Quelles mesures ont été mises en place par les thermes de Luchon face au Covid-19 ?

Après avoir hésité à partir cette année en cure thermale, Marie-Claire nous raconte sa 12ème année consécutive aux thermes de Luchon.

Source photo : http://thermes-luchon.fr/

Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée en cure thermale ?

Je suis partie en cure thermale avec beaucoup d’appréhension. Lors de ma première consultation, le médecin thermal n’a pas hésité à me rassurer.
Dès mon arrivée au centre thermal, lorsque j’ai vu le gel hydro-alcoolique à disposition dans l’ensemble de l’établissement, les prises de température effectuées chaque jour, le parcours de circulation et l’obligation de porter un masque je me suis sentie en confiance.
L’organisation des thermes de Luchon face à la situation est très efficace.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure ?

Les dates de ma cure thermale ont été fixées avant la pandémie liée au Covid-19.
Je n’ai pas souhaité annuler et attendre le dernier moment pour voir l’évolution.
Toutefois, avant mon départ ma doctoresse me l’a déconseillé. Elle n’était pas en accord avec mon souhait et jugeait cela trop risqué.
Je suis toutefois ravie d’être partie. Le personnel a vraiment été bienveillant et tout a été scrupuleusement respecté.
Je n’ai rien à redire.

Avez-vous dû réaliser un test Covid-19 avant votre départ ?

Aucun test ne m’a été demandé.
Toutefois, un questionnaire m’a été envoyé par l’établissement thermal avant mon arrivée. Celui-ci avait pour objectif de déterminer si je présentais ou non des symptômes évocateurs du COVID-19.

Deviez-vous porter votre masque durant les soins collectifs ?

Les masques sont obligatoires, ce qui est tout à fait compréhensible. Nous avons la possibilité d’ôter le masque lors du bain, de la douche au jet ainsi que dans la piscine de rééducation.
Pour le reste, il doit être gardé en tout temps.

Quels changements importants avez-vous constaté par rapport aux autres années ?

Le calme.
La première semaine de cure a été très calme, nous étions très peu de curistes.  Étant curiste à Luchon depuis 2008, le contraste a été très marqué et visible dès mon arrivée à l’ouverture, début juillet.

Avez-vous pu pratiquer d’autres activités en dehors de la cure thermale ?

Oui, tout a fait.
Mon mari m’accompagne, le matin je fais la cure et l’après midi, nous nous baladons en montagne. La pandémie n’a eu aucun impact sur nos temps libres.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Tout le monde peut partir en cure thermale à Luchon les yeux fermés.
Les thermes ont mis en place un protocole très strict, les curistes ne risquent rien. Je ne regrette pas d’avoir pris la décision de suivre ma cure thermale, cette année, comme chaque année.

Comment se déroule une cure thermale à Balaruc-les-Bains durant la crise sanitaire liée au Covid-19 ?

Aujourd’hui dans notre nouvelle catégorie d’interview, nous partons à la rencontre d’Annick, curiste à Balaruc-les-Bains depuis de nombreuses années. Prévue début mars, sa cure thermale a Balaruc-les-Bains été décalée en raison du confinement lié au Covid-19. Toutefois, Annick n’a pas hésité à partir en cure thermale ce mois-ci, elle nous raconte son expérience.

cure thermale à Balaruc-les-Bains
Source photo : Thermes de Balaruc les Bains

Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée en cure thermale à Balaruc-les-Bains ?

Beaucoup d’organisation de la part des Thermes de Balaruc-les-Bains afin de gérer au mieux cette situation et de donner satisfaction aux curistes.
Le médecin thermal m’a également assuré que toutes les dispositions avaient été mises en place pour garantir la sécurité de tous.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure thermale à Balaruc-les-Bains?

Ma cure avait déjà été décalée, puisque je devais  initialement partir en mars. Je n’ai pas hésité à me précipiter pour faire ma cure cette année, afin de ne rien perdre. Concernant l’hébergement, je me suis organisée et je n’ai eu aucun souci à trouver une location pour la durée de mon séjour.

Avez-vous dû réaliser un test Covid-19 avant votre départ ?

Non, on ne me l’a pas demandé.
Le curiste devait et doit se prendre en charge, c’est-à-dire estimer s’il est en pleine santé pour venir aux thermes chaque jour afin de suivre sa cure.
Nous restons également sous le contrôle du médecin thermal qui nous reçoit en consultation plusieurs fois durant notre séjour.

Quelles sont les mesures mises en place au sein des thermes ?

Le masque est obligatoire dans l’établissement thermal, chacun doit venir avec le sien.
Des sens de circulation ont été mis en place, du gel hydro-alcoolique est mis a disposition dans la totalité de l’établissement thermal, quasiment à tous les coins de rue si je puis dire [rire].
Tout est fait au mieux pour répondre aux normes sanitaires.
Rien ne peut être parfait, mais tout a vraiment été fait au mieux afin que le curiste puisse passer sa cure thermale sereinement.

Est-ce que vous deviez porter un masque durant les soins collectif ?

Le masque est obligatoire uniquement durant les déplacements dans le centre.
Durant les soins collectifs, il n’est pas obligatoire. Par exemple, lors du soin en piscine, nous sommes installées à distance, une place sur 2.

Quels changements importants avez-vous constaté par rapport aux autres années ?

L’affluence.

