditionnelle, une prise en charge personnalisée à l’intérieur de l’établissement thermal et la participation à 6 ateliers.

Les Thermes de Lamalou-les-Bains, quant à eux, proposent des soins encore plus ciblés « fibromyalgie », avec des modules complémentaires à rajouter à la cure thermale, tels que des cours de gymnastique en piscine, de la sophrologie ou encore des activités sportives.

Vous appréhendez de partir en cure 3 semaines, ou vous ne pouvez pas vous libérer ? Des cours séjours existent.

Malgré le fait que les mini-cures ou courts séjours de santé ne soient pas pris en charge par la sécurité sociale, leur efficacité reste prouvée. Le rythme de vie actuel ne permet pas forcément de partir en cure durant 3 semaines. C’est pour cette raison que de nombreux établissements thermaux ont mis en place des courts séjours dédiés à la fibromyalgie, afin de soulager les personnes souffrantes.

Les stations de Saujon, Neris les Bains et de Barèges proposent des mini cures, ayant des effets bénéfiques sur l’organisme au même titre qu’une cure conventionnée.

 

La cure thermale par sa prise en charge multidisciplinaire dans les établissements thermaux permet au patient d’améliorer sa qualité de vie en apprenant à vivre avec sa maladie. A la suite d’un séjour en établissement thermal, le patient ressent un mieux-être dans ses mouvements, au niveau de l’intensité de sa douleur, une diminution de son état de stress et d’anxiété et il retrouve un meilleur sommeil tout en diminuant la prise de médicament. 

Thermalisme et maternité : les cures thermales prénatales

La

Les cures thermales prénatales
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maternité est un moment exceptionnel dans la vie d’une femme, qui doit rimer avec douceur et bien-être, mais qui peut également représenter une période de doute et de questionnements face aux changements physiques et psychiques pour la future maman.

Le secteur du bien-être a beaucoup évolué ces dernières années, et notamment autour de la maternité. C’est pourquoi plusieurs stations thermales proposent désormais des mini-cures spécifiques dédiées aux femmes enceintes. Encore moins connues que les cures traditionnelles, ces cures prénatales apportent beaucoup de bienfaits aux futures mamans. Elles leur permettent de marquer un temps de ressourcement, de détente et de bien-être, mais aussi d’accompagnement et de conseil, pour se préparer à accueillir bébé en toute sérénité. Un pur moment de relaxation pour prendre soin de soi avant l’arrivée de son enfant.

Quels sont les bienfaits des cures prénatales ?

Les cures thermales sont reconnues pour leurs bienfaits à la fois physiques et psychiques sur les futures mamans. Accompagnées et chouchoutées par les professionnels du thermalisme, les femmes enceintes peuvent y bénéficier de différents soins spécifiquement adaptés et invitant à la relaxation, au cocooning et à la détente. Au plaisir des soins prodigués s’ajoute aussi la prévention ou la lutte contre certains petits désagréments qui peuvent apparaître pendant la grossesse.

Ainsi, selon les stations thermales, différents soins et activités vous sont proposés, à l’unité ou dans le cadre d’un séjour court, dont voici quelques exemples  :

  • Soins spécifiques du visage et du dos (en prévention du masque de grossesse).

  • Séances de gymnastique posturale prénatale encadrées par des kinésithérapeutes et adaptées pour prévenir ou soulager les douleurs dorso-lombaires dues au poids grandissant du foetus et du volume de l’utérus sur la colonne vertébrale.

  • Cours de pilates : pour favoriser un travail d’assouplissement articulaire et musculaire et un renforcement des muscles qui seront sollicités lors de l’accouchement (travail éducatif et préventif sur les muscles pelviens), travail sur le contrôle de la respiration et étirement des muscles mis en tension lors de la grossesse (épaule, dos, jambes).

  • Massages et modelages de bien-être spécifiquement adaptés aux futures mamans, destinés à soulager les tensions musculaires du dos et améliorer les problèmes circulatoires (sensation de jambes lourdes, douleur en cas de varice, rétention d’eau…)

  • Séances de relaxation

  • Soins esthétiques

  • Atelier diététique

  • Education à la santé : accompagnement pour rassurer les futures mamans sur les modifications corporelles et physiologiques et sur les petits maux liés à la grossesse (prise de poids, troubles digestifs comme la constipation, troubles urinaires…) et conseils pour mieux les comprendre, les vivre, les contrôler et s’épanouir en toute sérénité et sans crainte ou idée reçue dans sa grossesse.

