Comment se déroule une cure thermale au sein de l’établissement Les Thermes de Dax durant la crise sanitaire ?

Une cure thermale en toute sérénité pour Claude, au sein de l’établissement Les Thermes du Grand Dax.

Est-ce votre première cure thermale ?

J’ai suivi ma première cure thermale il y a plus de 20 ans. Après une longue pause, je suis revenu en cure depuis 3 ans. Je suis un jeune curiste de 56 ans [rires] et ayant beaucoup joué au rugby, je me soucie de mon état de santé pour les années à venir.

Pourquoi avez-vous choisi de réaliser votre cure thermale en hébergement intégré ?

Le principal avantage est celui d’être en peignoir et de pouvoir se rendre directement de son logement aux soins. Une fois les soins de la cure thermale terminés, il suffit de remonter dans notre appartement. C’est très reposant d’être sur place et vraiment très bénéfique.
J’ai choisi l’établissement thermal Les Thermes notamment pour sa localisation, au cœur de Dax, proche des berges de l’Adour, ce qui est idéal pour se balader. J’apprécie également le bâtiment pour son imposante verrière surplombant la piscine. Cela rend l’endroit très lumineux et agréable. C’est un bâtiment très beau à la décoration épurée et légère.

Quelles sont les mesures spécifiques mises en place au sein des thermes liées au Covid-19 ?

Avant notre départ, un mail nous a été envoyé concernant les normes mises en place, la présence d’un parcours fléché ainsi que les procédures à suivre lors de notre séjour.
Du gel hydroalcoolique est a disposition dans la totalité de l’établissement, notamment au niveau des soins.
Lors du soin collectif en piscine, nous  sommes espacés de 2 mètres minimum.
Les Thermes ont ajouté une personne supplémentaire afin d’organiser les entrées dans la piscine. Cela permet à chaque personne de rentrer l’une après l’autre en respectant les distances.
L’ajout du personnel a permis d’assurer l’application des mesures, ce qui est rassurant.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure ?

Ma cure a été réservée avant le Covid-19 pour le mois d’août, par chance nous n’avons donc pas eu besoin de la décaler.
Je n’ai pas eu particulièrement d’appréhension. La station thermale de Dax n’a pas été fortement touchée, cela nous a donc rassuré. De plus, la réception de l’ensemble des marches à suivre par mail nous a réconforté dans notre choix.

Avez-vous pu pratiquer d’autres activités en dehors de la cure thermale ?

Nous en avons profité comme chaque année, même si cela a été différent.
L’avantage de la station thermale de Dax est sa proximité avec l’océan. Il y a de très grandes plages, ce qui nous a permis de nous mettre au calme, loin du monde. C’était très agréable.
Pour le reste des sorties, il suffit de prendre ses dispositions afin de profiter tout en faisant attention, chacun doit être responsable.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Chacun fait comme il le souhaite. Les Thermes ont mis en place l’ensemble des dispositions afin que tout se déroule au mieux. Le personnel supplémentaire permet de nous encadrer et de nous accompagner au mieux. Il faut vraiment faire en fonction de son état de santé et de son âge.
En effet, les personnes trop âgées auront peut-être plus de peine à se gérer et à respecter l’ensemble des dispositions qui ont été mises en place. De mon côté, tout s’est très bien passé, sans aucune appréhension et la qualité des soins a été au rendez-vous.

Avec toutes les mesures qui ont été mises en place, je n’hésiterai pas à repartir en cure thermale. Tout a été fait pour que le séjour se déroule au mieux, tout est très bien organisé.
Le personnel est vraiment qualifié, à l’écoute et attentionné.

Comment se déroule une cure thermale aux thermes de Vittel durant la crise sanitaire ?

Depuis plus de 10 ans, Claudine se rend en cure thermale à Vittel. Cette année sa cure thermale s’est déroulée comme à l’accoutumée, malgré le Covid-19. Elle partage avec nous son expérience.

Source photo : https://www.fondation-patrimoine.org/
Source photo : https://www.fondation-patrimoine.org/

Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée en cure thermale ?

Une très bonne impression.
Cela fait 10 ans que je viens suivre une cure aux thermes de Vittel. Étant une habituée, je savais à quoi m’attendre. Tout s’est donc déroulé comme à l’accoutumée, sans aucune mauvaise surprise malgré le contexte sanitaire actuel.
La seule différence par rapport aux autres années, est la modification de mes horaires de soins durant ma première semaine.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure ?

J’avais quelques appréhensions. Le virus étant invisible, je me posais des questions, surtout avec les nombreuses interrogations de mon entourage. Mais connaissant très bien le centre thermal de Vittel, la qualité des soins et les équipes, je n’ai pas beaucoup hésité.
Dès mon arrivée, je me suis sentie en sécurité.

Avez-vous dû réaliser un test Covid-19 avant votre départ ?

Le centre thermal demande que le rendez-vous avec le médecin thermal soit effectué obligatoirement 1 ou 2 jours avant le début de la cure. Cela permet au médecin d’évaluer notre état de santé général.

Quelles sont les mesures mises en place au sein des thermes ?