Tout était très calme, il y avait beaucoup moins de monde qu’à l’accoutumé.
Ce que j’ai trouvé désagréable a été le comportement de certains curistes qui ne sont pas habitués au fonctionnement ultra moderne des thermes, d’autant plus durant cette période où tout doit être contrôlé.
Le personnel est là pour travailler, discuter par sympathie mais le personnel est appelé à d’autres soins, à autre chose surtout en cette période où la charge de travail est très importante et contraignante pour eux. Certains ne l’ont malheureusement pas compris et ne sont pas pleinement dans une démarche médicale.
Je viens à Balaruc-les-Bains pour suivre une cure thermale de grande qualité, il ne s’agit pas de vacances. Si Balaruc-les-Bains a une telle réputation c’est évidemment pour sa rigueur, la qualité de ses soins et son personnel.
Je souhaite dire haut et fort que j’ai vu durant ma cure thermale de très gros efforts réalisés par l’établissement. Même si malheureusement, d’autres personnes le critiqueront. Durant ma cure, j’ai eu face à moi un personnel charmant et conciliant, faisant face à des critiques très déplacées.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Qu’il ne faut pas se poser des questions et partir confiant !

Je pense que quasiment tout est pensé, rien n’est parfait, mais je pense que les thermes frôlent la perfection.
On ne pourra pas enlever la peur qu’ont certaines personnes, mais il faut savoir relativiser car tout a été fait afin que ce ne soit pas une année perdue pour les curistes.
Les thermes de Balaruc-les-Bains ont une réputation à conserver. S’ils sont le premier établissement thermal de France, c’est que la qualité des soins, l’accueil et le professionnalisme du personnel sont fondamentaux.
Il faut faire confiance aux thermes, c’est un système sérieux. Il faut se méfier des critiques infondées de certains curistes.

Un point sur les travaux de vos stations thermales

Il y a quelque temps, de nombreuses stations thermales de l’hexagone ont annoncé le lancement d’importants chantiers de rénovation, modernisation et création, dans le but de satisfaire leurs curistes en proposant des espaces de soins modernes et adaptés.

Source photo : freepik

>> L’Aïga Resort de Châtel-Guyon

En 2017, la ville de Châtel-Guyon lançait le chantier de construction de son nouveau Resort Thermal, pour lequel plus de 35 millions d’euros ont été investis.
Après plusieurs années de travaux, le Resort Thermal Aïga ouvrira ses portes le 3 août 2020. Les curistes pourront découvrir un centre à la pointe de la technologie, spécialisé dans le traitement du microbiote intestinal, au travers de son orientation en affections digestives et maladies métaboliques.

>> Les thermes de Vals-les-Bains

Après un important chantier de modernisation et d’agrandissement, estimé à plus de 12 millions d’Euros, les thermes de Vals-les-Bains ont souhaité monter en gamme le bâtiment thermal afin de dissocier les espaces bien-être et cure thermale. La partie cure médicale sera située au rez-de-chaussée. Le centre de bien-être, avec vue sur le parc de l’Intermittente, occupera l’étage supérieur.

Les curistes pourront découvrir une partie des aménagements lors de la réouverture de l’établissement dès juillet.

Source photo : www.thermesdevals.com
Source photo : www.thermesdevals.com

>> Les thermes de Santenay

Santenay est une « ancienne » ville thermale qui a toujours eu à cœur de relancer cette économie depuis la fermeture de l’établissement thermal en 1993.
En 2012, la commune a signé un contrat de concession de vingt-cinq ans portant sur la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’un nouvel établissement thermal avec le groupe Valvital.
Dès le 5 avril 2021, les curistes pourront profiter de ce nouvel établissement qui sera indiqué dans la prise en charge des affections digestives et maladies métaboliques ainsi qu’en rhumatologie.

thermes santenay

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Les années à venir seront également marquées par l’ouverture d’un établissement thermal  à Saint-Jean-d’Angély, la rénovation des thermes Connétable de La Roche-Posay ainsi que la création d’un Resort Thermal à Salies-de-Béarn.

INTERVIEW DU MOIS – Une cure thermale à Saujon pour retrouver son équilibre et lâcher-prise.

Découvrez l’établissement thermal de Saujon avec son directeur, le docteur Olivier Dubois. 


Portrait du Docteur Dubois Saujon

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis le docteur Olivier DUBOIS, psychiatre. J’exerce en clinique et je suis également médecin thermal. Je dirige l’exploitation thermale de Saujon qui se compose d’un centre thermal et de 2 cliniques privées, toutes en psychiatrie. Notre particularité est que nous évoluons à la fois dans le thermalisme et dans l’hospitalisation.
Nous avons une activité assez éclectique dans le domaine qu’est la psychiatrie.
En France, nous sommes la seule destination thermale à ne faire que de la psychiatrie et à avoir destiné l’ensemble de notre activité autour de celle-ci.

Pouvez-vous nous présenter la station thermale de Saujon ?

Les thermes de Saujon sont indiqués dans la prise en charge des affections psychosomatiques (PSY).
Au niveau des soins, comme pour l’ensemble des stations thermales françaises, nous avons une convention très précise. Nous proposons des soins comme les massages, les douches ou encore la piscine.  Nous avons également un centre de remise en forme qui nous permet d‘apporter des soins plus spécifiques et plus individuels à nos curistes.
Notre particularité, à Saujon, est que nous avons développé l’école thermale du stress. Nous avons débuté cette activité en 2012 et aujourd’hui elle réunit 300 à 400 patients chaque année. Cette école propose des ateliers, d’une durée d’une à trois semaines, dépendamment de la durée des séjours thermaux. Ces séjours sont basés sur la gestion du stress, le burn-out, les problèmes de sommeil, les douleurs chroniques ou encore sur le sevrage aux anxiolytiques.
Nous avons réalisé plusieurs études scientifiques qui ont démontré l’efficacité des cures thermales dans le traitement de l’anxiété ainsi que dans l’arrêt des médicaments anxiolytiques.