Ainsi, les soins proposés dans ces cures prénatales sont spécialement adaptés aux femmes enceintes et pensés sur mesure en fonction de la grossesse, pour répondre aux besoins et attentes des futures mamans durant ce moment si spécial.

Quelles sont les contre-indications ? Peut-on réaliser une cure thermale enceinte sans risque ?

Contrairement à certaines idées reçues, la cure prénatale n’est pas dangereuse, si elle est adaptée à chaque femme en fonction de son stade de grossesse et de sa condition physique habituelle. Il est ainsi tout à fait possible pour une femme enceinte de réaliser une cure thermale prénatale, mais il est vrai qu’il faut prendre certaines précautions.

Tout d’abord, il est conseillé aux femmes enceintes d’effectuer une cure prénatale entre le 4e et le 7e mois, en évitant ainsi le premier et le dernier trimestre afin que la cure ne soit pas source de fatigue ou de douleur. Cette période est la plus adaptée, sous réserve que la grossesse se déroule sans risque spécifique ni complications, car les désagréments souvent gênants du premier trimestre de grossesse ont disparu, tout en évitant la grande fatigabilité de la femme enceinte en fin de grossesse.

Les cures thermales sont en revanche contre-indiquées si la femme enceinte présente des complications dans sa grossesse, tels que des contractions, une dilatation du col, une hypertension, une pathologie sous-jacente, etc. Dans tous les cas, demandez l’avis de votre médecin ou de votre gynécologue avant d’entreprendre toute cure.

Dans les stations thermales proposant des cures prénatales, vous serez prise en charge en toute sécurité par une équipe de professionnels de la santé spécifiquement formés (médecin, sage-femme, kinésithérapeute, etc.) qui vous proposera des soins en fonction de vos besoins et de vos contre-indications, et qui saura au mieux vous conseiller sur les soins et activités que vous pouvez réaliser sans crainte et sur ceux qu’il vaut mieux éviter.

Par exemple, il est bon de savoir que les séances de sauma et de hammam, souvent en accès libre lors des séjours thermaux, sont toutefois déconseillées par les spécialistes pour les femmes enceintes, notamment si vous souffrez de problèmes circulatoires, car la chaleur excessive, qu’elle soit sèche ou humide, risque de provoquer des baisses de tension et ainsi des malaises en raison d’une dilatation des vaisseaux sanguins.

Quelles stations thermales proposent des cures thermales prénatales ?

En France, quelques stations thermales proposent désormais une offre de soins spécifiques aux femmes enceintes, en différents formats : soins à l’unité (massages, modelages de bien-être, cours de gymnastique, etc.) ou dans le cadre d’une “mini-cure”, court séjour détente de quelques jours :

Vous allez devenir maman ? Retrouvez un corps en pleine forme et un esprit zen pour aborder dans les meilleures conditions votre accouchement, mais aussi votre nouveau rôle de maman. Jetez-vous à l’eau !

Les cures thermales post-AVC

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L’accident vasculaire cérébral : Définition, facteurs de risques et conséquences 

Un accident vasculaire cérébral ou AVC, communément appelé “attaque cérébrale”, représente l’interruption soudaine de la fonction d’une zone du cerveau en raison de l’arrêt brutal de la circulation sanguine dans le cerveau, qui peut être lié à deux mécanismes d’action distincts :

  • dans 80% des cas, l’AVC est lié à l’obstruction d’une artère du cerveau par un caillot de sang (AVC ischémique)
  • dans 20% des cas, il est lié à la rupture d’un vaisseau sanguin du cerveau qui provoque une hémorragie cérébrale (AVC hémorragique).

La survenue d’un AVC est étroitement liée à la présence de facteurs de risque cardio-vasculaires, certains sur lesquels on ne peut pas agir (comme l’âge, le sexe, les antécédents familiaux), d’autres qui peuvent être prévenus, dépistés et traités, comme l’hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète, l’obésité, l’hypercholéstérolémie et la sédentarité.

Il faut rappeler que l’AVC est responsable de 40.000 décès par an en France et constitue la première cause de handicap acquis non traumatique de l’adulte. La gravité et les séquelles de l’AVC sont très variables, elles dépendent notamment de la localisation et de l’étendue de la zone cérébrale touchée par la perte de circulation sanguine et donc de la rapidité d’intervention après les premiers signes.