Le masque est obligatoire dès l’entrée et nous devons le conserver en tout temps.
Des sens de circulation ont été installés, du gel hydroalcoolique et des lingettes sont à disposition dans la totalité de l’établissement ainsi que dans les vestiaires et au niveau des ascenseurs.
Une importante signalétique a été prévue afin d’éviter tout croissement entre les curistes ou avec les personnes se rendant à l’accueil.

La salle de repos et l’espace tisanerie ont également été fermés

A notre arrivée, nous devions mettre nos effets personnels dans un sac et le laisser au vestiaire.  Notre peignoir et notre serviette nous été remis dans un autre sac.

Avez-vous pu pratiquer d’autres activités en dehors de la cure thermale ?

Tout s’est passé comme les autres années, je n’ai pas remarqué de différences par rapport à mes temps libres habituels.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Chaque curiste est considéré en tant que personne et tout le personnel est à l’écoute. S’il y a quoi que ce soit, les infirmières, les hôtesses d’accueils et l’ensemble du personnel sont disponibles.
Les hydrothérapeutes connaissent la qualité des soins réalisés. Malgré la charge de travail supplémentaire afin d’appliquer les règles sanitaires et de désinfecter la totalité des surfaces, elles faisaient leur maximum. Le personnel a beaucoup de courage.
Toutes les consignes imposées sont appliquées et respectées. C’est très important de le mentionner, c’est vraiment rassurant.
Je pars en cure thermale à Vittel chaque année car je connais la qualité des soins et la propreté du centre. Mais cette année, le nettoyage était encore plus appuyé.
C’est à chacun de faire attention et de prendre ses précautions, mais les thermes ont pris d’importantes dispositions pour que tout se déroule au mieux.

Comment se déroule une cure thermale aux thermes de Bagnères-de-Bigorre durant la crise sanitaire ?

Cette année, Ghislaine n’a pas hésité à suivre sa cure thermale aux Thermes de Bagnères-de-Bigorre, elle nous partage son expérience.

Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée en cure thermale ?

Avant notre départ, nous étions en condition, nous savions que l’ensemble des dispositions avaient été prises et que tout était mis en œuvre afin d’assurer la sécurité.
Toutefois, notre première impression a été très différente par rapport aux autres années. Nous étions plus méfiants et nous sentions une certaine tension.
Nous appréhendions surtout d’attraper un rhume avant notre départ et que celui-ci nous empêche de suivre notre cure.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure ?

Nous avions réservé pour cette période depuis l’année dernière.
Nous n’avons aucun regret d’être venus. C’est toujours aussi bénéfique pour nous de changer d’air et de profiter des bienfaits de l’eau des thermes. Même si la cure avait été annulée, nous serions quand même venu à Bagnères-de-Bigorre cette année.

Avez-vous dû réaliser un test Covid-19 avant votre départ ?

Aucun test ne nous a été demandé.
Cependant, nous avons dû remplir un questionnaire de santé et l’amener le jour de notre inscription à la cure thermale.
Lors de notre rendez-vous avec le médecin thermal, celui-ci nous a rassuré quant au déroulement et aux dispositions mises en place.

Quelles sont les mesures mises en place au sein des thermes ? 

Avant notre départ, nous avons reçu par courrier notre planning de soins. Cela permet d’éviter l’attente du premier jour ainsi que la durée de l’inscription.
Lors de l’inscription, 2 masques par personne sont remis.
Pour la suite, nous avions une prise de température chaque jour à notre arrivée. Du gel est a disposition dans la totalité de l’établissement, des parcours fléchés sont installés, les portes et fenêtres restent ouvertes. Tout a vraiment été fait pour assurer la sécurité de tous.
Concernant l’hygiène des thermes, même avant le Covid-19, ils faisaient déjà très attention. Ils ont obtenu l’agrément AQUACERT par le passé.
Maintenant c’est une autre organisation, plus importante, mais les soins restent identiques et bénéfiques.

Deviez-vous porter votre masque durant les soins ?

Nous devons garder le masque tout le temps.
Nous avons la possibilité de l’enlever pour certains soins, comme par exemple lors des bains.
De plus, l’attente entre les soins a été fortement réduite, voire effacée. Si nous devons attendre avant d’effectuer un soin, il n’y a qu’un seul siège disponible sur deux.
Nous ne sommes jamais en contact avec d’autres curistes, c’est très rassurant.
La cure reste toute aussi favorable.
Les bienfaits de l’eau sont toujours présents et nous coupons avec notre quotidien. Les  seules choses différentes sont les rencontres et l’aspect chaleureux. Cependant aucune des dispositions ne dégrade la qualité et les bienfaits que la cure peut nous apporter. C’est juste un fonctionnement différent.

Quels changements importants avez-vous constaté par rapport aux autres années ?

L’espace café/détente n’est plus accessible.
Nous n’avons plus la possibilité d’apporter avec nous certains effets durant nos soins, comme notre sac de cure ou bien un livre.
Nous devons laisser l’ensemble de nos affaires dans un sac plastique qui doit être rangé dans notre casier.
Les casiers sont désinfectés avant et après notre passage.
Nous gardons avec nous uniquement une serviette et notre planning des soins.

Avez-vous pu pratiquer d’autres activités en dehors de la cure thermale ?