Nous travaillons également sur la préparation à la cure, c’est une révolution dans le domaine. En effet, nous avons constaté que plus les patients lâchent prise et sont dans une attitude de détente et de relâchement, plus ils voient une amélioration durable et spectaculaire dans le temps.
Au contraire, pour un  patient qui ne lâche pas prise,  le résultat est très différent voire inexistant.
À Saujon, nous avons donc décidé de travailler de façon très importante sur la préparation à la cure, nous y sommes très attentifs.

Comment accompagnez-vous vos curistes dans ce « lâcher-prise » ?

Aujourd’hui, c’est quelque chose qui est réalisé très tôt. Cela fait partie de notre communication, cette information se retrouve dans nos livrets et nos dépliants.
Nous avons réalisé une étude scientifique (Saujon LP) qui a démontré l’efficacité spectaculaire du lâcher-prise. On présente généralement l’étude aux curistes qui viennent chez nous.

Au niveau intellectuel, nous travaillons sur des programmes au sein d’un groupe de travail comprenant 4 universitaires. Nous sommes actuellement entrain de lancer une étude scientifique sur le programme de lâcher-prise, afin d’évaluer ce qui fonctionne avec un modèle et des règles de prise en charge précises. Cela permettra de définir l’ensemble des activités qui vont avec ce projet.

À l’heure actuelle, le constat est simple, beaucoup de nos curistes sont des personnes qui sont fatiguées et stressées. Soit stressées pour de bonnes raisons, soit parce qu’elles ont en elles une inquiétude et une anxiété qui les submergent.
Les sources d’anxiété sont parfois très banales, cela peut être une mauvaise relation au travail, des tensions à la maison ou un problème de santé. Dans certains cas, cela peut prendre des proportions parfois excessives, voire disproportionnées, créant une obsession empêchant les personnes de déconnecter. Cela entraine une tension quasi permanente.

La cure thermale se traduit par une acceptation de « rentrer dans une démarche de lâcher-prise ». C’est très important que la personne soit dans cette acceptation. Les soins thermaux de la cure viennent compléter ce processus global.

Combien de cure thermale sont nécessaires aux patients afin d’observer des effets sur le long terme ?

Il n’est pas possible de répondre de manière uniforme à cette question, car les problèmes sont très différents, il y a plusieurs modèles.
Il y a celui de la personne qui fait une dépression ou qui a un trouble anxieux réactionnel, rien de très inquiétant. Généralement, elle sera déstabilisée durant 6 mois voire 1 an.  La cure thermale sera donc une aide pour lui, la seconde cure thermale sera justifiée par une séquelle de fatigue ou un besoin de confiance à rétablir.
Puis, il y a les personnes qui font des cycles de 3 cures. On a vu par le passé, que ce cycle de 3 cures avait du sens pour beaucoup de gens qui sont ancrés dans la notion de 3 cures consécutives. Cela étant, beaucoup de troubles anxieux durent 2 à 3 ans.
Et puis, il y a des gens qui sont des anxieux chroniques qui ont tendance à tout le temps aller un peu mal. Moins ces personnes sont prises en charge, plus elles tombent. De la même façon, elles ont tendance à prendre des médicaments. Beaucoup de personnes viennent en cure tous les ans  pour retrouver un niveau d’équilibre qui va durer durant plusieurs mois, voire toute l’année. Ces personnes ne voient plus la cure comme un moment permettant de passer un coup dur, mais comme un système équilibrant.

Face à la pandémie actuelle, vous avez été très présent sur les réseaux sociaux afin d’accompagner les curistes dans cette période, qu’en est-il ressorti ? 

Tout d’abord, nous avons constaté des gens en détresse. On s’est rendu compte que la cure est un fonctionnement bien particulier et que  de nombreux curistes croient à cette démarche thérapeutique et la perçoivent comme performante et efficace.
Sur les réseaux sociaux, nous avons rencontré des personnes qui ont été très heureuses qu’on s’occupe d’eux et qu’on ne les laisse pas tomber. Le confinement a été source de stress et de risques. De nombreuses personnes ont eu peur de perdre leur équilibre.
La cure thermale est un mode de fonctionnement unique qui ne correspond à rien d’autre.  En effet, l’autre mode c’est l’ambulatoire, mais il ne répond pas à la prise en charge d’une souffrance permanente. L’hospitalisation n’est pas non plus adaptée, encore moins durant cette période de Covid-19.
Il fallait donc trouver une formule intermédiaire, les réseaux sociaux nous ont permis de garder un contact et des liens.

Au niveau de la filière thermale, pensez-vous que cette crise aura un impact durable ? Sur les capacités d’accueil des curistes par exemple. 