Les séquelles les plus fréquentes et les plus invalidantes consécutives à un AVC sont :

  • Les troubles de l’équilibre
  • Les troubles de la mémoire
  • Les paralysies ou parésies d’un ou plusieurs membres, hémiplégie (paralysie d’une moitié du corps)
  • Les troubles du langage, aphasie (incapacité à parler)
  • Les problèmes de vision
  • La fatigue chronique
  • Le risque de syndrome dépressif post AVC

Ainsi les AVC sont souvent responsables de nombreuses séquelles et handicaps durables qui génèrent de lourdes souffrances au quotidien et une altération de la qualité de vie et de l’autonomie pour les personnes victimes.

Récupérer après un AVC grâce à la cure thermale neurologique

Moins réputées que pour d’autres orientations thérapeutiques, les cures thermales neurologiques constituent toutefois une alternative naturelle, efficace et complémentaire aux traitements médicamenteux dans le traitement des symptômes de nombreuses affections neurologiques, telles que la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, les fibromyalgies, etc., et notamment dans les séquelles post accident vasculaire cérébral (paralysies, hémiplégies, parésies, troubles de la mobilité, de la parole, spasticité, etc.).

En effet, la médecine thermale repose sur une prise en charge globale des patients dans leur phase de récupération post-AVC, axée sur des soins thermaux quotidiens associés à un accompagnement individualisé et adapté à chaque personne selon ses besoins et son rythme particulier, en visant différents objectifs :

  • Améliorer la motricité grâce à la rééducation
  • Préserver l’autonomie
  • Informer
  • Réassurance et soutien psychologique

Si la cure thermale ne permet pas de guérir les maladies neurologiques, elle a toutefois pour objectifs de ralentir l’installation des symptômes, de récupérer plus rapidement des déficits des fonctions lésées et d’aider le patient à mieux gérer ses déficits dans sa vie quotidienne, pour favoriser ainsi une meilleure réinsertion, autonomie et qualité de vie.

Où réaliser une cure thermale neurologique post AVC ?

La station thermale de Néris-les-Bains, située en Auvergne, propose dans sa cure thermale à orientation neurologie un programme de soins adapté au traitement des séquelles d’accident vasculaire cérébral.

En savoir plus sur la station

– La Chaîne Thermale du Soleil a mis au point un programme spécifique post AVC dans sa station thermale de Lamalou-les-Bains, située dans le Languedoc-Roussillon. Ce programme constitue un module complémentaire de la cure thermale conventionnée à orientation neurologie proposée par cette station thermale.

Il comprend des soins et prestations ciblés :

  • 11 soins
  • 6 séances d’activités physiques adaptées (coordination, motricité, troubles de l’équilibre, etc.)
  • des ateliers (ergothérapie, gestion du stress et de la douleur)
  • des conférences thématiques (diététique, activité physique, médicale)
  • 1 groupe de parole réservé aux aidants

Le tarif de ce programme spécifique est de 120 euros, non pris en charge par l’Assurance Maladie, en complément de votre forfait thermal de soins prescrit par votre médecin.

Les prochains séjours de ce programme complémentaire auront lieu :

  • Du 29/09 au 19/10/2015
  • Du 19/11 au 09/12/2015

Maladies chroniques : un colloque le 4 juin 2015

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L’association Coopération Santé, en partenariat avec l’Association Française pour la Recherche Thermale (AFRETh), organise le 4 juin prochain un colloque sur le thème de “La Chronicité, une autre approche : des solutions concrètes innovantes pour l’accompagnement des malades chroniques”.

Ce colloque dédié à l’innovation dans la prise en charge des maladies chroniques sera notamment l’occasion d’aborder le thermalisme à travers l’intervention du Pr Christian Roques, Président du Conseil Scientifique de l’AFRETh, consacrée à “la cure thermale, espace temps d’innovation dans la prise en charge des patients chroniques”.

Le colloque aura lieu le 4 juin 2015, à partir de 8h45, au Palais Bourbon, salle Colbert, Paris VIIème.

La participation est gratuite mais nécessite une inscription obligatoire préalable avant le 26 mai sur le site de l’association Coopération Santé.

Association française pour la recherche thermale
Association française pour la recherche thermale

Plus d’informations sur le programme du colloque.

 

Une nouvelle cure spécifique “Colopathie et M.I.C.I” aux Thermes de Châtel-Guyon

Affections digestives et thermalismeDu nouveau aux thermes de Châtel-Guyon !

L’année 2015 voit la création de nouvelles cures spécifiques par la station thermale auvergnate de Châtel-Guyon, dont une cure spécialisée dans les colopathies et les malades inflammatoires chroniques de l’intestin (M.I.C.I).