Nous sommes venus en cure thermale en couple. Le matin nous sommes en cure et l’après midi nous partons en balade. Il y a des activités dans le centre ville, des marchés, des concerts. La proximité de la nature permet d’aller très facilement se balader à pied, c’est très agréable et reposant.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Tout le monde est très respectueux.
Les vestiaires,  les casiers et les poignées de portes sont désinfectés en permanence. Le personnel est très impliqué et fait face à une importante charge de travail, ils sont très méritants.
C’est très important de souligner que tout est respecté.
Toutefois, on peut comprendre les craintes de certaines personnes à risques,  pour le reste, il ne semble pas y avoir de risque.

Quelles mesures ont été mises en place par les thermes de Luchon face au Covid-19 ?

Après avoir hésité à partir cette année en cure thermale, Marie-Claire nous raconte sa 12ème année consécutive aux thermes de Luchon.

Source photo : http://thermes-luchon.fr/

Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée en cure thermale ?

Je suis partie en cure thermale avec beaucoup d’appréhension. Lors de ma première consultation, le médecin thermal n’a pas hésité à me rassurer.
Dès mon arrivée au centre thermal, lorsque j’ai vu le gel hydro-alcoolique à disposition dans l’ensemble de l’établissement, les prises de température effectuées chaque jour, le parcours de circulation et l’obligation de porter un masque je me suis sentie en confiance.
L’organisation des thermes de Luchon face à la situation est très efficace.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure ?

Les dates de ma cure thermale ont été fixées avant la pandémie liée au Covid-19.
Je n’ai pas souhaité annuler et attendre le dernier moment pour voir l’évolution.
Toutefois, avant mon départ ma doctoresse me l’a déconseillé. Elle n’était pas en accord avec mon souhait et jugeait cela trop risqué.
Je suis toutefois ravie d’être partie. Le personnel a vraiment été bienveillant et tout a été scrupuleusement respecté.
Je n’ai rien à redire.

Avez-vous dû réaliser un test Covid-19 avant votre départ ?

Aucun test ne m’a été demandé.
Toutefois, un questionnaire m’a été envoyé par l’établissement thermal avant mon arrivée. Celui-ci avait pour objectif de déterminer si je présentais ou non des symptômes évocateurs du COVID-19.

Deviez-vous porter votre masque durant les soins collectifs ?

Les masques sont obligatoires, ce qui est tout à fait compréhensible. Nous avons la possibilité d’ôter le masque lors du bain, de la douche au jet ainsi que dans la piscine de rééducation.
Pour le reste, il doit être gardé en tout temps.

Quels changements importants avez-vous constaté par rapport aux autres années ?

Le calme.
La première semaine de cure a été très calme, nous étions très peu de curistes.  Étant curiste à Luchon depuis 2008, le contraste a été très marqué et visible dès mon arrivée à l’ouverture, début juillet.

Avez-vous pu pratiquer d’autres activités en dehors de la cure thermale ?

Oui, tout a fait.
Mon mari m’accompagne, le matin je fais la cure et l’après midi, nous nous baladons en montagne. La pandémie n’a eu aucun impact sur nos temps libres.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Tout le monde peut partir en cure thermale à Luchon les yeux fermés.
Les thermes ont mis en place un protocole très strict, les curistes ne risquent rien. Je ne regrette pas d’avoir pris la décision de suivre ma cure thermale, cette année, comme chaque année.

Comment se déroule une cure thermale à Balaruc-les-Bains durant la crise sanitaire liée au Covid-19 ?

Aujourd’hui dans notre nouvelle catégorie d’interview, nous partons à la rencontre d’Annick, curiste à Balaruc-les-Bains depuis de nombreuses années. Prévue début mars, sa cure thermale a Balaruc-les-Bains été décalée en raison du confinement lié au Covid-19. Toutefois, Annick n’a pas hésité à partir en cure thermale ce mois-ci, elle nous raconte son expérience.

cure thermale à Balaruc-les-Bains
Source photo : Thermes de Balaruc les Bains

Quelle a été votre première impression lors de votre arrivée en cure thermale à Balaruc-les-Bains ?

Beaucoup d’organisation de la part des Thermes de Balaruc-les-Bains afin de gérer au mieux cette situation et de donner satisfaction aux curistes.
Le médecin thermal m’a également assuré que toutes les dispositions avaient été mises en place pour garantir la sécurité de tous.

Avez-vous hésité à maintenir votre cure thermale à Balaruc-les-Bains?

Ma cure avait déjà été décalée, puisque je devais  initialement partir en mars. Je n’ai pas hésité à me précipiter pour faire ma cure cette année, afin de ne rien perdre. Concernant l’hébergement, je me suis organisée et je n’ai eu aucun souci à trouver une location pour la durée de mon séjour.

Avez-vous dû réaliser un test Covid-19 avant votre départ ?

Non, on ne me l’a pas demandé.
Le curiste devait et doit se prendre en charge, c’est-à-dire estimer s’il est en pleine santé pour venir aux thermes chaque jour afin de suivre sa cure.
Nous restons également sous le contrôle du médecin thermal qui nous reçoit en consultation plusieurs fois durant notre séjour.

Quelles sont les mesures mises en place au sein des thermes ?