Évidement, certaines personnes auront une certaine appréhension à revenir en cure. Cette situation a créé des peurs, plus ou moins justifiées. Certaines peurs sont ancrées chez des personnes.
Les gens rencontrés en cure, notamment en affections psychosomatiques, sont des personnes très sensibles à ces arguments et à ces peurs. Cela va donc forcement créer des réticences.
Toutefois, lorsqu’on aura rassuré les gens et lorsqu’ils auront compris que tout sera sécurisé, tout ira mieux.
Au niveau de la cure thermale de Saujon, à la réouverture qui aura lieu le 22 juin, il y aura :

  • des horaires de passages,
  • des limitations du nombre de passage dans une même heure,
  • des circuits qui permettront aux curistes de peu, voire pas, se croiser,
  • des masques s’il y a des lieux de croisements,
  • aucun soin collectif.

L’établissement sera également ouvert de 7h à 20h, afin que les curistes puissent venir sur des horaires très étalés. Nous allons organiser les choses, de manière à ce que tout cela se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Comment envisagez-vous la réouverture ?

Au sein des thermes, nous sommes prêts, nous avons réfléchi à toutes les organisations, que ce soit les masques, la prise de température à l’entrée, le nombre de patient par heure, la fermeture de la piscine ainsi que les circuits de déplacements.
Durant cette période de fermeture forcée,  nous avons réalisé un grand nombre de travaux d’amélioration. Nous avons profité de ces 3 mois d’arrêts afin de réaliser des travaux prévus dans les mois et les années à venir.
Nous avons remis la station à neuf, nous avons revu l’ensemble de la ventilation, nous avons refait le système des vestiaires et nous avons créé un accueil. Nous avons dépensé plus de 1 millions d’euros.
Cette décision très particulière a été prise à un moment donné où nous n’avions plus d’argent, c’est paradoxal, mais maintenant nous sommes prêts pour fonctionner non stop durant 2 ans.
Dès le 22 juin, nous accueillerons nos curistes dans des conditions optimales.

Pour ce qui est de la réouverture, nous n’avons pas d’inquiétude. On voit bien qu’au début les gens hésitent à reprendre leurs habitudes. Puis au bout de quelques semaines, quelques mois, la grande majorité des gens retrouvent confiance.

Quelles seront les conséquences psychologiques du Covid-19 sur notre société ? Comment la cure thermale pourra-t-elle accompagner les personnes en souffrance ?

Ce qui est important à passer comme message, c’est qu’il y aura une conséquence psychologique qui sera importante. En effet, on parle de 30% de personnes qui auront été perturbées par le Covid-19. On parle de 5% de personnes qui pourront avoir des conséquences sur les 3 prochaines années, ce sont les chiffres qui ressortent, au niveau de différentes études publiées.
Dans notre activité, nous voyons apparaître des signes forts d’un accroissement de la souffrance psychologique.
Notre société va vivre, dans les prochains mois, une perturbation secondaire à cette histoire. Généralement, dans les périodes de crise, on est plus résistant, on est plus solide. Après la crise, on va sans doute avoir des personnes qui seront moins bien. Généralement des personnes très sensibles qui ont pris sur elles. Certaines d’entre elles auront certainement des réactions psychologiques.
Il semble que la cure puisse être un lieu adapté pour permettre à ces gens d’aller mieux et de prendre du recul.
La cure est une démarche qui permet de lâcher-prise et de retrouver un équilibre, un rythme et une certaine force dont ils ont besoin et dont ils avaient perdu la capacité.
Le lâcher-prise thérapeutique est important. Il ne doit pas être confondu avec le lâcher-prise banal. En effet, le lâcher-prise thérapeutique est une véritable action qui englobe toute une démarche et un environnement.

Nous allons créer prochainement des stages post Covid-19. Ils nous permettront d’aborder des questions concernant la peur de la maladie, le traumatisme du confinement ainsi que la confrontation à la mort qui a été induite. Tous ces aspects émotionnellement forts seront mis à plat durant ces stages, afin d’échanger avec les patients.

 

Thermes Adour, un groupe Landais qui joue à l’extérieur

Découvrez le groupe thermal Thermes Adour aux côtés de Michel Baqué.

ITW Michel Baquet - Thermes Adour

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le Président du groupe thermal Thermes Adour. Originaire du Sud-Ouest, je suis passé par l’école du rugby, ce qui m’a inculqué certaines valeurs et le travail en équipe. C’est pour cela que nous travaillons en équipe au sein de Thermes Adour.

Pouvez-vous décrire les activités du groupe Thermes Adour à nos lecteurs ?

Le groupe Thermes Adour a été fondé à Dax dans les années 60, par Roger Junca qui a créé un plusieurs établissements. Aujourd’hui, nos activités s’opèrent sur les 2 stations thermales du Grand Dax : Dax et Saint-Paul-lès-Dax.

Sur ces 2 stations, nous gérons 3 établissements thermaux à Dax (Les Thermes des Arènes, les Thermes du Grand Hôtel, Les thermes Régina ) ainsi que 3 établissements thermaux à Saint-Paul-lès-Dax (Les Thermes Sourcéo, les Thermes des Chênes, les Thermes Christus).

Nous proposons des solutions d’hébergement intégrées sur la totalité de nos centres thermaux. Cela nous permet d’accueillir plus de 26 000 curistes par an auxquels nous offrons une gamme complète d’hébergements. En effet, nous disposons de résidences, d’hôtels et d’un camping.

Ces activités de thermalisme et d’hébergement sont complétées par notre centre d’aqualudisme de 4000 m2 à Saint-Paul-lès-Dax : Sourcéo, qui est l’un des rares centres aquatiques à fonctionner avec de l’eau minérale naturelle.