Les objectifs de la cure :

Cette cure spécifique “colopathie et M.I.C.I” vise à potentialiser les effets de la cure, liés aux nombreuses vertus des eaux thermales de Châtel-Guyon sur le plan général et sur le plan digestif en particulier (action équilibrante, anti-inflammatoire et réparatrice sur la barrière intestinale), en proposant une action préventive sur l’évolution de la maladie grâce à un accompagnement spécifique du curiste.

Au programme de la cure :

Cette cure spécifique propose un programme de soins adaptés à visée digestive (cure de boissons, cataplasme abdominal, bains, douche, entéroclyse, etc.) aux nombreux effets calmants, antispasmodiques, anti-inflammatoires, antalgiques ou relaxants sur l’appareil digestif.

La particularité de cette cure réside dans le fait que ces soins sont associés à un accompagnement thérapeutique, composé d’un certain nombre d’activités (groupes de parole, séances de sophrologie, qi gong ou yoga, atelier gestion du stress et de la douleur, atelier nutrition).

Ainsi, la cure “Colopathie et M.I.C.I.” a pour objectif d’accompagner les curistes souffrant de ces pathologies difficiles à gérer et de leur permettre de partager leurs expériences, de trouver les réponses à leurs questions et de s’informer pour mieux comprendre et apprendre à vivre mieux au quotidien avec leur maladie.

En pratique :

La cure spécifique “Colopathie et M.I.C.I” proposée par les Thermes de Châtel-Guyon est accessible en simple ou double orientation.

Elle est organisée à dates fixes, en sessions de 8 à 15 personnes, de ce fait la réservation préalable est obligatoire (à noter que le programme peut être annulé en dessous de 8 personnes).

Les prochaines sessions auront lieu :

  • du lundi 6 juillet au samedi 25 juillet 2015

  • du lundi 28 septembre au samedi 17 octobre 2015

Son coût est de 135 €, non pris en charge par l’Assurance maladie, en complément de votre forfait thermal de soins prescrit.

Plus d’informations sur la station thermale de Châtel-Guyon

Découvrir d’autres cures thermales spécialisées en affections digestives et maladies métaboliques

 

SENOTHERMES : Une étude clinique pour évaluer les bienfaits de la cure thermale dermatologique chez les patientes traitées pour un cancer du sein

Qu’est-ce que SENOTHERMES ?

Suite aux résultats significatifs apportés par l’étude observationnelle réalisée en 2010 par les Thermes de La Roche-Posay, SENOTHERMES est une nouvelle étude clinique mise en place depuis mars 2014 par l’Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support. L’AFSOS est une association scientifique et pluridisciplinaire qui oeuvre depuis 2008 auprès des professionnels de la santé dans le domaine des soins de support à toutes les étapes de la maladie cancéreuse (lutte contre la douleur, nutrition, soins palliatifs, accompagnement social, socio-esthétique, etc.). L’étude SENOTHERMES est réalisée en partenariat avec les thermes de La Roche-Posay, centre thermal de référence en dermatologie, et cofinancée par l’Union européenne. La coordination nationale de l’étude est réalisée par le Docteur Nicolas Jovenin, oncologue à l’Institut Jean Godinot de Reims.

Quels sont les objectifs de l’étude SENOTHERMES ?

SENOTHERMES est une étude clinique unique en France et innovante pour la cancérologie et pour le thermalisme. Elle a pour objectif principal d’évaluer l’efficacité à 6 mois de la cure thermale à orientation dermatologique à La Roche-Posay dans la prise en charge des symptômes cutanés chez les femmes traitées pour un cancer du sein, cancer le plus fréquent chez la femme en France. Différents types de traitements peuvent être utilisés pour traiter un cancer du sein, seuls ou en association (chirurgie mammaire, chimiothérapie, radiothérapie, hormonothérapie et thérapies ciblées) qui engendrent de nombreux effets indésirables chez les patientes traitées. Parmi ces traitements et ces effets secondaires, l’étude se concentre plus particulièrement sur l’évaluation de l’amélioration de la xérose cutanée au niveau de la zone traitée (cicatrice(s) et champ d’irradiation) chez les patientes dont le traitement contre le cancer du sein associait la séquence chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie.

L’étude SENOTHERMES permet également d’évaluer un certain nombre d’indicateurs secondaires, tels que l’efficacité de la cure thermale sur la douleur au niveau de la zone traitée, sur la qualité de vie, sur le lymphoedème ou sur la mobilité du membre supérieur notamment.
De ce fait, cette étude est prometteuse pour évaluer et valider l’apport de la médecine thermale dans les soins de support en cancérologie.