Le masque est obligatoire dans l’établissement thermal, chacun doit venir avec le sien.
Des sens de circulation ont été mis en place, du gel hydro-alcoolique est mis a disposition dans la totalité de l’établissement thermal, quasiment à tous les coins de rue si je puis dire [rire].
Tout est fait au mieux pour répondre aux normes sanitaires.
Rien ne peut être parfait, mais tout a vraiment été fait au mieux afin que le curiste puisse passer sa cure thermale sereinement.

Est-ce que vous deviez porter un masque durant les soins collectif ?

Le masque est obligatoire uniquement durant les déplacements dans le centre.
Durant les soins collectifs, il n’est pas obligatoire. Par exemple, lors du soin en piscine, nous sommes installées à distance, une place sur 2.

Quels changements importants avez-vous constaté par rapport aux autres années ?

L’affluence.

Tout était très calme, il y avait beaucoup moins de monde qu’à l’accoutumé.
Ce que j’ai trouvé désagréable a été le comportement de certains curistes qui ne sont pas habitués au fonctionnement ultra moderne des thermes, d’autant plus durant cette période où tout doit être contrôlé.
Le personnel est là pour travailler, discuter par sympathie mais le personnel est appelé à d’autres soins, à autre chose surtout en cette période où la charge de travail est très importante et contraignante pour eux. Certains ne l’ont malheureusement pas compris et ne sont pas pleinement dans une démarche médicale.
Je viens à Balaruc-les-Bains pour suivre une cure thermale de grande qualité, il ne s’agit pas de vacances. Si Balaruc-les-Bains a une telle réputation c’est évidemment pour sa rigueur, la qualité de ses soins et son personnel.
Je souhaite dire haut et fort que j’ai vu durant ma cure thermale de très gros efforts réalisés par l’établissement. Même si malheureusement, d’autres personnes le critiqueront. Durant ma cure, j’ai eu face à moi un personnel charmant et conciliant, faisant face à des critiques très déplacées.

Quels conseils donneriez-vous aux curistes sur le point de partir ou à ceux  qui sont encore incertains ?

Qu’il ne faut pas se poser des questions et partir confiant !

Je pense que quasiment tout est pensé, rien n’est parfait, mais je pense que les thermes frôlent la perfection.
On ne pourra pas enlever la peur qu’ont certaines personnes, mais il faut savoir relativiser car tout a été fait afin que ce ne soit pas une année perdue pour les curistes.
Les thermes de Balaruc-les-Bains ont une réputation à conserver. S’ils sont le premier établissement thermal de France, c’est que la qualité des soins, l’accueil et le professionnalisme du personnel sont fondamentaux.
Il faut faire confiance aux thermes, c’est un système sérieux. Il faut se méfier des critiques infondées de certains curistes.

Un point sur les travaux de vos stations thermales

Il y a quelque temps, de nombreuses stations thermales de l’hexagone ont annoncé le lancement d’importants chantiers de rénovation, modernisation et création, dans le but de satisfaire leurs curistes en proposant des espaces de soins modernes et adaptés.

Source photo : freepik

>> L’Aïga Resort de Châtel-Guyon

En 2017, la ville de Châtel-Guyon lançait le chantier de construction de son nouveau Resort Thermal, pour lequel plus de 35 millions d’euros ont été investis.
Après plusieurs années de travaux, le Resort Thermal Aïga ouvrira ses portes le 3 août 2020. Les curistes pourront découvrir un centre à la pointe de la technologie, spécialisé dans le traitement du microbiote intestinal, au travers de son orientation en affections digestives et maladies métaboliques.

>> Les thermes de Vals-les-Bains

Après un important chantier de modernisation et d’agrandissement, estimé à plus de 12 millions d’Euros, les thermes de Vals-les-Bains ont souhaité monter en gamme le bâtiment thermal afin de dissocier les espaces bien-être et cure thermale. La partie cure médicale sera située au rez-de-chaussée. Le centre de bien-être, avec vue sur le parc de l’Intermittente, occupera l’étage supérieur.

Les curistes pourront découvrir une partie des aménagements lors de la réouverture de l’établissement dès juillet.

Source photo : www.thermesdevals.com
Source photo : www.thermesdevals.com

>> Les thermes de Santenay

Santenay est une « ancienne » ville thermale qui a toujours eu à cœur de relancer cette économie depuis la fermeture de l’établissement thermal en 1993.
En 2012, la commune a signé un contrat de concession de vingt-cinq ans portant sur la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’un nouvel établissement thermal avec le groupe Valvital.
Dès le 5 avril 2021, les curistes pourront profiter de ce nouvel établissement qui sera indiqué dans la prise en charge des affections digestives et maladies métaboliques ainsi qu’en rhumatologie.

thermes santenay

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Les années à venir seront également marquées par l’ouverture d’un établissement thermal  à Saint-Jean-d’Angély, la rénovation des thermes Connétable de La Roche-Posay ainsi que la création d’un Resort Thermal à Salies-de-Béarn.

INTERVIEW DU MOIS – Une cure thermale à Saujon pour retrouver son équilibre et lâcher-prise.

Découvrez l’établissement thermal de Saujon avec son directeur, le docteur Olivier Dubois. 