Quelles pathologies traitez-vous et comment les prenez vous en charge ?

 Nous avons 2 orientations thérapeutiques qui sont la rhumatologie et la phlébologie.

Nous avons la chance, sur le bassin dacquois, d’utiliser pour notre médecine naturelle trois matières premières antidouleurs produites à proximité :

  • L’eau thermale
  • Le péloïde qui est une boue récoltée dans des barthes de l’Adour, puis maturée, traitée et conditionnée sous contrôle hygiénique et sanitaire. Elle est certifiée par le label Aquacert.
  • Le Dax Therpin qui est un extrait de térébenthine, il est utilisé lors des douches térébenthinées.

Ces 3 éléments naturels sont au service d’une médecine naturelle.

Quels sont vos points forts ?

Les équipes de Thermes Adour jouent un rôle essentiel. Elles représentent un personnel qualifié, formé régulièrement et qui sait parfaitement prendre en charge nos patients.
Nous travaillons avec eux au travers d’améliorations continues afin que les curistes se sentent bien dans nos établissements.
Lorsqu’on vient dans un établissement du groupe Thermes Adour, on est dans des établissements à taille humaine où les curistes se sentent privilégiés.

Nous investissons chaque année dans nos centres afin de maintenir, rénover et adapter les différents équipements mis à disposition.
Afin de proposer une prise en charge globale et complète du patient, nous travaillons sur la prévention et l’éducation à la santé ainsi qu’un large panel d’ateliers tels que le Qi Gong, la sophrologie, l’hypnose, l’ergothérapie mais également des activités sportives adaptées comme la marche nordique.
Nous avons la chance de bénéficier d’un environnement privilégié, que ce soit au cœur des forêts landaises ou le long des berges de l’Adour, il faut en profiter.

L’ensemble de nos ateliers est animé par des intervenants qui sont formés « ETP 40 heures », car nous souhaitons rester dans ce cadre de médecine thermale.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres établissements thermaux ?

D’abord, nos établissements thermaux sont de taille modérée, ce qui nous permet d’avoir un visage humain pour nos curistes. Nous bénéficions aussi de la force d’un groupe, ce qui nous permet de travailler sur différents programmes avec des médecins.

Nous avons également une double certification avec le label Aquacert HACCP ainsi qu’une certification ISO 9001 version 2015, qui est tournée vers la satisfaction du client (mais qui inclut également l’environnement et la sécurité).

Nous proposons une prise en charge à 360° grâce à l’implication d’experts médicaux. Nous cherchons toujours à enrichir notre prise en charge en développant de nouveaux programmes avec des médecins. Nous bénéficions d’ailleurs de l’appui de coachs certifiés « ETP 40 heures »
Nous collaborons également avec le Docteur Patrick Sichère qui est rhumatologue, spécialiste de la douleur et de la fibromyalgie.
Tout cela nous permet d’offrir un panel complet pour le curiste tout en respectant ses besoins. La cure doit être un moment privilégié, cela signifie qu’il faut avoir du temps libre afin de profiter de notre belle région et prendre du temps pour soi.

En quoi consiste votre spécialisation dans la fibromyalgie ?

Dans le cadre de l’orientation en rhumatologie, nous travaillons plus particulièrement la fibromyalgie où nous sommes l’une des premières destinations pour les fibromyalgiques.
Nous nous ajustons à la problématique de cette affection pour adapter nos soins. Ce sont des personnes en souffrance, c’est à nous de travailler avec eux et de nous adapter, tant au niveau des soins et de la technique que de la disponibilité du personnel. La cure thermale doit être une réussite en terme de réduction du degré de douleur.

Dans nos établissements, nous avons un programme d’ETP dédié à la fibromyalgie (Fibre’Eaux) et validé par l’ARS.
Ce programme est réalisé  sur des périodes précises afin de pouvoir regrouper plusieurs personnes. En effet, lors de ces programmes nous avons des groupes de parole, cela permet aux curistes de partager certaines problématiques communes. Tout cela est guidé et encadré par des infirmières formées à ce type de pathologies.

Quelles sont vos nouveautés pour la saison thermale 2020 ?

Pour les personnes atteintes de fibromyalgie, souvent insomniaques, nous proposons une cure se déroulant l’après-midi.
Cette cure permettra à ces personnes, qui ont souvent du mal à se lever le matin, de ne pas avoir la pression de se lever vite pour être à l’heure aux soins.
Nous souhaitons nous mettre à leur disposition et nous adapter à leurs besoins.

Pourquoi avoir repris la concession de l’établissement thermal d’Allègre-les-Fumades dans les Cévennes ?

Nous avons travaillé afin de constituer une base solide de soins de qualité, d’activités adaptées ainsi que de programmes de certifications. A partir de ce socle, nous pouvons commencer à envisager de croître hors de nos bases, dans une volonté de grandir de manière maîtrisée.
Nous avons saisi cette opportunité avec Allegre-les-Fumades qui nous correspondait. Le pays cévenol est une destination nature authentique. C’est également un établissement thermal à taille humaine, avec des projets qui peuvent se développer dans le temps. Nous souhaitons bien faire les choses, c’est pour ça que nous travaillons dans la durée.
Cette nouvelle activité permet de nous déployer progressivement tout en combinant nos savoir-faire. Cela nous permet également d’inclure de nouvelles orientations thérapeutiques au sein du groupe Thermes Adour. La station d’Alès-les Fumades a, outre la rhumatologie, l’orientation en dermatologie, en voies respiratoires ainsi qu’en affections des muqueuses bucco-linguales.
Tout cela nous a intéressé.