Méthodologie de l’étude SENOTHERMES

Depuis mars 2014, 10 établissements hospitaliers ou cliniques, répartis sur le territoire français, participent à cette étude clinique :

  • L’Institut Jean Godinot de Reims
  • Le Pôle Régional de Cancérologie de Poitiers
  • L’Institut de Cancérologie de Lorraine
  • L’Institut d’Oncologie des Hauts de Seine Nord (IOHSN)
  • Le Centre d’Oncologie de Gentilly
  • Le Centre Hospitalier de Marne-La-Vallée
  • L’Institut de Cancérologie de l’Ouest – Centre de Lutte contre le Cancer René Gauducheau
  • L’Institut de Cancérologie de l’Ouest – Centre de Lutte contre le Cancer Paul Papin
  • La Polyclinique de Bordeaux Nord Aquitaine
  • Le Centre Hospitalier de la région Annecienne

Concernant sa méthodologie, l’étude SENOTHERMES est conçue comme un essai comparatif randomisé : 120 patientes seront incluses dans l’étude (12 patientes en moyenne par centre), réparties en deux groupes de 60, selon le schéma suivant :

  • Groupe “cure immédiate” : départ en cure thermale à La Roche-Posay entre 8 à 12 semaines après la fin des traitements spécifiques du cancer
  • Groupe “cure différée” : départ différé en cure thermale, après la fin du suivi de l’étude, soit au moins 9 mois après la fin des traitements spécifiques du cancer

La cure proposée dans le cadre de cette étude consiste en une cure thermale à orientation dermatologique à La Roche-Posay, d’une durée de 21 jours, durant laquelle vous bénéficierez des différents soins habituels pratiqués dans l’établissement ainsi que d’une surveillance médicale régulière afin de veiller au bon déroulement de votre traitement thermal.

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Déroulement et modalités de participation à l’étude SENOTHERMES :

La participation à l’étude SENOTHERMES requiert une durée de 32 semaines par patient et comporte :

  • Une visite d’inclusion : elle se déroule entre 4 et 8 semaines après la dernière séance de radiothérapie de la patiente. Elle permet d’obtenir le consentement éclairé de la patiente, de recueillir un certain nombre d’informations médicales (antécédents, traitements, comorbidités, etc.) et de réaliser l’évaluation initiale.
  • 3 visites de suivi permettant de recueillir différentes informations (consommation de soins, traitements, etc.) :
    • Evaluation post-cure : cette visite se déroule dans les 7 jours suivant la cure thermale et concerne uniquement les patientes appartenant au groupe “cure immédiate”.
    • Evaluation intermédiaire : elle se déroule 24 semaines (+/- 7 jours) après la dernière séance de radiothérapie et concerne les patientes des deux groupes.
    • Evaluation finale : la dernière visite se déroule 36 semaines (+/- 7 jours) après la fin des traitements spécifiques du cancer et concerne les patientes des deux groupes.

Participer à cette étude nécessite donc une certaine disponibilité et le respect des contraintes imposées par la méthodologie de l’essai. Les patientes du groupe “cure immédiate” qui ne débuteront pas la cure thermale dans les 12 semaines après la fin des traitements spécifiques du cancer seront sorties d’étude et remplacées.

L’étude SENOTHERMES s’adresse aux personnes concernées par les critères d’inclusion suivants :

  • Femme âgée de 18 ans ou plus
  • Patiente traitée pour un cancer du sein par la séquence chirurgie + chimiothérapie + radiothérapie
  • Fin des traitements spécifiques du cancer (dernière séance de radiothérapie) depuis au moins 4 semaines et au plus 8 semaines
  • Patiente souffrant de xérose cutanée au niveau de la zone traitée, avec une EVA > 4/10
  • Patiente ayant engagé des démarches administratives auprès de la sécurité sociale pour réaliser une cure thermale à orientation dermatologique dans l’établissement thermal agréé de La Roche-Posay
  • Patiente présentant un score OMS ≤ 2 (indicateur permettant d’évaluer l’état d’autonomie d’une personne)
  • Patiente disponible pour partir en cure pendant 21 jours
  • Patiente volontaire, avec consentement écrit signé

Un certain nombre de critères invalident au contraire la participation à cette étude :