Portrait du Docteur Dubois Saujon

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis le docteur Olivier DUBOIS, psychiatre. J’exerce en clinique et je suis également médecin thermal. Je dirige l’exploitation thermale de Saujon qui se compose d’un centre thermal et de 2 cliniques privées, toutes en psychiatrie. Notre particularité est que nous évoluons à la fois dans le thermalisme et dans l’hospitalisation.
Nous avons une activité assez éclectique dans le domaine qu’est la psychiatrie.
En France, nous sommes la seule destination thermale à ne faire que de la psychiatrie et à avoir destiné l’ensemble de notre activité autour de celle-ci.

Pouvez-vous nous présenter la station thermale de Saujon ?

Les thermes de Saujon sont indiqués dans la prise en charge des affections psychosomatiques (PSY).
Au niveau des soins, comme pour l’ensemble des stations thermales françaises, nous avons une convention très précise. Nous proposons des soins comme les massages, les douches ou encore la piscine.  Nous avons également un centre de remise en forme qui nous permet d‘apporter des soins plus spécifiques et plus individuels à nos curistes.
Notre particularité, à Saujon, est que nous avons développé l’école thermale du stress. Nous avons débuté cette activité en 2012 et aujourd’hui elle réunit 300 à 400 patients chaque année. Cette école propose des ateliers, d’une durée d’une à trois semaines, dépendamment de la durée des séjours thermaux. Ces séjours sont basés sur la gestion du stress, le burn-out, les problèmes de sommeil, les douleurs chroniques ou encore sur le sevrage aux anxiolytiques.
Nous avons réalisé plusieurs études scientifiques qui ont démontré l’efficacité des cures thermales dans le traitement de l’anxiété ainsi que dans l’arrêt des médicaments anxiolytiques.

Nous travaillons également sur la préparation à la cure, c’est une révolution dans le domaine. En effet, nous avons constaté que plus les patients lâchent prise et sont dans une attitude de détente et de relâchement, plus ils voient une amélioration durable et spectaculaire dans le temps.
Au contraire, pour un  patient qui ne lâche pas prise,  le résultat est très différent voire inexistant.
À Saujon, nous avons donc décidé de travailler de façon très importante sur la préparation à la cure, nous y sommes très attentifs.

Comment accompagnez-vous vos curistes dans ce « lâcher-prise » ?

Aujourd’hui, c’est quelque chose qui est réalisé très tôt. Cela fait partie de notre communication, cette information se retrouve dans nos livrets et nos dépliants.
Nous avons réalisé une étude scientifique (Saujon LP) qui a démontré l’efficacité spectaculaire du lâcher-prise. On présente généralement l’étude aux curistes qui viennent chez nous.

Au niveau intellectuel, nous travaillons sur des programmes au sein d’un groupe de travail comprenant 4 universitaires. Nous sommes actuellement entrain de lancer une étude scientifique sur le programme de lâcher-prise, afin d’évaluer ce qui fonctionne avec un modèle et des règles de prise en charge précises. Cela permettra de définir l’ensemble des activités qui vont avec ce projet.

À l’heure actuelle, le constat est simple, beaucoup de nos curistes sont des personnes qui sont fatiguées et stressées. Soit stressées pour de bonnes raisons, soit parce qu’elles ont en elles une inquiétude et une anxiété qui les submergent.
Les sources d’anxiété sont parfois très banales, cela peut être une mauvaise relation au travail, des tensions à la maison ou un problème de santé. Dans certains cas, cela peut prendre des proportions parfois excessives, voire disproportionnées, créant une obsession empêchant les personnes de déconnecter. Cela entraine une tension quasi permanente.

La cure thermale se traduit par une acceptation de « rentrer dans une démarche de lâcher-prise ». C’est très important que la personne soit dans cette acceptation. Les soins thermaux de la cure viennent compléter ce processus global.

Combien de cure thermale sont nécessaires aux patients afin d’observer des effets sur le long terme ?

Il n’est pas possible de répondre de manière uniforme à cette question, car les problèmes sont très différents, il y a plusieurs modèles.
Il y a celui de la personne qui fait une dépression ou qui a un trouble anxieux réactionnel, rien de très inquiétant. Généralement, elle sera déstabilisée durant 6 mois voire 1 an.  La cure thermale sera donc une aide pour lui, la seconde cure thermale sera justifiée par une séquelle de fatigue ou un besoin de confiance à rétablir.
Puis, il y a les personnes qui font des cycles de 3 cures. On a vu par le passé, que ce cycle de 3 cures avait du sens pour beaucoup de gens qui sont ancrés dans la notion de 3 cures consécutives. Cela étant, beaucoup de troubles anxieux durent 2 à 3 ans.
Et puis, il y a des gens qui sont des anxieux chroniques qui ont tendance à tout le temps aller un peu mal. Moins ces personnes sont prises en charge, plus elles tombent. De la même façon, elles ont tendance à prendre des médicaments. Beaucoup de personnes viennent en cure tous les ans  pour retrouver un niveau d’équilibre qui va durer durant plusieurs mois, voire toute l’année. Ces personnes ne voient plus la cure comme un moment permettant de passer un coup dur, mais comme un système équilibrant.

Face à la pandémie actuelle, vous avez été très présent sur les réseaux sociaux afin d’accompagner les curistes dans cette période, qu’en est-il ressorti ? 