C’est un travail de longue haleine, nourri par le dialogue avec les collectivités locales, afin de dégager un projet pérenne.
Nous sommes au tout début, nous avons d’une part un programme d’investissement avec une partie concernant la rénovation et la restructuration des installations existantes. D’autre part, nous avons un programme concernant l’agrandissement des thermes, la construction d’une résidence, d’un centre aquatique et d’un SPA.
Pourquoi ? Parce que nous restons sur ce que nous savons faire, c’est notre leitmotiv. Nous continuons sur nos fondamentaux.

L’établissement thermal restera-t-il ouvert durant les travaux ?

C’est un des points essentiels du programme. Nous avons souhaité que l’établissement reste ouvert durant les travaux.

Cela nous a amené à trouver avec les architectes un système permettant de faire des travaux tout en maintenant l’exploitation.
Quelque part, c’est positif, le curiste verra en  temps réel l’évolution et l’agrandissement de ses thermes qu’il connaît.

Projetez-vous de racheter d’autres centres thermaux dans les prochaines années ?

Aujourd’hui, nous commençons à sortir de nos bases, cela nous a permis de développer notre savoir-faire sur la reprise du centre thermal d’Allegre-les Fumades.

Nous allons continuer dans cette démarche, à notre rythme, dans les prochaines années en dehors de notre périmètre landais.

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Les thermes de Santenay, ouverture prévue le 6 juillet 2020

La ville de Santenay, située en région Bourgogne-France-Comté, vient s’inscrire dans la liste des stations thermales françaises dès le 6 juillet 2020.

thermes santenay

 

Santenay est une “ancienne” ville thermale qui a toujours eu à cœur de relancer cette économie depuis la fermeture de l’établissement thermal en 1993.
Depuis cette date, la municipalité et les acteurs du territoire œuvrent afin de retrouver une activité thermale au pied de son vignoble à la renommée internationale, classé « Climats du vignoble de Bourgogne » par l’UNESCO
En 2012, la commune a signé un contrat de concession de vingt-cinq ans portant sur la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’un nouvel établissement thermal avec le groupe Valvital.

Après plusieurs années d’attente, d’obstacles juridiques, administratifs et de travaux, l’ouverture officielle de ce nouvel établissement est prévue pour juillet 2020. À la pointe de la modernité, l’établissement thermal sera indiqué dans le traitement de 2 des 12 indications thérapeutiques reconnues par l’Assurance Maladie :

Pour l’ouverture de son 12ème établissement thermal, le groupe ValVital a réalisé un investissement d’un montant total de 13 M€ afin d’imaginer un bâtiment s’intégrant dans ce paysage millénaire de vignes et pouvant accueillir près de 3000 curistes par an.

Sur plus de 2 300m², avec une architecture ouverte sur la nature, ValVital a conçu un espace réservé aux cures conventionnées de 18 jours ou pour les cures Santé de 6 ou 12 jours.

La piscine panoramique de 150m² possède une vue imprenable sur la nature environnante.

Le bâtiment abrite également une zone réservée aux soins d’hydrothérapies, aux cataplasmes, aux modelages ainsi qu’aux bains individuels.

>> Les Thermes seront ouverts d’avril à novembre.

La (ré)ouverture de cet établissement thermal est une manne pour l’économie et le tourisme de la région. En effet, celui-ci devrait participer à la création d’une quarantaine d’emplois directs, sans oublier les emplois indirects et induits qui s’y ajoutent afin d’accueillir les 2 500 curistes attendus chaque année pour la saison thermale.

 

Interview du mois – Les Thermes de Bourbon-Lancy, une réouverture attendue

Découvrez l’établissement thermal de Bourbon-Lancy avec son direct adjoint : Loïc Machillot.
Après une année de fermeture forcée à la suite d’un dramatique incendie, l’établissement thermal se prépare activement pour rouvrir ses portes au mois de mars.

LOIC MACHILLOT  THERMES BOURBON LANCY (1)

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Loic Machillot, directeur adjoint des Thermes de Bourbon-Lancy.
Je suis dans l’entreprise depuis 10 ans et je prendrai la direction des Thermes au 1er janvier 2021.

Pouvez-vous présenter à nos lecteurs votre établissement thermal ?

L’établissement thermal de Bourbon-Lancy accueille 4 500 curistes en moyenne chaque année, sur une période allant de mi-mars à mi-novembre. Notre centre thermal est indiqué dans la prise en charge d’affections chroniques pour 2 orientations thérapeutiques : les maladies cardio-artérielles et la rhumatologie.

Nous sommes une station de petite taille mais nous avons un très fort intérêt pour la prise en charge de nos patients. C’est une entreprise familiale et nous essayons d’avoir cette notion de famille auprès de nos curistes, afin qu’ils se sentent chez eux.
Nous sommes proches d’eux et nous tenons à ce que notre personnel puisse appeler les curistes par leur nom ainsi que leur prénom.
C’est vraiment une particularité de Bourbon-Lancy. La taille de notre structure nous le permet.