  • Patiente traitée pour un cancer du sein par un autre traitement ou une autre séquence que « chirurgie + chimiothérapie + radiothérapie » (chimiothérapie néoadjuvante, chirurgie seule, chirurgie + radiothérapie sans chimiothérapie, etc.)
  • Patiente en cours de cycle de chimiothérapie ou de radiothérapie
  • Patiente porteuse d’une prothèse mammaire
  • Score OMS > 2
  • Présence d’une contre-indication au thermalisme : maladie inflammatoire en poussée, infections actives, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire chronique, hypertension artérielle labile, maladie bulleuse
  • Antécédent de maladie dermatologique chronique
  • Antécédent de participation à une cure thermale depuis la chirurgie du cancer du sein
  • Participation à un autre essai thérapeutique en cours
  • Personne privée de liberté par décision judiciaire ou administrative, sous mesure de protection juridique
  • Femme enceinte ou ayant l’intention de débuter une grossesse pendant la période de suivi (32 semaines maximum)
  • Absence de consentement écrit signé

Comment participer à l’étude SENOTHERMES ?

L’étude SENOTHERMES est à la recherche de candidates volontaires pour participer à ce projet.

Vous êtes en cours de traitement contre le cancer du sein, vous remplissez les critères d’inclusion énoncés plus haut et vous êtes intéressée pour faire une cure thermale post cancer dans la station thermale de La Roche-Posay, contactez le 06 20 25 01 60.

Pour plus d’informations : www.afsos.org

PSOTHERMES : Une étude pour évaluer l’efficacité des cures thermales dans la prise en charge du psoriasis en plaque

Qu’est-ce que le psoriasis ?

Le psoriasis est une dermatose chronique invalidante, qui se caractérise par des lésions cutanées érythémateuses accompagnées de squames, c’est-à-dire de croûtes épaisses. Ces lésions provoquent souvent de fortes démangeaisons et causent ainsi un sérieux inconfort pour les personnes souffrant de cette maladie. Il existe différents traitements médicamenteux pour soigner le psoriasis, ainsi que des traitements complémentaires comme le thermalisme.

Stop Psoriasis Concept on Open Hand.

Quels sont les objectifs de l’étude PSOTHERMES ?

Le projet PSOTHERMES, sponsorisé par l’Association française pour la recherche thermale, a été conçu par le CHU de Grenoble en collaboration avec le Groupe de Recherche sur le Psoriasis de la société française de dermatologie.

Son objectif est d’évaluer l’amélioration de la qualité de vie chez les personnes souffrant de psoriasis en plaque suite à une cure thermale dans l’indication de psoriasis.

Ni produits dermatologiques, ni médicaments ne sont à l’étude dans ce projet de recherche, le seul traitement à l’étude est une cure thermale ayant l’indication “psoriasis”, d’une durée de 18 jours. Cependant toutes les stations thermales ne sont pas concernées, l’étude PSOTHERMES se déroule dans les stations de Molitg, Avène, St Gervais, Uriage et La Roche Posay.

Comment se déroule l’étude PSOTHERMES ?

L’étude débute par une consultation médicale auprès d’un médecin référent qui réalisera un examen clinique de votre psoriasis et évaluera son retentissement dans votre vie quotidienne. Il pourra répondre à vos éventuelles questions et déterminera si vous pouvez participer à cette étude.

Après cette visite médicale, vous serez contacté(e) par téléphone pour fixer la période de votre cure thermale. Votre disponibilité est importante, sachant que pour les besoins de l’étude, cette cure sera réalisée à une période précise, selon un tirage au sort répartissant au hasard les patients en deux groupes afin de permettre une évaluation comparative :

  • Groupe A : cure immédiate, réalisée dans les 45 jours qui suivent l’inclusion dans l’étude

  • Groupe B : cure différée, réalisée dans les 45 jours après le sixième mois dans l’étude

Pendant votre cure au sein de l’un des centres thermaux participants, vous bénéficierez des différents soins habituels pratiqués dans les cures thermales à orientation dermatologique (douches filiformes, pulvérisations, massages, etc.), ainsi que d’une surveillance médicale régulière afin de veiller au bon déroulement de votre traitement thermal.

Suite à la cure thermale, des consultations médicales chez le médecin référent seront prévues à 4 mois et demi, 6 mois, 9 mois et 12 mois, afin d’évaluer l’évolution clinique de votre maladie et de recueillir des informations sur votre consommation de soins. Ces visites seront également l’occasion de remplir des autoquestionnaires permettant d’évaluer votre qualité de vie.