Tout d’abord, nous avons constaté des gens en détresse. On s’est rendu compte que la cure est un fonctionnement bien particulier et que  de nombreux curistes croient à cette démarche thérapeutique et la perçoivent comme performante et efficace.
Sur les réseaux sociaux, nous avons rencontré des personnes qui ont été très heureuses qu’on s’occupe d’eux et qu’on ne les laisse pas tomber. Le confinement a été source de stress et de risques. De nombreuses personnes ont eu peur de perdre leur équilibre.
La cure thermale est un mode de fonctionnement unique qui ne correspond à rien d’autre.  En effet, l’autre mode c’est l’ambulatoire, mais il ne répond pas à la prise en charge d’une souffrance permanente. L’hospitalisation n’est pas non plus adaptée, encore moins durant cette période de Covid-19.
Il fallait donc trouver une formule intermédiaire, les réseaux sociaux nous ont permis de garder un contact et des liens.

Au niveau de la filière thermale, pensez-vous que cette crise aura un impact durable ? Sur les capacités d’accueil des curistes par exemple. 

Évidement, certaines personnes auront une certaine appréhension à revenir en cure. Cette situation a créé des peurs, plus ou moins justifiées. Certaines peurs sont ancrées chez des personnes.
Les gens rencontrés en cure, notamment en affections psychosomatiques, sont des personnes très sensibles à ces arguments et à ces peurs. Cela va donc forcement créer des réticences.
Toutefois, lorsqu’on aura rassuré les gens et lorsqu’ils auront compris que tout sera sécurisé, tout ira mieux.
Au niveau de la cure thermale de Saujon, à la réouverture qui aura lieu le 22 juin, il y aura :

  • des horaires de passages,
  • des limitations du nombre de passage dans une même heure,
  • des circuits qui permettront aux curistes de peu, voire pas, se croiser,
  • des masques s’il y a des lieux de croisements,
  • aucun soin collectif.

L’établissement sera également ouvert de 7h à 20h, afin que les curistes puissent venir sur des horaires très étalés. Nous allons organiser les choses, de manière à ce que tout cela se fasse dans les meilleures conditions possibles.

Comment envisagez-vous la réouverture ?

Au sein des thermes, nous sommes prêts, nous avons réfléchi à toutes les organisations, que ce soit les masques, la prise de température à l’entrée, le nombre de patient par heure, la fermeture de la piscine ainsi que les circuits de déplacements.
Durant cette période de fermeture forcée,  nous avons réalisé un grand nombre de travaux d’amélioration. Nous avons profité de ces 3 mois d’arrêts afin de réaliser des travaux prévus dans les mois et les années à venir.
Nous avons remis la station à neuf, nous avons revu l’ensemble de la ventilation, nous avons refait le système des vestiaires et nous avons créé un accueil. Nous avons dépensé plus de 1 millions d’euros.
Cette décision très particulière a été prise à un moment donné où nous n’avions plus d’argent, c’est paradoxal, mais maintenant nous sommes prêts pour fonctionner non stop durant 2 ans.
Dès le 22 juin, nous accueillerons nos curistes dans des conditions optimales.

Pour ce qui est de la réouverture, nous n’avons pas d’inquiétude. On voit bien qu’au début les gens hésitent à reprendre leurs habitudes. Puis au bout de quelques semaines, quelques mois, la grande majorité des gens retrouvent confiance.

Quelles seront les conséquences psychologiques du Covid-19 sur notre société ? Comment la cure thermale pourra-t-elle accompagner les personnes en souffrance ?

Ce qui est important à passer comme message, c’est qu’il y aura une conséquence psychologique qui sera importante. En effet, on parle de 30% de personnes qui auront été perturbées par le Covid-19. On parle de 5% de personnes qui pourront avoir des conséquences sur les 3 prochaines années, ce sont les chiffres qui ressortent, au niveau de différentes études publiées.
Dans notre activité, nous voyons apparaître des signes forts d’un accroissement de la souffrance psychologique.
Notre société va vivre, dans les prochains mois, une perturbation secondaire à cette histoire. Généralement, dans les périodes de crise, on est plus résistant, on est plus solide. Après la crise, on va sans doute avoir des personnes qui seront moins bien. Généralement des personnes très sensibles qui ont pris sur elles. Certaines d’entre elles auront certainement des réactions psychologiques.
Il semble que la cure puisse être un lieu adapté pour permettre à ces gens d’aller mieux et de prendre du recul.
La cure est une démarche qui permet de lâcher-prise et de retrouver un équilibre, un rythme et une certaine force dont ils ont besoin et dont ils avaient perdu la capacité.
Le lâcher-prise thérapeutique est important. Il ne doit pas être confondu avec le lâcher-prise banal. En effet, le lâcher-prise thérapeutique est une véritable action qui englobe toute une démarche et un environnement.

Nous allons créer prochainement des stages post Covid-19. Ils nous permettront d’aborder des questions concernant la peur de la maladie, le traumatisme du confinement ainsi que la confrontation à la mort qui a été induite. Tous ces aspects émotionnellement forts seront mis à plat durant ces stages, afin d’échanger avec les patients.

 

Thermes Adour, un groupe Landais qui joue à l’extérieur

Découvrez le groupe thermal Thermes Adour aux côtés de Michel Baqué.