Depuis quelques années, nous proposons un séjour spécifique sur la fibromyalgie, qui n’est pas une orientation a proprement dite. Nous sommes toutefois la 1ère station thermale à avoir reçu une autorisation de la part de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour notre programme d’ETP (Éducation Thérapeutique du Patient) dédié à la fibromyalgie : Fibr’Eaux.
Ce programme a lieu durant les 3 semaines d’une cure thermale conventionnée. Les personnes suivant ce programme ont des activités supplémentaires qui leurs permettent d’acquérir des outils lorsqu’elles rentrent chez elles, afin de mieux gérer leur pathologie. La fibromyalgie étant une affection difficilement prise en charge dans la médecine traditionnelle, la cure thermale nous permet d’apporter une solution nouvelle à nos patients qui souffrent.
Nous sommes très fiers de pouvoir proposer ce séjour au sein de notre station à visage humain.

En avril 2019, les Thermes de Bourbon-Lancy ont dû faire face à l’incendie de la toiture de l’établissement l’obligeant à annuler la saison thermale 2019. Quels ont été les dégâts ? Où en sont les travaux ?

Malheureusement, nous avons connu un incendie le 16 avril 2019, qui a ravagé la moitié de la toiture. Cet incendie a pris au niveau du grenier entrainant la destruction de la toiture et d’une partie des planchers. Grâce à l’intervention des pompiers, l’incendie a été maitrisé. Néanmoins, suite à cela, un important dégât des eaux a été engendré, avec l’effondrement de certains planchers au niveau des services de soins.
Au final, la moitié de la toiture et plus d’1/4 des installations ont donc été touchées.
Après d’importants travaux, nous avons récupéré un toit en novembre.
Nous sommes actuellement dans la phase de remise en neuf des services.

Tout sera prêt pour la réouverture à la date prévue : le 18 mars 2020.

Quelles seront les nouveautés pour cette nouvelle saison thermale 2020 ?

Nous préparons de belles surprises pour le retour de nos curistes.

Certains locaux ont été entièrement refaits avec des matériaux d’aujourd’hui, qui s’adaptent au nombre de curistes accueillis chaque jour.

Nous allons également proposer des nouveautés au niveau de la prise en charge, notamment dans la façon d’accueillir nos curistes.
Pour 2020, nous sommes entrain de créer un véritable pôle médical thermal. Nous travaillons sur le salariat des médecins  en recrutant surement 3 médecins salariés. Au sein de ce pôle médical, les médecins assureront les consultations des curistes et seront présents dans l’accompagnement des soins et dans la prévention santé.

Nous sommes une station thermale tournée sur la prévention santé, nous allons donc inclure tout un pôle médical qui nous épaulera dans cette tâche.
Cette grande nouveauté 2020 nous différenciera des autres destinations thermales. Nous souhaitons repenser le rôle du médecin au sein de la cure.

Bourbon-Lancy est une station de pleine santé. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concept ?

Une station de pleine santé signifie la prise en charge et l’accompagnement du curiste de A à Z  dans sa démarche et son parcours de santé.

Le curiste sera accueilli à Bourbon-Lancy à la fois en tant que patient au sein des thermes et en tant que touriste de cette ville thermale. Il pourra profiter des installations, des animations ainsi que du programme de prévention santé. Durant ses 3 semaines de cure thermale, chaque curiste a plus de 45 activités de santé. C’est ça le contexte de ville de pleine santé.
Nous travaillons avec les élus locaux afin d’avoir une unité dans la prise en charge du curiste. L’objectif est de réussir à ce que les curistes sentent qu’ils sont dans une ville de pleine santé.

Le curiste est là pour sa santé et nous devons l’accompagner dans cette démarche. Le pôle médical thermal viendra s’ajouter à la qualité de cette prise en charge déjà existante.

Ce qui est intéressant dans ce concept, c’est son ouverture à tous : aux accompagnants, aux curistes et aux locaux.

Les thermes de Bourbon-Lancy ont par le passé lancé des études thermales, comme par exemple ThermOs sur l’ostéoporose. D’autres études sont-elles envisagées ?

Nous avons effectivement travaillé sur plusieurs études.
Nous sommes encore sur l’étude ThermOs, puisqu’elle n’est pas terminée.
Nous sommes toujours ouverts afin de faire avancer le thermalisme et ainsi montrer l’importance de son rôle dans la santé publique.
Aujourd’hui, les thermes travaillent sur l’idée de créer 2 nouveaux programmes d’ETP, comme nous l’avions fait sur la fibromyalgie.
Nous souhaitons travailler sur le post-cancer et sur l’ensemble des problèmes liés aux maladies cardio-artérielles.
Ces 2 programmes sont entrain de se monter afin de voir le jour en 2021.

Quels sont vos projets pour les prochaines années ?

Nous souhaitons continuer dans l’amélioration de la qualité de notre prise en charge, c’est indéniable, c’est notre leitmotiv. Cela passera très certainement par l’aménagement de notre plateau technique. Par exemple en rénovant et en améliorant certains soins pour continuer à être à la pointe sur la prévention santé, toujours en s’adaptant aux besoins de nos curistes.
Nous souhaitons renforcer cette image de thermalisme actif, qui bouge, qui est de plus en plus proche de nos curistes.

Le mot de la fin

Nous attendons nos futurs curistes dès le 18 mars 2020, nous sommes très impatients, car cela fait plus d’un an que nous ne les avons pas vus.