PSOTHERMES_PSORIASIS

 

Modalités de participation à l’étude PSOTHERMES :

Votre participation à l’étude PSOTHERMES se déroule sur 12 mois et nécessite une certaine disponibilité (18 jours pour effectuer la cure thermale, de manière immédiate ou retardée, à une date indépendante de vos souhaits). Il faut également savoir que vous ne pourrez pas participer à une autre étude clinique pendant cette période.

Les frais de cure, de transport et/ou d’hébergement sont pris en charge par le promoteur, à hauteur du tarif sécurité sociale en vigueur.

Qui peut participer à l’étude PSOTHERMES ?

La recherche PSOTHERMES concerne les personnes souffrant de formes modérées ou sévères de psoriasis et qui remplissent les critères suivants :

  • Diagnostic de psoriasis défini par un dermatologue

  • Ancienneté des symptômes ≥ 1an

  • DLQI > 10 (questionnaire de qualité de vie en dermatologie)

  • Traitement stable dans les 6 derniers mois

  • Age ≥ 18 ans

  • Patients volontaires pour une cure dans les 6 mois Affilié à la sécurité sociale ou bénéficiaire

  • Consentement signé

 

Un certain nombre de critères invalident au contraire la participation à cette étude :

  • Contre-indication au thermalisme

  • Photothérapie dans les 3 mois précédents

  • Psoriasis en gouttes, forme pustuleuse ou érythrodermique

  • Localisation unguéale isolée

  • Pathologie psychiatrique sévère ou psychose

  • Femme enceinte, parturiente ou allaitante

  • Cure thermale à orientation dermatologique dans l’année écoulée

  • Personne privée de liberté par décision judiciaire ou administrative, personne faisant l’objet d’une mesure de protection légale.

 

Comment participer à l’étude PSOTHERMES ?

L’étude PSOTHERMES est à la recherche de candidats volontaires pour participer à ce projet.

Si cela vous intéresse, contactez :

Monsieur Thomas COHEN

04 76 76 94 04

tcohen@chu-grenoble.fr

 

L’anorexie et les cures thermales

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui malheureusement fait de plus en plus de victimes, et toucherait principalement les filles pré et post pubaires. Ce qui résume la conduite anorexique est le fait de refuser l’alimentation et de refuser toute prise de poids. La réalisation d’une cure thermale permet de prendre une prise en charge complémentaire de l’anorexie.

L'anorexie et les cures thermales
Anorexie photo créé par freepik – fr.freepik.com

Qu’est ce que l’anorexie mentale, quel lien entre cure thermale et anorexie, et quelles sont les cures conseillées ?

En médecine, l’anorexie ou perte d’appétit, est l’un des 3 symptômes de l’altération de l’état général, dont les causes peuvent être extrêmement variées : infections bactériennes ou virales,  troubles du métabolismes, causes psychologiques : dépression, anxiété, thématique de certaines psychoses et névroses, choc émotionnel…

En psychiatrie, l’anorexie mentale est l’hyper contrôle pondéral et alimentaire, et se diagnostique par des critères cliniques précis : façon de s’alimenter (restriction, éviction de certains aliments, refus de s’alimenter, phases boulimiques), pratiques (vomissements provoqués, prise de laxatifs), au poids (IMC = Indice de Masse Corporel :  inférieur à 17kg/m²), mais aussi à la perception de soi (refus de reconnaître sa maigreur, perception déformée de son corps), à l’estime de soi (sentiment d’avoir le contrôle sur son corps, hantise de grossir), à l’absence de règles depuis au moins 3 mois (aménorrhée).

Le ralentissement de la croissance chez une jeune adolescente peut également être évocateur. D’autres symptômes peuvent être associés de manière variable: obsessions alimentaires, hyperactivité, surinvestissement intellectuel, tri des aliments…… 

L’anorexie et les cures thermales

Partir en cure thermale peut aider le curiste atteint de cette maladie ; en effet, il  sera encadré par une équipe pluridisciplinaire (médecins, diététiciens, psychologues, kinésithérapeutes…) et  il pourra également rencontrer d’autres patients anorexiques afin de partager ses expériences et ses craintes.

Dans l’anorexie, la relation avec son corps est rompue. Lors d’une cure thermale, on proposera au patient anorexique de participer à divers ateliers et soins afin de se réconcilier avec son corps. Promotion de l’activité physique visant à augmenter la masse musculaire, relaxation grâce aux bains, ces ateliers permettent au curiste de quitter l’espace d’un instant, son quotidien, et de s’éloigner des crises.