ITW Michel Baquet - Thermes Adour

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le Président du groupe thermal Thermes Adour. Originaire du Sud-Ouest, je suis passé par l’école du rugby, ce qui m’a inculqué certaines valeurs et le travail en équipe. C’est pour cela que nous travaillons en équipe au sein de Thermes Adour.

Pouvez-vous décrire les activités du groupe Thermes Adour à nos lecteurs ?

Le groupe Thermes Adour a été fondé à Dax dans les années 60, par Roger Junca qui a créé un plusieurs établissements. Aujourd’hui, nos activités s’opèrent sur les 2 stations thermales du Grand Dax : Dax et Saint-Paul-lès-Dax.

Sur ces 2 stations, nous gérons 3 établissements thermaux à Dax (Les Thermes des Arènes, les Thermes du Grand Hôtel, Les thermes Régina ) ainsi que 3 établissements thermaux à Saint-Paul-lès-Dax (Les Thermes Sourcéo, les Thermes des Chênes, les Thermes Christus).

Nous proposons des solutions d’hébergement intégrées sur la totalité de nos centres thermaux. Cela nous permet d’accueillir plus de 26 000 curistes par an auxquels nous offrons une gamme complète d’hébergements. En effet, nous disposons de résidences, d’hôtels et d’un camping.

Ces activités de thermalisme et d’hébergement sont complétées par notre centre d’aqualudisme de 4000 m2 à Saint-Paul-lès-Dax : Sourcéo, qui est l’un des rares centres aquatiques à fonctionner avec de l’eau minérale naturelle.

Quelles pathologies traitez-vous et comment les prenez vous en charge ?

 Nous avons 2 orientations thérapeutiques qui sont la rhumatologie et la phlébologie.

Nous avons la chance, sur le bassin dacquois, d’utiliser pour notre médecine naturelle trois matières premières antidouleurs produites à proximité :

  • L’eau thermale
  • Le péloïde qui est une boue récoltée dans des barthes de l’Adour, puis maturée, traitée et conditionnée sous contrôle hygiénique et sanitaire. Elle est certifiée par le label Aquacert.
  • Le Dax Therpin qui est un extrait de térébenthine, il est utilisé lors des douches térébenthinées.

Ces 3 éléments naturels sont au service d’une médecine naturelle.

Quels sont vos points forts ?

Les équipes de Thermes Adour jouent un rôle essentiel. Elles représentent un personnel qualifié, formé régulièrement et qui sait parfaitement prendre en charge nos patients.
Nous travaillons avec eux au travers d’améliorations continues afin que les curistes se sentent bien dans nos établissements.
Lorsqu’on vient dans un établissement du groupe Thermes Adour, on est dans des établissements à taille humaine où les curistes se sentent privilégiés.

Nous investissons chaque année dans nos centres afin de maintenir, rénover et adapter les différents équipements mis à disposition.
Afin de proposer une prise en charge globale et complète du patient, nous travaillons sur la prévention et l’éducation à la santé ainsi qu’un large panel d’ateliers tels que le Qi Gong, la sophrologie, l’hypnose, l’ergothérapie mais également des activités sportives adaptées comme la marche nordique.
Nous avons la chance de bénéficier d’un environnement privilégié, que ce soit au cœur des forêts landaises ou le long des berges de l’Adour, il faut en profiter.

L’ensemble de nos ateliers est animé par des intervenants qui sont formés « ETP 40 heures », car nous souhaitons rester dans ce cadre de médecine thermale.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres établissements thermaux ?

D’abord, nos établissements thermaux sont de taille modérée, ce qui nous permet d’avoir un visage humain pour nos curistes. Nous bénéficions aussi de la force d’un groupe, ce qui nous permet de travailler sur différents programmes avec des médecins.

Nous avons également une double certification avec le label Aquacert HACCP ainsi qu’une certification ISO 9001 version 2015, qui est tournée vers la satisfaction du client (mais qui inclut également l’environnement et la sécurité).

Nous proposons une prise en charge à 360° grâce à l’implication d’experts médicaux. Nous cherchons toujours à enrichir notre prise en charge en développant de nouveaux programmes avec des médecins. Nous bénéficions d’ailleurs de l’appui de coachs certifiés « ETP 40 heures »
Nous collaborons également avec le Docteur Patrick Sichère qui est rhumatologue, spécialiste de la douleur et de la fibromyalgie.
Tout cela nous permet d’offrir un panel complet pour le curiste tout en respectant ses besoins. La cure doit être un moment privilégié, cela signifie qu’il faut avoir du temps libre afin de profiter de notre belle région et prendre du temps pour soi.

En quoi consiste votre spécialisation dans la fibromyalgie ?

Dans le cadre de l’orientation en rhumatologie, nous travaillons plus particulièrement la fibromyalgie où nous sommes l’une des premières destinations pour les fibromyalgiques.
Nous nous ajustons à la problématique de cette affection pour adapter nos soins. Ce sont des personnes en souffrance, c’est à nous de travailler avec eux et de nous adapter, tant au niveau des soins et de la technique que de la disponibilité du personnel. La cure thermale doit être une réussite en terme de réduction du degré de douleur.

Dans nos établissements, nous avons un programme d’ETP dédié à la fibromyalgie (Fibre’Eaux) et validé par l’ARS.
Ce programme est réalisé  sur des périodes précises afin de pouvoir regrouper plusieurs personnes. En effet, lors de ces programmes nous avons des groupes de parole, cela permet aux curistes de partager certaines problématiques communes. Tout cela est guidé et encadré par des infirmières formées à ce type de pathologies.