[PUBLI-REDACTIONNEL] – Cœur Thermal : Une saga familiale

En 1974, Jean-Louis Bérot, international de rugby et kinésithérapeute, et son cousin Roland Bérot ouvrent ensemble les THERMES BÉROT, au coeur de la station thermale de Dax.
45 ans plus tard, l’histoire de famille continue et s’est étendue à d’autres établissements. Virginie, la fille de Jean-Louis, est à la tête des THERMES BÉROT et de THERMOTEL (97 appartements en lien direct avec l’établissement thermal).
Sa cousine Nathalie, la fille de Roland, dirige l’Espace Thermal***. Le beau-frère de Nathalie, Sébastien Carpentier, est quant à lui à la tête des THERMES, un établissement thermal et ses 90 studios*** rachetés en 2015 et rénovés en 2017.

Une saga familiale qui se poursuit début 2020, 45 ans après son lancement, en réunissant ces emblématiques établissements sous la bannière Coeur Thermal.

Coeur Thermal

Les + de cet établissement 

> > La qualité des hébergements intégrés

Les établissements de Cœur Thermal proposent des hébergements en résidence classés 3*.
Réaliser une cure thermale en optant pour un hébergement intégré vous permet d’avoir chaque jour un accès direct au centre de soins.
Les studios et appartements offrent un équipement complet, confortable et d’une grande qualité. Ils réunissent l’ensemble des conditions vous permettant de profiter des vertus de l‘eau thermale afin que votre séjour soit des plus bénéfiques.

> > La cure thermale en double orientation

Est indiquée dans la prise en charge des affections liées à la phlébologie (jambes lourdes, séquelles de phlébite, ulcère…) ainsi qu’à la rhumatologie (arthrose, maux de dos, arthrite…).
Cependant, il n’est pas rare de devoir faire face à plusieurs pathologies chroniques de façon simultanée.
La cure thermale en double orientation est alors une solution adaptée pour soulager plusieurs pathologies lors d’un seul et même séjour thermal.

Cœur Thermal propose ainsi une cure thermale en double orientation :

Rhumatologie + Phlébologie

ou

Phlébologie + Rhumatologie

Le déroulement d’une cure thermale en double orientation se différencie uniquement par le nombre de soins.
Le curiste suivant une cure thermale en double orientation aura la totalité des 4 soins liés à son orientation principale, puis 2 soins supplémentaires concernant l‘orientation secondaire.

Nouveauté 2020, lancement de la marque « Cœur thermal »

L’année 2020 marque le lancement de la marque « Cœur thermal ».
Dans le centre-ville de Dax, la nouvelle marque Cœur Thermal propose aux curistes une expérience complète pour des séjours sur-mesure. Les établissements des Thermes Bérot, Les Thermes et 4 solutions d’hébergement s’unissent sous cette même bannière pour mettre en commun, dès début 2020, leur savoir-faire et ainsi proposer l’offre thermale la plus variée et complète de la station.

En réunissant 2 établissements spécialisés dans la prise en charge de patients en rhumatologie et phlébologie, Cœur Thermal s’impose comme une référence dans le traitement et le soulagement de ces pathologies à Dax.
Les propriétés exceptionnelles de l’eau thermale de la ville et son célèbre « Péloïde» ont fait la réputation de la station dans la prise en charge de plusieurs pathologies chroniques.

Logo Coeur Thermal DAX

Coordonnées :

05 58 90 40 40

contact@coeurthermal.com

www.coeurthermal.com

 

Une mini-cure thermale dédiée aux enfants à La Bourboule

Située dans le Puy de Dôme, la station thermale de La Bourboule est la 1ère destination thermale pédiatrique de France. Les vertus de ses eaux thermales, riches en minéraux et oligo-éléments, sont reconnues dans la prise en charge des pathologies chroniques liées aux voies respiratoires, à la dermatologie ou encore aux muqueuses bucco-linguales.

L’établissement thermal de La Bourboule, en parallèle des cures thermales conventionnées de 3 semaines, vient d’annoncer le lancement de mini-cures thermales dédiées aux enfants.
Afin de permettre à tous les enfants de découvrir les bienfaits de la médecine thermale, les Grands Thermes de La Bourboule proposent dès maintenant 2 mini-cures découverte de 6 jours, qui leurs sont exclusivement réservées.

  •  La mini-cure voies respiratoires, avec 6 soins par jour, soit 36 soins dispensés durant le séjour.
  •  La mini-cure dermatologie, avec 4 soins par jour, soit 24 soins durant le séjour.

La mini-cure thermale (ou séjour découverte) ne nécessite par de démarche auprès d’un médecin traitant ou d’un médecin spécialiste. Cette mini-cure se réalise sans prescription médicale et est accessible de 18 mois à 12 ans.
Non prise en charge par la sécurité sociale, le tarif de 199€ restera à la charge du patient.
Les affections chroniques chez l’enfant, qu’elles soient respiratoires (asthme, allergie, otite chronique, rhinite) ou dermatologiques (eczéma, dermatite atopique), sont fréquentes.  Une prise en charge précoce permet de limiter les complications sur le long terme.
Les vertus apaisantes, cicatrisantes, nettoyantes et anti-inflammatoires des eaux thermales permettent de soulager les jeunes patients, de façon naturelle, douce et sans effet secondaire.

La mini-cure thermale découverte permet aux familles et aux enfants de découvrir les bienfaits de la médecine thermale.

A savoir : L’ensemble des cures thermales conventionnées (d’une durée de 3 semaines) sont accessibles aux enfants sur prescription médicale.