Le curiste sera toujours suivi médicalement et diététiquement afin de corriger la dénutrition et les carences (fer, magnésium, potassium) liées aux restrictions alimentaires.

L’anorexie et les cures thermales, où se rendre ? En France, plusieurs stations prennent en charge cette pathologie dans le cadre d’une cure thermale en Trouble du Développement chez l’Enfant (TDE) . On retrouvera par exemple les thermes de :

La Bourboule 

Lons-le-Saunier 

Salies-de-Béarn 

Salies-du-Salat 

Salins-les-Bains 

L’importance de la diététique lors d’une cure thermale

Les diététiciennes des cures thermales auront pour rôle, associées aux médecins, d’aider le patient à retrouver un comportement alimentaire équilibré, ainsi qu’un poids harmonieux.

Les patients participeront à des ateliers diététiques et cuisine afin qu’ils renouent avec le plaisir de la table et de l’alimentation.

Une fois la cure thermale terminée, ils seront suivis soit à domicile ou en relais avec des unités de soins spécifiques.

Les effets positifs de la cure thermale sur la MVC

La maladie veineuse chronique (MVC) touche en France trois millions de personnes et occasionne chaque année 800 000 journées d’hospitalisation. Douleurs, gêne fonctionnelle, lésions cutanées pouvant évoluer en ulcères : une étude récente baptisée Therm&Veines et financée par l’AFRETh (Association Française pour la Recherche Thermale) montre qu’une cure thermale a des effets très positifs sur cette pathologie. Les travaux ont été conduits par le Professeur Patrick Carpentier, chef du service de médecine vasculaire du CHU de Grenoble, dans 12 stations thermales françaises proposant l’orientation phlébologie (*). Pas moins de 425 patients porteurs de formes sévères de MVC ont été enrôlés dans le cadre d’un protocole rigoureux. Tous étaient sous traitements, et tous ont effectué une cure de 18 jours consécutifs : le «groupe thermal» dans les semaines qui ont suivi le lancement de l’étude, et le «groupe témoin» à l’issue d’une période d’observation de 12 mois.

Les résultats sont particulièrement probants. L’évaluation, effectuée en aveugle au terme de ces 12 mois, révèle que la cure thermale améliore de façon significative, à un an, la qualité de vie, les symptômes douloureux et le degré de sévérité de la maladie veineuse(score de Rutherford). En revanche, aucun effet de prévention n’a pu être démontré sur la survenue d’ulcères cutanés. L’étude Therm&Veines a été menée dans la cadre de l’évaluation du service médical rendu (SMR), démarche poursuivie par l’AFRETh afin de mesurer l’efficacité des soins thermaux. Elle a été publiée dans le Journal of Vascular Surgery qui fait référence dans le secteur(source : Cneth).

(*) On en dénombre 13 en France : Argelès-Gazost, Bagnoles-de-l’Orne, Barbotan-les-Thermes, Ballaric-les-Bains, Dax, Evaux-les-Bains, Jonzac, La Léchère-les-Bains, Luxeuil-les-Bains, Luz-Saint-Sauveur, Rochefort-sur-Mer, Saint-Paul-lès-Dax et Saubusse-les-Bains.

Une enquête nationale sur la fibromyalgie

La 21ème journée mondiale de la fibromyalgie a eu lieu le 12 mai dernier. A cette occasion, une première grande enquête nationale a été lancée à l’initiative de l’Association Nationale FibromyalgieSOS sous le parrainage de l’AFLAR (Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale). Objectif poursuivi : faire la lumière sur les conséquences de cette maladie difficile à diagnostiquer, qui touche deux à trois millions de personnes en France, parfois de façon très invalidante (source : FibromyalgieSOS). Ses initiateurs entendent également optimiser la prise en charge des patients et venir en aide à la recherche.

Cette enquête se déroulera du 12 mai au 15 septembre 2014 auprès de malades souffrant de fibromyalgie déclarée ou de douleurs chroniques. Les résultats seront publiés le samedi 25 avril 2015 à Paris, dans le cadre de la célébration des dix ans de l’Association FibromyalgieSOS et de la 22ème journée mondiale de la fibromyalgie. Une décision attendue : aujourd’hui, on dénombre 14 millions de fibromyalgiques en Europe, principalement des femmes (75 %). Les symptômes apparaissent généralement vers 40 ou 45 ans, mais les jeunes adultes et les enfants ne sont pas épargnés. En France, une quarantaine d’établissements thermaux présentant une orientation rhumatologie ou neurologie proposent des soins spécifiques pour traiter cette maladie reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) depuis 1992.