Quelles sont vos nouveautés pour la saison thermale 2020 ?

Pour les personnes atteintes de fibromyalgie, souvent insomniaques, nous proposons une cure se déroulant l’après-midi.
Cette cure permettra à ces personnes, qui ont souvent du mal à se lever le matin, de ne pas avoir la pression de se lever vite pour être à l’heure aux soins.
Nous souhaitons nous mettre à leur disposition et nous adapter à leurs besoins.

Pourquoi avoir repris la concession de l’établissement thermal d’Allègre-les-Fumades dans les Cévennes ?

Nous avons travaillé afin de constituer une base solide de soins de qualité, d’activités adaptées ainsi que de programmes de certifications. A partir de ce socle, nous pouvons commencer à envisager de croître hors de nos bases, dans une volonté de grandir de manière maîtrisée.
Nous avons saisi cette opportunité avec Allegre-les-Fumades qui nous correspondait. Le pays cévenol est une destination nature authentique. C’est également un établissement thermal à taille humaine, avec des projets qui peuvent se développer dans le temps. Nous souhaitons bien faire les choses, c’est pour ça que nous travaillons dans la durée.
Cette nouvelle activité permet de nous déployer progressivement tout en combinant nos savoir-faire. Cela nous permet également d’inclure de nouvelles orientations thérapeutiques au sein du groupe Thermes Adour. La station d’Alès-les Fumades a, outre la rhumatologie, l’orientation en dermatologie, en voies respiratoires ainsi qu’en affections des muqueuses bucco-linguales.
Tout cela nous a intéressé.

C’est un travail de longue haleine, nourri par le dialogue avec les collectivités locales, afin de dégager un projet pérenne.
Nous sommes au tout début, nous avons d’une part un programme d’investissement avec une partie concernant la rénovation et la restructuration des installations existantes. D’autre part, nous avons un programme concernant l’agrandissement des thermes, la construction d’une résidence, d’un centre aquatique et d’un SPA.
Pourquoi ? Parce que nous restons sur ce que nous savons faire, c’est notre leitmotiv. Nous continuons sur nos fondamentaux.

L’établissement thermal restera-t-il ouvert durant les travaux ?

C’est un des points essentiels du programme. Nous avons souhaité que l’établissement reste ouvert durant les travaux.

Cela nous a amené à trouver avec les architectes un système permettant de faire des travaux tout en maintenant l’exploitation.
Quelque part, c’est positif, le curiste verra en  temps réel l’évolution et l’agrandissement de ses thermes qu’il connaît.

Projetez-vous de racheter d’autres centres thermaux dans les prochaines années ?

Aujourd’hui, nous commençons à sortir de nos bases, cela nous a permis de développer notre savoir-faire sur la reprise du centre thermal d’Allegre-les Fumades.

Nous allons continuer dans cette démarche, à notre rythme, dans les prochaines années en dehors de notre périmètre landais.

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Les thermes de Santenay, ouverture prévue le 6 juillet 2020

La ville de Santenay, située en région Bourgogne-France-Comté, vient s’inscrire dans la liste des stations thermales françaises dès le 6 juillet 2020.

thermes santenay

 

Santenay est une “ancienne” ville thermale qui a toujours eu à cœur de relancer cette économie depuis la fermeture de l’établissement thermal en 1993.
Depuis cette date, la municipalité et les acteurs du territoire œuvrent afin de retrouver une activité thermale au pied de son vignoble à la renommée internationale, classé « Climats du vignoble de Bourgogne » par l’UNESCO
En 2012, la commune a signé un contrat de concession de vingt-cinq ans portant sur la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’un nouvel établissement thermal avec le groupe Valvital.

Après plusieurs années d’attente, d’obstacles juridiques, administratifs et de travaux, l’ouverture officielle de ce nouvel établissement est prévue pour juillet 2020. À la pointe de la modernité, l’établissement thermal sera indiqué dans le traitement de 2 des 12 indications thérapeutiques reconnues par l’Assurance Maladie :

Pour l’ouverture de son 12ème établissement thermal, le groupe ValVital a réalisé un investissement d’un montant total de 13 M€ afin d’imaginer un bâtiment s’intégrant dans ce paysage millénaire de vignes et pouvant accueillir près de 3000 curistes par an.

Sur plus de 2 300m², avec une architecture ouverte sur la nature, ValVital a conçu un espace réservé aux cures conventionnées de 18 jours ou pour les cures Santé de 6 ou 12 jours.

La piscine panoramique de 150m² possède une vue imprenable sur la nature environnante.

Le bâtiment abrite également une zone réservée aux soins d’hydrothérapies, aux cataplasmes, aux modelages ainsi qu’aux bains individuels.

>> Les Thermes seront ouverts d’avril à novembre.

La (ré)ouverture de cet établissement thermal est une manne pour l’économie et le tourisme de la région. En effet, celui-ci devrait participer à la création d’une quarantaine d’emplois directs, sans oublier les emplois indirects et induits qui s’y ajoutent afin d’accueillir les 2 500 curistes attendus chaque année pour la saison thermale.